Un pratiquant français raconte sa découverte et ses trois années d'expérience dans la pratique du Falun Gong

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Ce témoignage a pour but d’expliquer à mes amis et à tous ceux qui le liront ma découverte et ma démarche de plus de trois ans en pratiquant le FALUN GONG.

Mon approche initiale du Falun Gong a d’abord été d’assouplir mon corps physique et en même temps de rééquilibrer mon corps énergétique selon les traditions ancestrales chinoises de ce que l’on appelle Qi Gong En effet, je souffrais depuis vingt ans de sérieux problèmes de dos comme la plupart des membres de ma famille. Je ne connaissais rien de la voie spirituelle du Falun Gong, et j’avais seulement rencontré un médecin traditionnel chinois qui avait soigné ma compagne. J’ai appris que ce dernier enseignait un nouveau Qi Gong, et j’ai donc pratiqué les exercices pendant quatre mois avec enthousiasme, aux vues des très bons résultats obtenus. J’ignorais encore tout de l’enseignement de Maître Li Hongzhi.

De plus, en tant que pratiquant de la méditation, j’ai trouvé très vite dans les exercices un support « extra-ordinaire » qui m’encourageait à continuer la méditation. Avant, en raison de mes problèmes de dos, je ne pouvais pratiquer que la méditation en position agenouillé en tailleur, sur un tabouret de 14 cm de haut.

Après quatre mois, j’ai pu méditer assis en tailleur directement sans aucun coussin et tenir 30 à 45 minutes. Toutes mes douleurs de dos ont complètement disparu, ce que je n’aurais jamais cru possible me concernant, car j’ai été bloqué complètement deux fois. Au début, en faisant les quatre premières séries d’exercices, j’ai souvent eu l’impression désagréable de recevoir des élastiques dans le dos (comme lorsque les étudiants se font des blagues en cours). Aujourd’hui, je continue de pratiquer le Falun Gong qui m’apporte une grande paix intérieure, cette pratique permettant de cultiver le corps, mais aussi de cultiver l’esprit.

Ma découverte et ma lecture de Zhuan Falun (l’ouvrage de Maître Li Hongzhi) fût un mélange d’incrédulité, de méfiance, d’incompréhension, tout en appréciant l’humour de cet enseignement dans lequel je retrouvais l’essentiel du bouddhisme. Ce texte dont le sens profond est déjà difficile d’accès, traduit du chinois en français dans un style « brusque » mal tourné, montre la difficulté de rendre la spécificité de la langue chinoise dans nos langues occidentales.

C’est après avoir vu les cassettes vidéo des conférences que Maître Li a données en Chine de 1992 à 1994 que j’ai compris. Le livre est la somme de neuf conférences données à des pratiquants chinois en Chine, ce qui en explique le ton et les expressions… Aujourd’hui, je ne saisis sûrement pas tout ce qu’il dit, mais je sais, je vois l’essentiel de ce qu’il veut faire passer : si l’on pratique les exercices et que l’on ouvre son cœur au travail sur le « Xinxing », la nature de l’esprit comparable à ce que les lamas tibétains nomment « Lodjong » (l’esprit de l’éveil et l’ouverture du cœur), il se passe une vraie dynamique spirituelle et physique, comme il est dit dans l’enseignement : « La Loi agit sur l’homme ». Mais ce n’est pas tout, la vie d’un pratiquant est régie par la qualité caractéristique de l’univers « Vérité, Compassion, Patience ». En même temps, le pratiquant s’efforce de considérer l’autre avant lui-même.

L’ambiance lors des rencontres avec d’autres pratiquants est très chaleureuse, en rappelant que puisqu’il n’y a pas d’adhésion, ni aucune cotisation, on ne connaît souvent même pas le nom ni le prénom des participants, et ça n’a aucune importance. Ces pratiques en groupes se font dans les parcs, chez des particuliers et dans des salles gratuites comme les centres sociaux. Cet enseignement qui se doit d’être éloigné de tout intérêt mercantile, de toute hiérarchie, de tout pouvoir interne, est habité d’une dynamique intérieure positive d’une efficacité de déblocage énergétique étonnante.

Pourtant, en France particulièrement, la situation médiatique a jusque là repris, souvent mot à mot les virulents communiqués du gouvernement chinois contre le Falun Gong, sans jamais aller en étayer les arguments et les faits auprès des pratiquants français. Et l’opinion française est encore en partie influencée par l’intoxication du gouvernement chinois, ce qui tend à entretenir tous les clichés sectaires.

Le paroxysme de la désinformation est atteint avec ce film macabre montrant la soi-disant immolation par le feu de pratiquants de Falun Gong, lors du nouvel an chinois 2001. Si les médias français avaient pris le temps de visionner au ralenti le film de la TV chinoise et de comparer les faits présentés avec la réalité de la situation sur la place Tian An Men, ils auraient vu plusieurs incohérences dans ce « scénario abject et inhumain » jeté à la vindicte populaire… Les pratiquants de Falun Gong en Chine ne sont malheureusement pas les seuls à être victimes de la répression du gouvernement chinois.

Malgré cette pression, les pratiquants français se doivent d’éclaircir et de rectifier les faits autour d’eux, afin que les médias français constatent la position paisible, non violente et apolitique des membres de ce mouvement, car en tant que pratiquants du Falun Gong, nous n’avons aucune revendication sociale ni politique.

En l’occurrence, nous ne réclamons que l’application des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen, régis par la constitution française et tous les adhérents à l’ONU, que la Chine a signée.

Ce raccourci de mon expérience personnelle est un simple témoignage pour ceux et celles qui voudront le lire, espérant qu’ils pourront expérimenter par eux-mêmes la pratique du Falun Gong, comme tous les enseignements du Bouddha nous y invitent : « Connais-toi toi-même… »

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