Nous croyons que lorsque la vérité sur la persécution du Falun Gong en Chine sera totalement révélée, la persécution prendra fin, car le monde ne pourra simplement pas le tolérer. Que les dirigeants communistes en Chine se soient donnés tant de mal pour dissimuler leurs actions depuis 1999 indique qu’ils le pensent aussi.
À cette fin, l'article qui suit s'intègre dans une série spéciale visant à révéler plus complètement la persécution de Falun Gong en Chine sous tous ses aspects et en faire la chronique. Nous invitons nos lecteurs à prêter attention ce mois-ci, au quotidien, à d'autres articles documentant les crimes contre l'humanité commis par le Parti communiste chinois au cours des onze dernières années de la persécution de Falun Gong
Précédents articles de cette série :
Vue d’ensemble de la persécution”
(http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51883.html)
“Questions fréquemment posées à propos de la persécution ”
(http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51923.html)
“Une chronologie de la persécution
(http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51896.html)
Le rôle du système d’implication de la Chine dans la persécution du Falun Gong
http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51957.html
Individus clés dans la persécution du Falun Gong
http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51958.html
Vue d'ensemble du prélèvement forcé d'organes
(http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51952.html)
Persécution: Meurtres
(http://fr.clearharmony.net/articles/201007/51935.html)
La torture en garde à vue a pris les vies de milliers d'adhérents de Falun Gong depuis que le parti communiste a commencé à persécuter les disciples de la discipline spirituelle en 1999.
Tandis que des cas de torture sont annuellement documentés dans presque chaque pays dans le monde entier, le Falun Gong représente peut-être le plus grand groupe torturé. Dans le rapport sur la torture 2006 du Rapporteur spécial des Nations Unies par exemple, deux-tiers des cas de torture énumérés pour la Chine étaient du Falun Gong.
Les organismes des droits de l'homme ont documenté plus de 38.000 cas d'abus ou de torture grave des adhérents de Falun Gong. Des plus de 3.000 décès confirmés d' adhérents du Falun Gong en Chine, la grande majorité est dû à la torture.
Utilisée pendant des décennies par la police de Parti communiste chinois pour extorquer des confessions aux suspects et aux cibles des campagnes politiques, la torture est aujourd'hui employée contre le Falun Gong pour les forcer à renoncer à leur foi. Des techniques de torture à la fois physique et mentale sont utilisées (la dernière est abordée dans la section lavage de cerveau), cependant la distinction entre les deux n'est pas toujours claire.
La façon dont la torture mentale et physique sont combinées est manifeste dans le bref extrait du Washington Post ci-dessous , qui décrit l'épreuve typique à laquelle d' innombrables adhérents de Falun Gong ont fait face :
"Dans un commissariat de police de l'ouest de Pékin, Ouyang a été dévêtu et interrogé pendant cinq heures. " Si je répondais inexactement, c'est à dire; si je ne disais pas " oui," j'avais droit aux décharges de la matraque électrique," a-t- il dit. Puis, il a été transféré dans un camp de travail dans les faubourgs ouest de Pékin. Là, les gardes lui ont ordonné de se tenir face à un mur. S'il bougeait, il était soumis aux décharges électriques. Même chose s'il tombait par terre de fatigue. Chaque matin, il avait cinq minutes pour manger et se soulager. " Si je ne le faisais pas, je faisais dans mon pantalon, " a-t- il dit. " Et ça aussi me valait les décharges électriques" Le sixième jour, Ouyang a dit, qu'il ne pouvait plus voir clairement après avoir fixé le plâtre du mur à trois pouces de son visage. Ses genoux flanchaient, incitant d'autres décharges électriques et des coups. Il a cédé aux demandes des gardes.
" Pendant les trois jours suivants, Ouyang a dénoncé les enseignements [du Falun Gong], en criant face au mur. Les policiers ont continué à lui administrer des décharges électriques sur le corps et il faisait sur lui régulièrement. Finalement, le 10ème jour, le reniement d'Ouyang a été considéré suffisamment sincère. Il a été amené devant un groupe de détenus du Falun Gong et a rejeté le groupe une fois de plus,n filmé par une caméra vidéo. Ouyang a quitté la prison et est entré en classe de lavage de cerveau. Vingt jours plus tard après avoir débattu sur le Falun Gong pendant 16 heures quotiennement, il "a reçu un diplôme ".
(John Pomfret et Philip. Pan., le 5 août 2001, article complet à http://faluninfo.net/article/566/)
Les bénévoles des droits de l'homme ont également compilé plus de 100 méthodes de méthodes corporelles de torture employées contre le Falun Gong. Ci-dessous se trouvent quelques courts exemples de telles méthodes. Des exemples plus détaillés peuvent être trouvés dans l'index à droite.
Passages à tabac : Les pratiquants de Falun Gong en garde à vue policière sont souvent battus brutalement, parfois à mort. L'utilisation des objets suivants pour donner des coups a été documentée parmi les cas connus : des clubs en bois, des barres d'acier et de fer, des tiges de fer, des fouets faits de fil de cuivre tordus, des bâtons en bambou, des matraques en caoutchouc, des matraques électriques, des planches en bois, du fil d'acier, du rotin, des fouets de fil électriques et des fouets de corde.
Percement : Les bouts des doigts sont percés avec des aiguilles et des lamelles de bambou, qui sont également martelés sous les ongles. Dans beaucoup de cas, les tortionnaires arrachent les ongles des pratiquants à la racine. Les seins des femmes sont également percés avec des fils de fer pointus.
Gavage : Le gavage est une méthode de torture souvent employée sur le Falun Gong, et la cause de décès d'approximativement 10 pour cent de tous les cas de mort connus. Le gavage est effectué le plus souvent par le personnel sans formation médicale du camp de travail, ou par les détenus criminels qui sont contraints d'aider. Des tubes en caoutchouc antihygiéniques sont enfoncés par le nez de la victime jusque dans l'estomac, perçant ou endommagent souvent les tissus ; parfois le tube entre dans les poumons. Des détenus sont souvent alimentés avec des produits irritants, de l'eau fortement concentrée en sel, de l'huile de piments forts, de l'eau bouillante, du détergent, ou même des fèces humaines.
Le 2 juin 2001, trois gardes du camp de travail ont essayé de forcer Tan Yongji (ci-dessus) à signer un " rapport de repentir " renonçant au Falun Gong. Quand il a refusé, les gardes l'ont attaché à un poteau, il ont chauffé au rouge une tige de fer dans un four, et commencé à l'appliquer sur ses jambes. La douleur était si atroce que Tan a perdu le contrôle de ses intestins et de sa vessie. Les gardes ont pressé la tige sur ses jambes 13 fois, les espaçant d'intervalles réguliers sur sa chair, lui demandant en même temps s'il renoncerait à sa croyance en Falun Gong.
Brulé au fer rouge : Des centaines de pratiquants ont rapporté avoir été brulé avec des cigarettes, des briquets, du feu, des fers, ou des barres d'acier chauffées.
" Cachot d'eau" : Dans les « cachots d'eau, » le détenu passe plusieurs jours dans l'obscurité totale à l'intérieur d'une petite cage et immergé dans l'eau jusqu'à la poitrine. Souvent l'eau est tirée de lignes d'eaux d'égout. Quelques détenus sont morts dans de telles conditions, alors que d'autres sont devenus fous suite à une pareille torture.
Matraques électrique à haute tension : Des bâtons électriques à haute tension sont utilisées pour en administrer des décharges sur les zones sensibles et les parties intimes des pratiquants telles que l'intérieur de la bouche, le dessus de la tête, les seins, les parties génitales, les fesses, les cuisses, etc. Plusieurs matraques électriques sont souvent employés simultanément sur différentes parties du corps. Les victimes ont dit que l'odeur de la chair brûlée imprègnait l'air pendant la torture.
Traduit de l'anglais de :
http://faluninfo.net/print/252/
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