Cultiver en travaillant aux reportages de Shen Yun 2019

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Bonjour vénérable Maître, bonjour compagnons de pratique !


Je m’appelle Mary, je suis du Royaume-Uni. J’ai obtenu la Loi en Chine en 1996.


Ces 10 dernières années, j’ai fait des reportages sur Shen Yun dans certains pays d’Europe. Après que Shen Yun ait augmenté ses compagnies à 5, fin 2016, j’ai commencé à participer aux reportages d’Amérique du nord, après quoi ma charge de travail n’a fait qu’augmenter d’année en année. Je suis allée dans de nombreuses grandes villes des Etats-Unis, au Canada, au Mexique, en Israël et dans quelques pays d’Europe.


Depuis le premier jour de la dernière tournée mondiale de Shen Yun, le 12 décembre, jusqu’à la dernière représentation le 12 mai, il m’a fallu quasiment 6 mois de participation pour produire plus d’une centaine de reportages, tandis que l’équipe entière écrivait plus de 600 articles.


En tant que journaliste pour Shen Yun, j’ai pu être témoin de précieux moments de l’histoire, spécialement dans certaines villes internationales. J’ai personnellement été témoin de la gratitude des êtres après avoir obtenu le salut, vu l’honneur de voir leurs vœux accomplis, d’écouter et de recueillir leurs mots sincères. Cela a été une opportunité précieuse que le Maître a donné à tous les êtres et à ses disciples. Merci Maître.


"Éprouver le corps et la volonté"

Au cours des années, la perversité a produit différentes sortes d’interférences m’empêchant de faire les reportages, telles que le mauvais temps, les perturbations dans les transports, être retenue aux frontières, coincée dans l’ascenseur, et même un vol qui a dû faire demi-tour suite à un problème de moteur au décollage.


Mes voyages dans les pays occidentaux ont été laborieux. Pour éviter les embouteillages, il fallait parfois se rendre à la salle de spectacle dès le matin, et quand le spectacle prenait fin, le temps de retourner chez moi, il faisait déjà jour. C’était ainsi lorsque j’ai commencé à écrire les articles. Toutes les interviews devaient être peaufinées et publiées. L’équipe du back-office et les rédacteurs du siège devaient être prévenus. La plupart du temps, l’article qui ferait la Une devait être rédigé aussi.
Ce à quoi je fais référence par " éprouver le corps ", associé au stress du travail de journaliste, jour et nuit, sans compter les autres formes de pressions et d’exigences, faisaient de ce travail un vrai défi.


Cependant, les problèmes mentionnés n’ont pas semblé être les questions les plus importantes ces dernières années. Les problèmes majeurs ont été les tests de xinxing rencontrés dans le travail. Parce qu’ " éprouver l’esprit et la volonté est le facteur crucial pour élever vraiment son niveau. "(Zhuan Falun, 4e leçon), ce n’est pas la matière en elle-même.


Quelqu’un m’a demandé si me déplacer pendant des mois pour faire des reportages était très fatigant pour moi. Pour être honnête, rester à travailler très tard et faire ces voyages n’a pas été si fatigant, mais ça a été plutôt tous ces attachements et cœurs humains que je n’avais pas enlevés. C’était ça qui m’a paru très fatigant. Ce cœur humain persistant et non rectifié représente en fait des substances bien réelles dans les autres dimensions. Cela a mis beaucoup de pression sur les pratiquants, les rendant exténués, inefficaces et incapables de progresser.


Lorsque Shen Yun a commencé sa tournée l’an dernier, j’étais hésitante parce que j’allais devoir rencontrer toutes sortes de désagréments dans mes déplacements. Si je travaillais à la maison, j’aurais plus de confort. En étudiant le Fa, le Maître m’a éveillée. " Tu as de nombreux attachements à abandonner, tu dois partir vagabonder. " (Zhuan Falun, 8e leçon), de cette façon ma première pensée n’a jamais pris racine.


Le voyage à Paris cette année a été très enrichissant pour moi. Des compagnons de pratique ont à nouveau pointé en moi, et sans ménagement, que j’étais dans un rapport de compétition. Cela me poursuivait depuis de nombreuses années. Je savais bien que cela provenait de la jalousie et de l’attachement à soi. C’était une déviation profondément enracinée des forces anciennes qui se manifestait encore dans ma dimension et de là provenaient les diverses insatisfactions et obstacles dans ma vie et mon travail.


J’avais identifié ces attachements avant et j’essayais de les surmonter, mais je n’avais jamais eu une compréhension si profonde qu’à Paris, où j’ai décidé de véritablement éliminer cet attachement. Le même jour, j’ai eu des symptômes de diarrhée alors que je n’avais eu aucun maux d’estomac avant. Je savais que c’était le Maître qui purifiait mon corps. " Lorsque votre xinxing se sera élevé, la matière de votre corps se transformera " (Zhuan Falun, 1re leçon).


Changer ma perspective, briser l’interférence

Il y avait beaucoup de personnes de haut niveau venant voir le spectacle dans les villes internationales. Beaucoup d’entre eux avaient des relations économiques ou politiques avec les communistes chinois. J’ai compris que les interviewer était une façon pour le Maître d’être miséricordieux en leur donnant une chance de pouvoir valider Dafa et se valider eux-mêmes à un moment critique de l’histoire. En tant que journaliste sur le terrain, je peux vraiment ressentir la difficulté de sauver les êtres alors que les forces anciennes sont en train d’ "agripper les gens "


Lors d’une interview dans une ville américaine, la perversité a provoqué des perturbations à l’extérieur de la salle de spectacle. Certains mécènes dans la salle n’ont pas répondu aux interviews ou sont restés anonymes. À ce moment-là, on pouvait vraiment sentir la bataille entre le bien et le mal. Une pratiquante de l’équipe du backstage a aussi mentionné qu’elle pouvait ressentir la tension dans l’air alors qu’elle était au Royaume-Uni. Alors qu’elle faisait la transcription, ses doigts étaient raides et ne fonctionnaient pas bien. Les deux auteurs des articles étaient aussi interférés par le karma de maladie. L’une avait un terrible mal de tête et l’autre ne pouvait qu’écrire à une vitesse très lente.


Il faut mentionner que la promotion de Shen Yun 2018 en Italie a fait une percée. En plus, les organisateurs ont attaché beaucoup d’importance aux reportages et avaient invité de nombreux VIP. Il y a eu des interférences pendant le spectacle, que ce soit le journaliste qui avait des problèmes à l’hôtel, ou qui avait pris le mauvais train. Il était évident que la perversité provoquait encore de soi-disant interférences en Europe dans sa lutte finale. La veille de mon départ pour Rome, le Royaume-Uni connaissait un rare épisode de forte neige. Je suis restée longtemps bloquée entre le verglas et la neige. Il n’y avait aucune navette pour l’aéroport et les taxis n’osaient pas faire la course. J’ai finalement réussi à rejoindre l’aéroport. Plus tard, j’ai appris que le Maître aurait félicité nos reportages à Rome.


Parce que nos interviews sont très différentes de celles des médias ordinaires, certaines personnes interrogées ont été affectées par la perversité et d’autres situations se sont greffées. Les années précédentes, le PCC prenait aussi en photo nos journalistes, donc j’avais toujours en tête de protéger mes données personnelles. J’essayais toujours de faire parler le spectateur de lui, rarement je lui parlais de moi.


Cette année au Royaume-Uni, le Maître compatissant a dit que cette Grande Loi était la plus droite (ce n’est pas les mots exacts). Je me suis soudain sentie soulagée, pensant que si je m’inquiétais que le spectateur soit perturbé par la perversité, alors n’était-ce pas suivre l’arrangement des forces anciennes ? Ce que nous étions en train de faire était ce qu’il y a de plus droit. Comment pouvons-nous ne pas avoir une approche digne ? J’ai senti que le Maître avait pris sur lui beaucoup de choses à ma place. De nombreuses choses liées à l’auto-protection avaient été enlevées. Mon cœur s’est immédiatement senti plus rayonnant, avec plus de confiance droite et tout mon corps se sentait léger.


Cette année, pour certaines raisons, il n’y avait qu’un seul journaliste pour assurer tous les reportages des spectacles de Shen Yun au Royaume-Uni. Alors qu’une seule personne devait réaliser toutes les interviews d’une vingtaine ou d’une trentaine de spectacles, un pratiquant m’a dit : " Quelle pression tu as ! ", mais pour être honnête, je n’ai pas ressenti autant de pression à ce moment-là, parce que Maître a dit " la peur est aussi une forme d’attachement". (Zhuan Falun, 6e leçon)


Parfois je pense que ce qui peut inquiéter le journaliste, c’est d’avoir peur de ne pas pouvoir surmonter les pressions ou de ne pas pouvoir assurer une interview. Maître a dit : " Vous croyez avoir guéri des malades, les gens vous appellent maître de qigong, vous êtes aux anges, vous êtes incroyablement content de vous. N’est-ce pas là un attachement ? Lorsque vous n’avez pas guéri un malade, vous baissez la tête, déprimé. N’est-ce pas à cause de votre attachement au renom et à l’argent ? " (Zhuan Falun, 2e leçon)


Réciter le Fa

Au printemps 2017, je me suis décidée à réciter Zhuan Falun. Pendant longtemps, je passais au moins 5 heures par jour à le réciter et parfois même 7 ou 8 heures par jour. Au bout d’un an et demi, vers octobre 2018, je pouvais arriver à réciter 10 pages par jour. Lorsque mon état était bon, je pouvais réciter tout le livre en un mois.


Dans le processus de réciter, je me suis éveillée à certains principes du Fa et j’en ai beaucoup bénéficié. Par exemple, l’histoire du bouddha Shakyamuni demandant à un de ses disciples de nettoyer la baignoire : j’ai profondément réalisé que je devais croire en Maître et dans le Fa.


Quand je récitais " les gens n’accordent d’importance qu’à la pratique et non à la cultivation " (Zhuan Falun, 1re leçon), j’inversais à chaque fois la phrase en " les gens n’accordent d’importance qu’à la cultivation et non à la pratique." J’ai immédiatement réalisé et compris que le Maître me montrait que je ne faisais pas suffisamment les exercices.


Pendant le processus de faire les reportages, dans un certain pays j’ai rencontré un conflit avec un compagnon de pratique. En surface, c’était comme si l’autre m’avait créé des obstacles qui avaient créé des difficultés dans mon travail ( que j’ai finalement réussi à surmonter). Après être rentrée chez moi, j’étais encore indignée et j’ai raconté à mon mari à quel point l’autre était ci et ça. Maître a utilisé ses paroles pour me rappeler : " Eh, tu y as été pour cultiver et pratiquer, pas simplement pour faire les choses".


Je n’avais toujours pas abandonné l’attachement. En lisant le Fa ce jour-là, Maître a dit : " Dès qu’il est endormi, quelqu’un arrive pour se mesurer au combat avec lui, si bien qu’il ne peut pas se reposer de toute la nuit. " (Zhuan Falun, 6e leçon). Même si, superficiellement, les autres vous voient comme fautif, en fait c’est parce que vous n’avez toujours pas abandonné ce cœur de conflit.
J’ai réalisé que réciter le Fa est aussi un processus de cultivation. Au début, lorsque je m’asseyais pour réciter le Fa, il y avait toutes sortes de perturbations. J’ai dû me détacher de mon côté impatient, trop empressée dans ce que j’étais en train de faire, sentant que j’étais occupée et n’avais pas de temps à perdre, et toutes ces interférences.


Après l’avoir récité plusieurs fois encore et encore, j’oubliais le Fa que j’avais réussi à retenir précédemment, cela commençait même à me désespérer. Quand serai-je capable de le réciter en entier ? Jusqu’à ce que je récite : " Certains vont frapper leurs mains ou leurs paumes contre un tronc d’arbre, d’autres vont frapper violemment une dalle en pierre avec leurs mains. Boum boum ! (…) À mesure qu’ils exercent le qigong, leur maître va leur donner l’enseignement et avec le temps, ils vont apprendre à déplacer leur qi. " (Zhuan Falun, 6e leçon). J’ai soudain réalisé que réciter était comme supporter des difficultés dans le monde humain. Après avoir fait travailler les cellules de mon cerveau pour le retenir en entier, je peux réussir à ce que de plus en plus de parties de mon corps s’assimilent complètement dans le Fa et finalement assimiler le tout.


Pendant les reportages aux États-Unis en janvier dernier, j’ai dû gérer toutes sortes de choses tous les jours, faisant souvent la navette entre les théâtres, les hôtels et les aéroports. Mon cœur n’était pas apaisé, mon temps était divisé partout, j’ai rarement eu un moment à moi, alors réciter est devenu difficile. Je n’arrivais pas à me concentrer donc je me suis mise à lire le Fa. Mais en rentrant chez moi en février, j’ai immédiatement réalisé que c’était un nouveau défi. Dans le passé, l’environnement chez moi était très calme donc je pouvais réciter le Fa, cependant dans un environnement compliqué je devrais encore persister, je devrais surmonter ces obstacles.


Pendant mon voyage en mars, une compagne de pratique travaillant sur les transcriptions m’a rejointe pour réciter le Fa. Toutes les deux avons décidé de faire le point chaque soir sur notre progression dans la récitation du Fa sur une base quotidienne. Un jour, elle m’a dit qu’elle avait rencontré un long passage et avait passé beaucoup de temps sans pouvoir le réciter correctement. Soit elle sautait un passage, soit elle ajoutait des mots, soit elle inversait les phrases. Bref, elle n’arrivait pas à le réciter entièrement.

Elle m’a dit que si elle n’avait pas dû m’en parler le soir, elle aurait presque abandonné. À la fin, elle a fait une percée et a pu réciter ce passage et a même mémorisé deux pages entières. Je lui ai aussi dit qu’elle m’avait aussi encouragée. Si je n’avais pas eu à lui rendre compte de mes résultats le soir, j’aurais également abandonné. Nous avons alors réalisé le principe dont parle le Maître qui est " Comparer l’étude, comparer la cultivation "("Cultiver réellement ", Hong Yin )


Le sourire de Maître est mon seul souhait

Je me suis parfois relâchée en faisant les reportages et j’ai même eu des doutes par le passé. En fait, je trouvais que beaucoup de journalistes luttaient dans leurs situations respectives. Ceux qui s’en sont sortis avaient surmonté leurs difficultés.


Par exemple, un journaliste devrait être une personne très curieuse et capable de parler, mais ce n’était pas dans mon caractère. D’habitude, je préfère restée effacée, dans un coin où personne ne me remarquera.


Lorsque l’on fait les interviews au théâtre, les spectateurs alentour peuvent regarder les journalistes, qui se tiennent debout sous les projecteurs. Cela m’a pris un long moment pour surmonter cet obstacle psychologique lors des interviews.


Par exemple, le nombre de clic vers nos reportages sur Shen Yun était relativement bas. D’habitude, je suis chargée de publier l’actualité internationale au sein du département édition. Chaque clic signifie gagner de l’argent pour le média, donc depuis longtemps je prête attention au nombre de clic.


Un jour, un compagnon de pratique de notre équipe de transcriptions m’a rappelé : " il doit exister un nombre de clics élevé dans une dimension plus élevée ! ". Soudain, j’ai réalisé ma faible capacité d’éveil. Les êtres du monde des interviewés devaient se disputer pour les lire. Si leur seigneur ou leur Roi avait une bonne attitude envers Dafa, comme ils devaient se sentir heureux !


Plus important, les reportages ont été demandés par le Maître. Même si dans l’univers entier, le seul à les lire était le Maître, c’était nécessaire de le faire en y mettant tous ses efforts ! Comme dans la chanson « Le sourire du Maître est mon seul souhait », j’ai trouvé que ma qualité d’éveil était vraiment mauvaise.


Ce jour-là, j’ai lu un article sur le site Minghui, à propos de souvenirs d’enseignement du Maître en Chine continentale. Le Maître avait demandé à chacun d’écrire un partage, que le Maître a lu un à un. J’ai soudain que regarder Shen Yun cette année était comme assister à une session de 9 conférences. Est-ce que les interviews que nous réalisions n’étaient pas un partage d’expérience similaire pour ces spectateurs ?


Comme les journalistes devaient se rendre au théâtre bien avant le début du spectacle, nous avons souvent été témoins du dur entraînement des danseurs de Shen Yun. Je pensais qu’ils étaient déjà tellement talentueux. Tellement talentueux qu’ils n’avaient pas besoin de travailler si dur. En fait, avant le début du spectacle, nous voyions parfois des danseurs continuer à se parfaire.


Le Maître nous a demandés d’apprendre de Shen Yun. Avec quel engagement travaillaient les danseurs et avec une coordination sans faille. Et pourtant, nous avions des failles dans notre projet… Nous en étions très loin.

C’est tout ce que je peux dire pour le moment et je le partage avec vous comme un encouragement.


Merci Maître, merci compagnons de pratique !


[Partagé au Fahui européen 2019 à Londres]

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