Un pratiquant de Dafa, Tian Suohai, survit à quatre ans de torture

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Nom : Tian Suohai (田锁海)
Genre : Homme
Âge : Inconnu
Adresse : Canton de Zhenyuan, province de Gansu
Profession : Inconnue
Date de la dernière arrestation : Mai 2004
Dernier lieu de détention : Prison de Lianzhou (兰州监狱)
Agglomération : Lianzhou
Province : Gansu
Persécution endurée : Détention, torture, contrainte physique, menotté et suspendu, maison saccagée, extorsion, passage à tabac, condamnation illégale, travail forcé, gavage.


Le pratiquant de Dafa Tian Suohai, du canton de Zhenyuan, province de Gansu a été arrêté en 2004. Il a été brutalement torturé alors qu’il était détenu au commissariat de police local et a été illégalement condamné
à quatre ans dans la prison de Lianzhou.


Torture brutale après l’arrestation

En mai 2004, six pratiquants de Dafa ont été condamnés puis envoyés en camps de travail ou en centres de détention, alors que dix autres ont été soumis à des amendes.

La persécution a été contrôlée par le " Bureau 610 " du canton et les ordres exécutés par le bureau de sécurité publique. Le directeur du bureau 610 était et est encore Gou Guangchan et le sous-directeur du bureau de la sécurité publique Lu Yadong, encore à ce poste. Lu Zhengpin est le directeur du bureau de sécurité nationale.

Le 18 mai 2004, Tian Suohai rentrait du marché, quand la police de la ville de Linjing l'a arrêté. Quand sa famille est allée au commissariat de police et a demandé où il était, la police leur a dit de le chercher au bureau de sécurité publique du canton.

Cette nuit là, la police a commencé à torturer M. Tian Suohai. Ils ont utilisé le " banc du tigre 610 " puis la méthode connue sous le nom de « quatre chevaux écartelant le corps » (chaque main est menottée, puis attachée avec une corde ; la corde est également attachée à chaque cheville ; quatre personnes tiennent les cordes, tirant dans les quatre directions différentes et le corps est étiré et soulevé). Il s'est immédiatement évanoui sous la douleur atroce et quand il a repris conscience, il s'est retrouvé gisant par terre, incapable de faire un mouvement.

La police a utilisé des cigarettes pour brûler les jambes de M. Tian, l’amenant à se cogner la tête de douleur sur le sol en béton. Plus tard, il a été transféré au commissariat de police du canton de Zhenyuan, où ils l'ont suspendu en utilisant des menottes pendant trois jours et nuits. Lorsqu’il a été libéré, M. Tian avait perdu toute sensation dans ses mains et elles étaient gonflées, noires et pourpres.


Maison saccagée

Les policiers impliqués dans le pillage du domicile de Tian Suohai étaient Li Guoming, Lu Zhengpin du Bureau de sécurité national du canton de Zhenyuan, et secrétaire du parti du village. Ils ont mis la maison sans dessus dessous, cassant tout et fouillant jusqu’au poulailler ! Quand l'épouse de M. Tian Suohai a tenté de les arrêter, ils l'ont physiquement maltraitée jusqu'à ce qu'elle s’évanouisse et doive être emmenée à l'hôpital. Ils ont occupé la maison de 11H00 jusqu'à 22H00, emportant des biens personnels tels qu'un chariot à trois roues, une moto, un téléphone portable, la carte d'identité de M. Tian, et son permis de conduire.

M. Tian Suohai a été transféré dans un centre de détention le troisième jour et interrogé à répétitions. Un policier du nom de famille de Tang l’a blessé à la poitrine, lui fracturant les côtes de sorte qu'il pouvait à peine respirer ou marcher. Il a été détenu au centre de détention du canton de Zhenyuan pendant 11 mois puis condamné à quatre ans dans la prison de Lanzhou.


Travail forcé dans la prison de Lanzhou

Dans la prison de Lanzhou, Tian Suohai a été forcé d'éplucher deux grands sacs d'ail quotidiennement. S'il ne pouvait pas finir, il n'était pas autorisé à dormir, ainsi quand les lumières étaient éteintes à 22H00, il devait éplucher à la lueur d'une chandelle. Parfois il travaillait jusqu'à 2 heures du matin et devait alors se lever à 4 heures pour recommencer à travailler. Il y avait plus de trente personnes travaillant et vivant dans une même cellule dans une terrible puanteur, et livrés aux puces. Les gens devaient dormir étroitement serrés, comme des sardines. Ils devaient apprendre les règles et les règlements de la prison par coeur. Un jour M. Tian travaillait en position de méditation assise et les gardes ont donné l'ordre aux détenus de le battre, lui blessant le dos.

Après une période, M. Tian Suohai a été envoyé au bataillon numéro 3, où le directeur Li Wen, les directeurs adjoints Ren Hongjun et Liu Xiaojun l'ont menotté pendant plus de 24 heures et l'ont privé de sommeil. Il n'a pas été autorisé à aller aux toilettes et les détenus prenaient sa nourriture et tout ce qu’il avait à lui.

Les gardes ont suspendu M. Tian par ses menottes plusieurs fois. Il a crié « Falun Dafa Hao ! » (Falun Dafa est bon !) Les gardes l'ont emmené dans une autre pièce, l'ont menotté à tuyau de chauffage et soumis aux décharges de matraques électriques. M. Tian Suohai a perdu connaissance sous la douleur. Il était couvert de cloques, blessé à la tête, hagard, pouvait à peine marcher et était incontinent. Les gardes l'ont menacé et lui ont dit de ne rien dire à personne au sujet de la torture.

Afin de mettre fin à la persécution, M. Tian Suohai a entamé une grève de la faim, mais les gardes ont commencé à le gaver brutalement. Ils lui ont délibérément causé davantage de douleur en remuant le tube servant à le gaver dans son oesophage. Quand il s'évanouissait, ils le réveillaient et continuaient la torture. M. Tian a longtemps souffert par la suite de sérieux maux d’estomac et vomissait dès qu’il essayait de s’alimenter.

Finalement, en mai 2008, après quatre longues années de persécution brutale, M. Tian a été relâché.


Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/6/19/225637.html

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