Qu’est ce que le Parti communiste a apporté au juste à la Chine (Partie II)

A tous les chinois
 
Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo
Quand je suis retourné en Chine pour les vacances de Noël en 1999, je suis immédiatement allé au bureau d’appel du Conseil d’Etat pour faire appel. Je voulais juste faire part au gouvernement de mon opinion à travers mon expérience personnelle de pratique du Falun Gong et espérais que le gouvernement arrête la persécution. Cependant, j’ai été arrêté et mon passeport confisqué juste parce que je voulais parler avec les fonctionnaires du gouvernement. J’ai été mis en détention préventive durant deux jours avant d’être renvoyé dans ma ville natale et d’être relâché. Plusieurs mois plus tard, j’ai été de nouveau kidnappé alors que j’étais en train de discuter avec quelques autres élèves de Falun Gong dans l’appartement de l’un d’entre eux. Cette fois je fus détenu et envoyé au camp de travail Tuanhe de Beijing sans le moindre procès.

Les policiers étaient complètement embrouillés dans leur travail alors que le camp détenait aussi bien des petits délinquants que des véritables assassins. Une fois que les pratiquants du Falun Gong étaient attrapés et envoyés ici, tous les policiers de différents niveaux étaient très excités. Une fois que l’objectif de transformation était atteint, une grande quantité d’argent était transmis et ceux qui ne faisaient pas bien dans la transformation ne recevaient pas de promotion et n’étaient pas récompensés financièrement. Ceux qui voulaient être promus et obtenir plus d’avantages ne ménageaient pas leurs efforts pour malmener les gens. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la fonction d’un centre de détention et d’un camp de travail chinois n’était pas là pour sauvegarder la paix sociale et punir les criminels mais pour exécuter la persécution spirituelle envers les dissidents.

Il est difficile pour les étrangers d’imaginer la raison pour laquelle le régime de Jiang a employé tous les gouvernements des différents niveaux, le système entier de la sécurité publique et les organes administratifs et dépensé beaucoup d’argent afin de causer des souffrances aux élèves du Falun Gong dans le seul but deles envoyer en prison, les forçant à abandonner leur croyance, et fabriquant de fausses histoires dans les médias pour tromper le public afin de justifier la persécution. Je me connais aussi bien que je connais le Falun Gong. Mon appel pour le Falun Gong n’a aucune connotation ou but politique. C’est la même chose pour tous les pratiquants du Falun Gong autour de moi. Ce que nous voulons c’est avoir le droit de pratiquer le Falun Gong.

Ceux qui furent envoyés en même temps que moi dans les camps de travail étaient des enseignants, des docteurs, des fermiers qui s’étaient enrichis par leur dur labeur, des ingénieurs et des chefs d’entreprise. Il y en avaient pas mal qui étaient titulaires d’un doctorat ou d’une maîtrise, et même des professeurs et des directeurs d’études pour étudiants en doctorat. Il y avait un expert hydraulique, un frêle jeune homme. Un jour, alors qu’un grand réservoir avait des problèmes, un avion spécial l’emmena sur place afin de trouver des solutions. Il a subi des chocs électriques et a été torturé par les policiers dans le camp de travail de Tuanhe. Un assistant de recherche de l’école de médecine de Xiehe a été torturé. Cette année-là j’ai lu le rapport du décès d’un autre jeune docteur qui a été détenu avec nous dans le camp.

Ces policiers pervers dans le camp de travail admiraient nos diplômes, nos métiers et autres qualités personnelles. Plus tard, lorsque de plus en plus de pratiquants du Falun Gong étaient arrêtés et envoyés ici, les policiers savaient parfaitement que nous étions de bonnes personnes sans aucun but politique. Dans la société chinoise après la révolution culturelle, la morale traditionnelle, la nature humaine, les éthiques ont été passées au crible. Alors vous pouvez voir le vrai but et la vraie fonction de la révolution culturelle – ces gens, dans cet environnement, peuvent facilement être utilisés. Ils peuvent faire n’importe quoi une fois qu’ils reçoivent des ordres et des avantages économiques venant d’un plus haut niveau. Chaque jour que j’ai passé dans le camp de travail était comme un combat. J’ai, un jour, été battu par des criminels incités par les policiers, torturé physiquement pendant de longues heures, empêché de dormir, choqué électriquement par des policiers.

A la fin 2000, de plus en plus de pratiquants du Falun Gong, qui étaient allé faire appel à Beijing, étaient continuellement arrêtés et envoyés dans des camps de travail. Cependant, quelques-uns d’entre nous qui étions là depuis longtemps et qui ne pouvaient pas être transformé, connaissaient leurs méthodes. Ces policiers pervers étaient effrayés de l’influence que nous pourrions avoir sur les nouveaux venus et ainsi nous séparaient. Six d’entre nous dans le camp de Tuanhe furent transférés dans l’équipe de jeunes hommes du camp de travail pour femmes de Xin’an de Beijing. Avant de partir là-bas, un de nous fit un rêve où nous étions dans l’antre des esprits pervers. Ils utilisaient d’abord la manière douce – un groupe de personnes tenaient chaque jour de faux raisonnements autour de nous. Certains étaient hypocrites usant à la fois de tactiques douces et dures. Certains étaient comme les jeunes gardes rouges de la révolution culturelle, criant et vous empêchant de dormir. Ils voulaient provoquer une dépression nerveuse.

Une fois j’ai demandé à une femme qui était chargée de me transformer, « Personne ne t’a forcée à étudier le Falun Gong au début. Comment as-tu commencé à pratiquer ? » Elle dit que c’était à cause de sa maladie. Au début elle ne voulait pas me dire quel genre de maladie elle avait et plus tard elle m’a dit que c’était un cancer du sein et qu’elle fut guéri après avoir appris le Falun Gong. J’ai dit à cette femme : « Ta vie actuelle t’a été donné par le Falun Gong. Comment oses-tu négliger ta vie ? » Elle ne trouva rien à répondre mais un instant après elle commença à répéter ses arguments pervers. J’ai senti qu’elle avait toujours ce côté qui savait, mais l’énorme pression due au lavage de cerveau forcé l’avait complètement déformée. Elle n’osait pas dire ce qu’elle savait être vrai de peur d’être dénoncée par les autres. De plus, il était difficile pour elle de distinguer le vrai du faux à cause de l’idéologie perverse et des mensonges, aussi je pouvais voir sa conscience. Comment le mécanisme pervers peut déformer la nature humaine ! Une personne qui a été persécuté sans raison préférera apprécier le persécuteur et aider à persécuter les autres. J’étais si triste de voir ça.

Quand ma peine d’un an dans le camp de travail arriva à sa fin, ces policiers pervers devinrent totalement féroces. Ils me menottèrent à une chaise, et envoyèrent un groupe me crier dessus et me battre constamment durant des jours. Aussitôt que je m’endormais, ils devaient me pousser et me donner des coups de pieds. Spécialement, ils me donnaient des coups de pieds sur l’avant du tibia et cela provoquait beaucoup de saignements. Ensuite, ils m’imposaient des punitions physiques. Un groupe de jeunes criminels de l’équipe des jeunes me forçait à m’accroupir dans la posture des soldats de l’armée. J’étais accroupi avec 15 cm de distance entre mes deux pieds, avec la plante de l’arrière du pied touchant le sol et soutenant le poids entier, mes chevilles et l’arrière de mes pieds ne sentaient plus rien quand j’étais accroupi dix heures par jour. Un an après avoir été relâché du camp de travail, mes chevilles et mes pieds étaient toujours engourdis.

Quand j’étais dans le camp de travail de Xin’an, différentes équipes étaient chargées de ma transformation. Durant la dernière période j’étais dans la quatrième équipe qui était la plus perverse et qui annonçait que personne n’échapperait à la transformation. Le chef d’équipe appelée Lijirong She s’est adressé à moi une fois, me faisant passer un sale moment. Je savais qu’elle faisait toutes sortes de mauvaises choses car elle avait été un jour sur le journal et avait été récompensé pour avoir « transformé » ceux qui pratiquent le Falun Gong. Je savais qu’il y avait tant de crimes derrière sa « prouesse » de « transformation ». Elle parlait avec une voix douce et un sourire. Je me demandais de quelle manière plus tard elle allait devenir méchante. Ce qui me surprenait était qu’elle restait toujours très douce et souriante quand elle demandait aux voyous de me torturer. C’était le policier pervers le plus hypocrite que j’avais jamais vu. C’était le plus pervers. Cela souillait le monde humain. Comment la douceur et le sourire pouvaient encore représenter la beauté dans le monde en dissimulant un monde intérieur d’une telle violence? Comment pouvions-nous distinguer le bien du mal ?

Plus tard ils trouvèrent que je ne pouvais être transformé et ainsi ils fabriquèrent quelque chose pour prolonger ma peine. Alors ils décidèrent de me transférer à un autre camp, et ainsi me retirèrent les gens qui me tourmentaient, m’envoyèrent dans une cellule d’isolement et m’ordonnèrent d’évacuer toutes les ordures du camp. Un jour on me demanda d’assister à un entretien, un entretien qui me rendait malade. Elle commença à parler doucement, comme « Tout est fait pour votre bien », avec cette douceur et ce sourire. Je savais alors qu’elle devait tourmenter les gens sans en être affecté. J’ai regardé fermement la perversité derrière sa peau humaine avec dédain.

Certains non pratiquants pourraient dire: “Pourquoi ne pas dire que tu ne pratiquera plus, et qui s’inquiètera si tu pratique une fois sorti. » De telles personnes ne peuvent comprendre à quel point leurs pensées sont mauvaises ! Ce n’est pas une chose si simple. Si tu le dis une fois, cela fera que tu le diras à chaque fois, alors on te demandera d’en parler à la TV et dans les journaux. Si tu fais ainsi, on te demandera de transformer les autres et de les tourmenter. Si tu ne peux plus le faire, on te fera encore un lavage de cerveau. Si tu fais toutes ces choses, tu ne seras plus toi-même, mais tu deviendras aussi pervers que les policiers. Des gens sont torturés au point d’avoir une dépression nerveuse. J’ai également fait quelque chose contre ma volonté mais j’ai fait de mon mieux pour endurer la souffrance. Si ce n’était pas pour « Vérité Compassion et Tolérance » qui me renforçait, j’aurais été détruit par la haine envers eux. Parfois je ne pouvais dormir à cause de telles émotions mais je me disais je devais rester rationnel et pacifique.

Si cela avait été juste des ressentiments personnels ou juste une persécution physique, j’aurais excusé ces policiers pervers qui m’ont personnellement persécuté, qui ont donné une permission tacite à la persécution, qui ont comploté et incité la persécution envers moi, ainsi que leurs officiers supérieurs. Mais ce n’est pas ça. Cela détruit et piétine la nature humaine, la conscience, et la croyance juste. Je préférerais oublier tout cela. S’ils pouvaient arrêter les crimes et le maquillage des pertes, je les excuserai aussi. Mais ils continuent toujours les crimes. Bien que ce soit des ordres venus d’en haut, n’importe quelle personne avec un peu de conscience humaine n’aurait pu faire une telle chose. Ce sont eux-mêmes qui ont choisi de faire leurs actes pervers aussi doivent-ils prendre la responsabilité pour cela. Pour des policiers pervers tels que Lijirong du camp de travail de Xin An, Jianghaiquan dans le camp de travail de Tuanhe et les autres policiers qui sont actifs dans la persécution du Falun Gong, je suis prêt à dépenser toutes mes économies et mon temps pour enquêter sur tous leurs crimes envers les autres pratiquants du Falun Gong et les faire connaître au public. Nous utiliserons tous les moyens légaux pour exposer les crimes commis contre l’humanité, et les punir selon la loi.[...]

Traduit de l'anglais:
www.clearharmony.net/articles/189912/15080.html

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.