J’aime beaucoup parler aux gens du Falun Gong. La plupart du temps, mieux vaut ne pas essayer trop volontairement mais plutôt laisser les choses suivre leur cour naturel. En voici un exemple :
Le 19 novembre 2002, j’étais invitée par le groupe local d’Amnesty International de Mönsterås dans le sud est de la Suède, pour leur parler du Falun G ong. Ils avaient déjà pensé à m’inviter depuis le printemps, au moment où mon mari avait été emprisonné pendant 5 jours pour avoir fait appel pour les droits de l’homme des pratiquants de Falun Gong en Chine, mais ce n’est qu’en novembre qu’ils ont fini par le faire. Il y avait huit dames d’âges différents dans le groupe et elles me dirent qu’elles avaient entendu parler et lu des choses à propos du Falun Gong, certaines mauvaises d’autres bonnes, et qu’elle voulaient maintenant découvrir les faits réels.
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Les dames avaient beaucoup de questions, telles que , « Pourquoi la Chine trouve-t-elle le Falun Gong si dangereux ? » et « Pouvez vous nous expliquer le symbole du Falun Gong ? » Je leur ai dit que lorsque la persécution a commencé il y avait plus de pratiquants de Falun Gong que de membres du parti communiste et que le dictateur chinois en avait été jaloux. Je leur ai dit que le swastika est un très ancien symbole. Quelqu’un dans le groupe avait déjà entendu qu’il avait été souvent considéré comme un symbole de chance ou un symbole du soleil. Lorsque le groupe d’Amnesty apprit les détails de la persécution du régime de Jiang, ils ont pensé que c’était terrible et ont discuté du systèmes social en Chine. Ils ont demandé comment la Chine pouvait agir ainsi et être encore autorisée à accueillir les Jeux Olympiques de 2008. Je leur ai dit que la Chine ne montrait au monde que ce qu’il voulait voir.
Une jeune femme était particulièrement intéressée et elle posa beaucoup de questions. Avant que nous ne rentrions, elle demanda si je serais intéressé de visiter sa classe dans un collège éducatif pour adultes et leur parler du Falun Gong. Deux semaines plus tard mon mari et moi-même nous y rendîmes. C’était une classe de prévention des maladies et en même temps ils parlaient du sens de la vie et de choses similaires. C’était donc un moment très approprié pour leur parler du Falun Gong. Ils étaient intéressés à découvrir les méthodes de la pratique et nos expériences personnelles de « cultivation. »
Nous commençâmes avec une brève introduction sur ce qu’est le Falun Gong et comment sa popularité s’est rapidement accrue en Chine. Puis nous leur avons enseigné les exercices et la plupart d’entre eux ont eu de bonnes sensations. Ils ont ensuite posé certaines questions. Ils paraissaient ouverts et curieux. Ils ont demandé quels genres de changements nous avions expérimenté en pratiquant le Falun Gong et comment nous menions nos vies quotidiennes. Mon mari leur a dit comment il vivait auparavant : qu’il voyageait beaucoup et travaillait dans différents pays pendant cinq ans environ et était très affairé et que le Falun Gong avait changé sa vie et qu’il était devenu beaucoup plus calme.
Le professeur était aussi très intéressé et avait des questions à poser. Parmi d’autres choses, mon mari parla de Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Gong) et de ses enseignements et toucha à des questions telles que les capacités supra normales, et qu’en faisant de mauvaises choses comme blesser les gens et leur nuire, on acquérait du karma. Le karma est un substance noire. En faisant de bonnes actions et en endurant des épreuves on acquérait une substance blanche, la vertu. Ces substances suivront la conscience principale qu’on considère immortelle dans la communauté de la « cultivation », lorsque le corps physique meurt il se réincarne avec des deux substances dans la prochaine vie. Le professeur trouva cette manière de pensée très intéressante, considérant la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine : « dans ce cas, qu’est-ce que la persécution ? Vertu ou karma ? ils comprirent que la persécution est mauvaise.
Mon mari mentionna également le fait que Maître Li Hongzhi parle de cause et d’effet. Il y a une cause plus profonde derrière toutes les maladies et les épreuves que l’homme rencontre. Un autre étudiant demanda alors, « cela signifie-t-il que vous méprisez les gens qui sont malades ou handicapés parce qu’ils ont fait quelque chose de mal, puisqu’ils souffrent comme ça ? » Ce n’est pas ça » mon mari expliqua et continua, « vous devez être honnête, bienveillant et avoir de la compassion pour tous et toujours suivre Vérité, Compassion et Patience dans tout ce que vous faîtes ! » La classe fut très intéressée et apprécia beaucoup notre visite.
Quelques semaines plus tard, je découvris que le groupe Amnesty de Mönsterås avait deux nouveaux cas. Ce sont deux sœurs qui pratiquent le Falun Gong et ont été arrêtées avant que la persécution ne commence parce qu’on vendait des livres de Falun Gong dans leur librairie. Les activités du groupe Amnesty consistent à écrire des lettres aux autorités concernées pour leur dire que le monde n’ignore pas ces deux cas. De cette façon, ils font pression sur les autorités chinoise pour faire relâcher les deux sœurs. Des membres du groupe étaient étonnés que ceci se soit produit juste après ma visite d’information.
Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200302/10509.html
Published : Tuesday, 25 February 2003
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