Aller à Beijing avec des pensées droites

J’étais un homme d’affaires avant de commencer à pratiquer le Falun Gong. Ma santé s’était détériorée après de nombreuses années passées à lutter pour mes intérêts personnels. J’avais souvent des maux d’estomac, et chaque année, je devais combattre une grave infection pulmonaire à l’aide de piqûres et de médicaments. Lorsque cela s’est empiré, je ne pouvais que rester au lit. J’ai eu la chance d’obtenir la Loi en novembre 1996. Toutes les maladies qui m’avaient torturé pendant des années ont rapidement disparu. Pendant les six dernières années, je n’ai pas eu besoin de prendre de médicament ni de me faire faire des piqûres. Plus important encore, les principes du Falun Dafa m’ont enseigné comment devenir une personne noble. En ce qui concerne mes affaires, j’ai arrêté de lutter pour mes intérêts personnels et me suis imposé un haut standard pour moi-même, celui de toujours considérer mes clients d’abord. Ceci m’a permis de gagner le respect de ma famille et de mes clients.

Le 20 juillet 1999, le régime de Jiang a commencé de persécuter le Falun Dafa. Rempli de confiance envers notre gouvernement et fort du désir de faire part de la véritable histoire du Falun Gong grâce à mes expériences personnelles, je suis allé à Beijing pour faire appel pacifiquement afin que cesse la persécution. J’ai été kidnappé et détenu au centre de détention local.
In October 2000, I went to Beijing to appeal again. When I arrived at Tiananmen Square on the second morning, there were many uniformed and plainclothes policemen with police vans everywhere. I left the square and went to the Appeals Office of the State Department and found that the corrupt police controlled it. I thought I shouldn't let the police know I am a practitioner and arrest me before I have a chance to talk to the leaders of the Appeals Office. Many thoughts emerged, and I finally took a bus home. [...]
En octobre 2000, je suis allé à Beijing pour faire appel de nouveau. Lorsque je suis arrivé à la place Tiananmen le second matin, il y avait de nombreux policiers en uniforme et d’autres en civil avec des fourgons partout. J’ai quitté la place et suis allé au Bureau des Appels du Service de l’Etat et ai réalisé que la police corrompue le contrôlait. J’ai pensé que je ne devrais pas dire à la police que je suis un pratiquant et les laisser m’arrêter avant que j’ai la chance de parler aux dirigeants du Bureau des Appels. De nombreuses pensées ont émergé et j’ai finalement pris un bus pour rentrer à la maison. Maître dit : «

Le 29 août 2001, je suis allé à Beijing pour la troisième fois. Le bus que j’ai pris s’est embourbé en chemin dans un grand trou boueux. J’ai pris conscience que ceci n’était qu’une interférence. Le bus a finalement été sorti de la boue par deux autres véhicules, et je suis arrivé à Beijing. J’ai fait une bannière d’un mètre de long et trente centimètres de large. J’ai écrit les mots de vérité sur la bannière, l’ai cachée sous mes vêtements, et ai marché vers la place Tiananmen. J’ai regardé le ciel bleu et ai dit « Maître, je suis en retard mais je vais faire de mon mieux ». Je me suis assis près des mâts des drapeaux nationaux et ai émis la pensée droite (utiliser des pensées justes pour se purifier et purifier l’environnement. Ceci peut être considéré comme une sorte de méditation) avec un cœur pur. J’ai regardé autour de moi et ai vu de nombreux touristes face au Mémorial. J’ai marché vers les touristes, ai sorti la bannière et l’ai tenue au-dessus de ma tête. J’ai crié deux fois «Falun Dafa est bon !» « Falun Dafa est la Loi juste ! » « Rétablissez le nom du Falun Dafa et rétablissez le nom de notre Maître ! ».
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Cinq ou six policiers en civil sont venus vers moi de toutes les directions. J’ai continué de crier tout en courant. A ce moment-là, les fourgons de la police et les policiers m’ont entouré. Ils m’ont arraché la bannière des mains et l’ont jetée par terre. J’ai parlé aux touristes qui s’étaient rassemblés pour regarder : « Vous devez vous souvenir que Falun Dafa est bon ! Votre futur sera brillant si vous vous en souvenez ». La police m’a écrasé la tête contre le sol, m’écorchant le visage. On m’a poussé dans un fourgon et emmené au poste de police. J’ai pensé que j’avais fait ce que j’avais pensé faire et que je partirai certainement indemne. Je ne pouvais tout simplement pas accepter la persécution des forces anciennes. La police m’a demandé d’où j’étais. Je leur ai dit « je suis un pratiquant de Falun Dafa et je ne peux pas vous dire d’où je suis. Si je vous le disais, ma famille et mes amis, et même la police locale seraient impliqués ». Je les ai vu jeter la bannière au sol, alors je l’ai ramassée et mise sur une chaise. Deux policiers marchèrent vers le policier qui écrivait quelque chose, afin de lire ce que je leur avais écrit. Ils me tournaient le dos. Il y avait aussi un policier armé qui me gardait, et de nombreux policiers qui rentraient et sortaient de la pièce. Soudain, il n’y a plus eu que trois officiers dans la pièce plus un qui lisait des documents. Personne n’a fait attention à moi. Je me suis calmement levé et ai rapidement quitté la pièce à grandes enjambées et ai ensuite commencé à courir.

A l’entrée du bâtiment, il y avait deux personnes qui discutaient. Je les ai ignorés et ai continué de courir. J’ai changé de direction en rentrant dans un magasin. Le policier qui me poursuivait est passé devant le magasin en courant. Je suis sorti du magasin et suis rentré dans un restaurant occidental. Il y avait toujours de nombreux policiers qui couraient dans ma direction. J’ai pensé que ce n’était pas un bon endroit où je devais rester, alors je suis sorti du restaurant. Un bus arrivait et s’est arrêté le long du trottoir. La porte s’est ouverte comme si j’étais accueilli. Je suis calmement monté dans le bus. Après plusieurs arrêts, je suis calmement descendu du bus. Je suis rentré chez moi le soir même.

Lorsque je suis rentré à la maison, j’ai pris conscience que je n’avais pas eu d’ attachement à la peur, il n’y avait donc aucune excuse pour que je sois persécuté, et tout s’en était suivi naturellement. J’espère que tous les pratiquants prendront la Loi (se réfère ici aux principes du Falun Gong) comme Maître et avanceront ensemble. J’ai évoqué ci-dessus ma propre compréhension. N’hésitez pas à me signaler ce qui est incorrect.