7e chapitre : La destruction de la famille (2e partie)

Le spectre du communisme n’a pas disparu avec la désintégration du Parti communiste en Europe de l’Est
 
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The Epoch Times sérialise une traduction du chinois d’un nouveau livre " Comment le Spectre du communisme gouverne notre monde" par l’équipe éditoriale des 'Neuf Commentaires sur le Parti communiste.'


5. Comment le communisme détruit les familles en Occident (suite)
b. Promouvoir le féminisme et rejeter la famille traditionnelle (suite)
c. Pervertir la structure familiale par l'homosexualité
d. Promouvoir le divorce et l'avortement
e. Utiliser le système d'aide sociale pour encourager les familles monoparentales
f. Promouvoir une culture dégénérée

6. Comment le Parti communiste chinois détruit des familles
a. L'éclatement des familles au nom de l'égalité
b. Utiliser la lutte politique pour monter les maris et les femmes les uns contre les autres
c. Utilisation de l'avortement forcé pour le contrôle de la population

7. Les conséquences de l'agression du communisme sur la famille


5. Comment le communisme détruit les familles en Occident (suite)

b. Promouvoir le féminisme et rejeter la famille traditionnelle (suite).

Résultats du mouvement féministe : Familles brisées, relations dégénérées, rôles sexuels confus.


Le féminisme est maintenant répandu dans toutes les couches de la société. Selon une enquête publique menée par Harvard en 2016, environ 59 % des femmes ont exprimé leur soutien aux opinions féministes.


Une affirmation majeure du féminisme contemporain est qu'en dehors des différences physiologiques entre les organes reproducteurs masculins et féminins, toutes les autres différences physiques et psychologiques entre hommes et femmes, y compris les différences de comportement et de personnalité, sont des constructions sociales et culturelles. Selon cette logique, les hommes et les femmes devraient être complètement égaux dans tous les aspects de la vie et de la société, et toutes les manifestations "d'inégalité" entre hommes et femmes sont le résultat d'une culture et d'une société qui est oppressive et sexiste.


Par exemple, le nombre d'hommes occupant des postes de direction dans les grandes entreprises, d'universitaires de haut niveau dans les universités d'élite et de hauts fonctionnaires dépasse de loin la proportion de femmes occupant des postes similaires. De nombreuses féministes pensent que c'est principalement dû au sexisme, alors qu'en fait, une comparaison équitable entre les sexes ne peut être faite qu'en tenant compte de facteurs tels que les capacités, les heures, l'éthique du travail, etc. Pour réussir dans des postes de haut niveau, il faut souvent faire des heures supplémentaires longues et intenses - le sacrifice des week-end et des soirées, des réunions d'urgence soudaines, des voyages d'affaires fréquents, et ainsi de suite.


L'accouchement a tendance à interrompre la carrière d'une femme, et les femmes ont tendance à réserver du temps à passer avec leur famille et leurs enfants au lieu de se consacrer entièrement à leur travail. En outre, les personnes aptes à occuper des postes de haut niveau ont tendance à avoir de forte personnalités, tandis que les femmes ont tendance à être plus douces et plus agréables. Telles sont les principales raisons pour lesquelles les femmes occupent une si faible proportion des postes de haut niveau. Cependant, les féministes considèrent les tendances des femmes à être douces et à s'orienter autour de la famille et des enfants comme des traits que leur impose une société sexiste. Selon le féminisme, ces différences devraient être corrigées par des services comme les garderies publiques et d'autres formes d’aide sociale. [1]


Le féminisme contemporain ne peut tolérer aucune explication de l'inégalité entre les hommes et les femmes qui fonde son argument sur les différences physiologiques et psychologiques naturelles entre hommes et femmes. Tout le blâme doit être jeté sur le conditionnement social et la moralité traditionnelle.


En 2005, Lawrence Summers, président de l'Université d’Harvard, a pris la parole lors d'une conférence universitaire pour expliquer pourquoi les femmes sont moins susceptibles que les hommes d'enseigner les sciences et les mathématiques dans les grandes universités. En plus des quelques 80 heures par semaine requises pour ces postes et de leurs horaires de travail imprévisibles (du temps que la plupart des femmes réservent à la famille), Summers a proposé que les hommes et les femmes puissent simplement différer dans leurs compétences en sciences avancées et en mathématiques. Bien que ses déclarations aient été étayées par des études pertinentes, Summers est devenu la cible de protestations de la part de l'organisation féministe NOW. Le groupe l'a accusé de sexisme et a exigé son renvoi. Summers a été sévèrement critiqué dans les médias et forcé de présenter des excuses publiques pour ses déclarations. Il a ensuite consacré 50 millions de dollars pour accroître la diversité de la faculté de Harvard. [2]


En 1980, Science Magazine a publié une étude montrant que les garçons et les filles des écoles secondaires avaient des différences significatives dans leur capacité de raisonnement mathématique, les garçons ayant de meilleurs résultats que les filles. [3] Une étude ultérieure qui comparait les résultats aux tests de mathématiques du SAT pour les hommes et les femmes a révélé que les candidats masculins avaient quatre fois plus de chances d'obtenir une note de plus de 600 que les candidates féminines. Cet écart est devenu encore plus extrême au seuil de 700 points, où 13 fois plus de candidats masculins que de candidates ont atteint ce score. [4]


La même équipe de recherche a effectué une autre étude en l'an 2000, qui a révélé que les candidats et les candidates au SAT qui avaient fait preuve de génie mathématique dans leurs résultats au SAT avaient tendance à obtenir des diplômes d'études supérieures en sciences et en mathématiques, et étaient satisfaits de leurs réussites. Les arguments de Lawrence Summers étaient étayés par des données scientifiques.


Certains rapports ont noté que le traitement de Summers à la suite de la conférence de 2005 reflète les politiques de rééducation utilisées par les régimes communistes pour réprimer les dissidents. Même si les causes de l'inégalité restent encore à déterminer, l'égalité du résultat était imposé en encourageant la "diversité", c'est-à-dire en assurant un plus grand nombre d'enseignantes dans les disciplines mathématiques et scientifiques.


Il est facile de voir les liens entre le féminisme et le socialisme. Le diplomate et politologue français du XIXe siècle Alexis de Tocqueville a déclaré : "La démocratie et le socialisme n'ont rien d'autre en commun qu'un seul mot, l'égalité. Mais remarquez la différence : Alors que la démocratie cherche l'égalité dans la liberté, le socialisme cherche l'égalité dans la restriction et la servitude." [5]


Rien de tout cela ne vise à prouver que les hommes sont supérieurs aux femmes sur le plan de l'intelligence ou des capacités, car les talents des hommes et des femmes se manifestent dans des compétences différentes. Les tentatives délibérées d'éliminer les différences entre les sexes vont à l'encontre du bon sens et empêchent les hommes et les femmes de réaliser leur potentiel.


Bien que les raisons des disparités psychologiques et intellectuelles entre les hommes et les femmes ne soient pas immédiatement évidentes, nier leurs différences physiques et reproductives va à l'encontre des faits. Dans la vision traditionnelle de l'Orient comme de l'Occident, les hommes sont des figures protectrices. Il est normal que les pompiers soient largement des hommes. Cependant, les féministes, qui croient en l'égalité absolue entre homme et femme, exigent que les femmes assument des fonctions traditionnellement masculines, avec des résultats inattendus.


En 2005, le New York Fire Department(NYFD) a permis à une femme de devenir pompier sans réussir les épreuves physiques, qui consistent généralement à effectuer des tâches tout en portant des bouteilles d'oxygène et autres équipements pesant 23 kilos. D'autres pompiers ont exprimé des réserves à ce sujet, affirmant que les collègues qui ne pourraient pas respecter les normes créeraient inévitablement des fardeaux et des dangers pour le reste de l'équipe et pour le public.


Les pompiers ont fini par embaucher la femme afin d'éviter un procès : Les groupes féministes avaient longtemps blâmé les normes physiques élevées du NYFD pour la faible proportion de femmes qui entrent dans la force de lutte contre les incendies. [6] Le Chicago fire department a été confronté à des défis semblables et a été forcé d'abaisser la norme afin d'augmenter le nombre de femmes pompiers.


En Australie, de nombreux services d'incendie municipaux ont mis en place des quotas par sexe. Pour chaque candidat masculin embauché, une femme doit également être embauchée. Pour répondre à cette exigence, des normes physiques très différentes ont été fixées pour les hommes et les femmes malgré le fait qu'ils postulent pour le même emploi dangereux et très stressant.


Cette campagne illogique pour l'égalité des résultats ne s'est pas arrêtée là. Les quotas ont créé des frictions entre les pompiers masculins et féminins, qui ont déclaré que leurs collègues masculins leur reprochaient d'être non qualifiées et incompétentes. Les groupes féministes s’en sont emparés comme étant de l’ "intimidation" et de la "pression psychologique". La situation a créé une autre bataille pour que les féministes se battent dans leur prétendue croisade pour l'égalité.


Mais cette absurdité est une étape délibérée dans les plans du spectre communiste : En contestant le prétendu patriarcat - c'est-à-dire la société traditionnelle - le féminisme sape la famille traditionnelle de la même manière que la lutte de classe est utilisée pour saper le système capitaliste.


Dans une culture traditionnelle, on tient pour acquis que les hommes doivent être masculins et les femmes doivent être féminines. Les hommes assument la responsabilité de leurs familles et de leurs communautés en protégeant les femmes et les enfants – précisément la structure patriarcale que le féminisme conteste au motif qu'elle confère des avantages injustes aux hommes tout en limitant les femmes. Le féminisme ne laisse aucune place à l'esprit chevaleresque traditionnel ou au comportement de gentleman. Dans un monde féministe, les hommes à bord du Titanic n'auraient pas sacrifié leur place dans les canots de sauvetage pour que les passagers féminins aient une meilleure chance de survie.


La croisade du féminisme contre le patriarcat est également entrée dans le domaine de l'éducation. En 1975, un tribunal de Pennsylvanie a statué sur une poursuite intentée contre la Fédération inter universitaire d'athlétisme de Pennsylvanie et a ordonné que les écoles doivent inclure garçons et filles dans toutes les activités physiques, y compris la lutte et le football américain. Les filles ne sont pas autorisées à s'abstenir uniquement en raison de leur sexe. [8]


Dans son livre The War Against Boys : How Feminism Is Harming Our Young Men, publié en 2013, Christina Hoff Sommers, universitaire américaine, soutient que la masculinité est attaquée. [9] Elle a donné l'exemple de l'Aviation High School dans le Queens, dans l'État de New York, qui accepte principalement des élèves de familles à faible revenu [9]. L'école a élevé ces enfants à des niveaux élevés de réussite scolaire et a été classée comme l'une des meilleures écoles secondaires en Amérique par le US News and World Report.


L'école se spécialise dans l'enseignement à ses élèves par le biais de projets pratiques tels que la construction d'avions électriques et mécaniques, et sans surprise, la composition de la classe est majoritairement masculine. Les filles, tout en formant un plus petit pourcentage d'élèves, obtiennent également des résultats remarquables et gagnent le respect de leurs pairs et de leurs instructeurs.


Néanmoins, l'Aviation High School a fait face à des critiques croissantes et à des menaces de poursuites judiciaires de la part d'organisations féministes qui exigent l'admission d'un plus grand nombre d'élèves de sexe féminin. S'exprimant à la Maison-Blanche en 2010, la fondatrice du National Women's Law Center a spécifiquement décrié l'Aviation High School comme un cas "d'isolement sexiste" et a déclaré : "Nous n'allons pas nous reposer sur nos lauriers tant que nous n'aurons pas une égalité absolue, et nous n'en sommes pas encore là".


Pour les féministes, élever des garçons pour qu'ils poursuivent des traits masculins d'indépendance et d'aventure, et encourager les filles à être douces, prévenantes et axées sur la famille n'est rien de plus que de l'oppression et une inégalité sexiste.


Le féminisme moderne force la société à un avenir sans genre en s'attaquant aux caractéristiques psychologiques des hommes et des femmes qui caractérisent leur sexe respectif. Cela a des conséquences particulièrement graves pour les enfants et les jeunes qui sont dans leurs années formatives et dont on s'attend à ce qu'un nombre croissant d'entre eux deviennent homosexuels, bisexuels ou transgenres.


C'est déjà le cas dans certains pays européens, où de plus en plus d'enfants déclarent avoir le sentiment qu'ils sont nés dans le mauvais corps. En 2009, le Gender Identity Development Service (GIDS), basé au Tavistock and Portman NHS Foundation Trust à Londres, a reçu 97 demandes de transition sexuelle. En 2017, le SIDG recevait plus de 2 500 orientations de ce genre par année. [10]


La société traditionnelle considère l'accouchement et l'éducation des enfants comme le devoir sacré des femmes, ordonné par Dieu ou le Ciel. Dans les annales de l'Orient comme de l'Occident, derrière chaque grand héros se cache une grande mère. Le féminisme rejette cette tradition comme une oppression patriarcale et soutient que le fait d'attendre des femmes qu'elles soient responsables d'élever leurs enfants est un exemple clé de cette oppression.


La littérature féministe contemporaine regorge de dénonciations de la maternité et de la vie conjugale comme étant monotones, ennuyeuses et insatisfaisantes. Le parti pris de cette vision sombre est évident lorsqu'on considère la vie personnelle de féministes bien connues. Presque toutes souffrent de relations brisées ou de mariages ratés, ou elles sont sans enfants.


Le féminisme a ouvert la porte à toutes sortes d'idées ridicules. Il y a celles qui insistent sur le fait que le personnel est politique et considèrent les conflits domestiques comme des guerres de genre. Certaines considèrent les hommes comme des parasites qui réduisent en esclavage le corps et l'esprit des femmes. D'autres décrivent les enfants comme un obstacle pour les femmes qui cherchent à atteindre leur plein potentiel, et prétendent que les racines de l'oppression sont dans la structure familiale.


Le féminisme moderne proclame ouvertement que son but est de détruire la famille traditionnelle. Les énoncés typiques comprennent ce qui suit : "La condition préalable à la libération des femmes est la fin du système matrimonial." 11] "Le choix de servir et d'être protégé et de planifier pour la fondation d'une famille est un choix qui ne devrait pas exister." [12] "Nous ne pouvons pas détruire les inégalités entre les hommes et les femmes tant que nous n'aurons pas détruit le mariage." [13]


Les mouvements féministes ont résolu des problèmes sociaux supposés en promouvant la dégénérescence morale et en détruisant les relations humaines au nom de la "libération". Selon Sylvia Ann Hewlett, économiste américaine et spécialiste des questions de genre, le féminisme moderne est le principal facteur qui contribue à un grand nombre de familles monoparentales, tandis que le divorce sans faute offre aux hommes un moyen pratique d'abandonner leurs responsabilités. Ironiquement, l'assaut du féminisme sur la structure familiale existante a pour but de détruire le refuge qui assure le bonheur et la sécurité de la plupart des femmes.


Le divorce facile n'a pas émancipé les femmes. Des études ont révélé que 27 % des femmes divorcées vivaient sous le seuil de pauvreté, un pourcentage trois fois plus élevé que celui des hommes divorcés. [14] Le spectre du communisme ne se soucie pas des droits des femmes. Le féminisme n'est que son outil pour détruire les familles et corrompre l'humanité.


c. Pervertir la structure familiale par l'homosexualité

Le mouvement lesbien, gai, bisexuel et transgenre (LGBT) a été étroitement associé au communisme depuis que les premiers utopistes ont commencé à présenter l'homosexualité comme un droit humain. Puisque le mouvement communiste prétend émanciper les gens de l'esclavage de la morale traditionnelle, son idéologie fait naturellement appel aux droits supposés des LGBT dans le cadre de son programme de "libération sexuelle". De nombreux partisans de la libération sexuelle qui soutiennent fermement l'homosexualité sont communistes ou partagent leurs opinions.


Le premier grand mouvement LGBT au monde a été lancé par de hautes personnalités du Parti social-démocrate (SPD) allemand dans les années 1890. Dirigé par Magnus Hirschfeld, ce groupe a promu l'homosexualité comme étant "naturelle" et "morale". En 1897, le Comité Scientifique-Humanitaire, connu en allemand sous le nom de "Wissenschaftlich-humanitäres Komitee" (WhK), fut fondé par Hirschfeld pour défendre les causes LGBT et lança sa première campagne publique cette année-là.


En 1895, lorsque l'écrivain britannique Oscar Wilde a fait l'objet d'une enquête pour ses relations sexuelles avec un autre homme, le SPD était le seul groupe à se lever pour sa défense. Le chef du SPD Eduard Bernstein a proposé un projet de loi pour renverser la loi interdisant la sodomie.


L'un des exemples les plus radicaux de libération sexuelle de l'époque a suivi la Révolution d'Octobre des bolcheviks en Russie. Les politiques sexuelles soviétiques, dont il a été question plus haut dans ce chapitre, ont aboli les interdictions légales sur les relations homosexuelles, faisant de l'Union soviétique le pays le plus libéral du monde selon les normes de la Gauche.


En 1997, l'African National Congress (ANC) d'Afrique du Sud a adopté la première constitution au monde qui reconnaissait l'homosexualité comme un droit humain. L'ANC, membre de l'Internationale socialiste (anciennement une branche de l'ancienne Deuxième Internationale), a toujours soutenu l'homosexualité.


Inspiré par le WhK de Hirschfeld, Henry Gerber a fondé en 1924 la Society for Human Rights (SHR), la première organisation américaine des droits des LGBT. La SHR a été de courte durée, car plusieurs de ses membres ont été arrêtés peu après sa création. En 1950, le communiste américain Harry Hay a fondé la Mattachine Society dans sa résidence de Los Angeles. L'organisation a été le premier groupe LGBT influent aux États-Unis. Il s'est étendu à d'autres domaines et a publié ses propres publications.


En 1957, la zoologiste Evelyn Hooker a affirmé dans ses recherches qu'il n'y avait aucune différence mentale entre les hommes homosexuels et hétérosexuels. Son travail est alors devenu la principale "base scientifique" utilisée pour justifier l'homosexualité. Hooker avait des liens avec un membre de la Mattachine Society, qui l'a persuadée de soutenir l'homosexualité. Son étude a été critiquée pour avoir choisi tous ses sujets parmi les rangs de la Mattachine Society. [15]


Dans les années 1960, accompagnant la vague de libéralisation sexuelle et le mouvement hippie, la cause homosexuelle est devenue publique. En 1971, la National Organization for Women (NOW), une importante organisation féministe américaine, s'est déclarée en faveur des droits des homosexuels.


En 1974, l'American Psychiatric Association (APA) a cité la recherche d'Evelyn Hooker comme principale preuve pour retirer l'homosexualité de la liste des troubles mentaux. Mais lors du vote, 39 % des membres de l'APA se sont opposés à cette décision. En d'autres termes, la recherche était loin d'être unanimement convaincante.


Hooker et ses chercheurs qui l'ont suivie ont choisi ce que l'on appelle les résultats de tests d'ajustement comme mesure de l'état psychologique des homosexuels. En clair, si une personne peut s'adapter à la société, maintenir son estime de soi et de bonnes relations interpersonnelles, et n'a pas de barrières psychologiques dans sa vie sociale régulière, elle peut être considérée comme une personne psychologiquement normale.


En 2015, le Dr Robert L. Kinney III a publié un article dans la revue médicale Lincore qui traitait des failles dans le standard de Hooker utilisé pour déterminer la présence ou non de troubles mentaux.
Par exemple, il existe un type de maladie mentale appelé xénomélie, qui crée chez les personnes qui en sont atteintes un fort désir d'amputer leurs propres membres sains et fonctionnels. Tout comme certains homosexuels sont convaincus qu'ils sont nés avec les mauvais organes sexuels, les patients atteints de xénomélie croient fermement qu'une ou plusieurs parties de leur corps ne leur appartiennent pas. Ce type de patient est pleinement capable de s'adapter à la société, de maintenir son estime de soi et ses bonnes relations interpersonnelles, et n'a aucun obstacle psychologique à son fonctionnement dans la société. Les patients éprouvent de la satisfaction lorsque le membre incriminé est amputé et rapportent que cela améliore leur vie. [16]


Le rapport de Kinney citait d'autres maladies mentales. Par exemple, les personnes atteintes d'un certain type de trouble psychologique aiment manger du plastique. Les victimes non suicidaires d'une autre maladie ont un fort désir de se blesser physiquement, et ainsi de suite. Ils ont souvent une bonne "adaptation" sociale, comme en témoignent les qualificatifs tels que l'obtention d'un diplôme d'études universitaire. Toutes ces conditions sont néanmoins des anomalies psychologiques reconnues par la communauté scientifique. [17]


De nombreuses études confirment que les homosexuels ont des taux significativement plus élevés de SIDA, de suicide et d'abus de drogues que la population générale[18], même dans des pays comme le Danemark, où le mariage homosexuel est légal et dé stigmatisé depuis longtemps. [19] La prévalence du SIDA et de la syphilis chez les homosexuels est entre 38 et 109 fois celle de la population normale. [20] Avant les percées réalisées dans le traitement du SIDA dans les années 1990, la durée de vie moyenne des homosexuels était de huit à vingt ans inférieure à celle de la population moyenne. [21] Ces faits ne suggèrent pas que l'homosexualité est normale ou saine.


Alors que le mouvement LGBT continue de se développer, l'étiquette "politiquement correcte" de "l'homophobie" est utilisée pour attaquer ceux qui s'opposent à l'homosexualité, et les experts qui présentent des conclusions selon lesquelles l'homosexualité est une maladie mentale sont marginalisés. Un nombre considérable d'homosexuels ont obtenu des diplômes en psychologie et en psychiatrie et sont devenus des "experts" en "études queer".


La preuve soi-disant scientifique largement citée aujourd'hui à l'appui de l'homosexualité en tant que comportement "normal" est le "Report of the Task Force on Appropriate Therapeutic Responses to Sexual Orientation Rapport" (Rapport du Groupe de travail sur les réponses thérapeutiques appropriées à l'orientation sexuelle), rédigé par un groupe nommé par l'APA en 2009. Kinney a noté que sur les sept membres du groupe de travail, six, dont le président, étaient homosexuels ou bisexuels. L'étude ne peut être considérée comme scientifiquement neutre.


Joseph Nicolosi, ancien président du National Institute of Gay and Lesbian Studies, a révélé qu'à l'époque, les experts les plus qualifiés avaient demandé à se joindre au groupe de travail, mais parce qu'ils appartenaient à l'école académique qui soutenait l'utilisation de traitements pour corriger l'homosexualité, aucun ne fut accepté. Nicholas Cummings, un ancien président de l'APA, a déclaré dans une déclaration publique que la politique l'emporte sur la science au sein de l'Association, qui a été reprise par les défenseurs des droits des homosexuels. [23]


Aujourd'hui, la norme d'ajustement appuyée par les "experts" et les partisans du mouvement homosexuel est aussi largement utilisée par l'APA pour mesurer d'autres anomalies sexuelles-psychologiques, comme la pédophilie. Selon l'APA, un pédophile est défini comme un adulte qui se sent intensément excité ou qui a des fantasmes sexuels en voyant un enfant, que l'on agisse ou non sur ces impulsions. Mais tant qu'il est capable de faire preuve "d'adaptation", l'orientation sexuelle du pédophile doit être considérée comme "normale". Au contraire, ce n'est que lorsque les pédophiles ressentent de la honte, des conflits intérieurs ou d'autres types de pressions psychologiques débilitantes que cela est considéré comme un trouble.


Cette norme de diagnostic va complètement à l'encontre des valeurs humaines normales : Selon l'APA, une personne qui se sent honteuse et coupable d'avoir des impulsions inacceptables est atteinte d'une maladie mentale, mais une personne qui est à l'aise avec ces impulsions est censée être en bonne santé. Le mariage homosexuel a été légalisé selon cette logique, et l'acceptation de la pédophilie ne saurait tarder à venir.


David Thorstad, trotskiste et membre du Parti communiste américain, a fondé la North American Man/Boy Love Association (NAMBLA). Une autre figure importante du mouvement LGBT américain et promoteur de la pédophilie est Allen Ginsberg, communiste et admirateur de Fidel Castro. Outre la NAMBLA, une autre grande organisation pédophile est le Childhood Sensuality Circle, fondé en Californie en 1971 par des disciples du communiste allemand Wilhelm Reich, pionnier de la libération sexuelle.


La boîte de Pandore a été ouverte largement. Selon la norme d'ajustement de la psychologie d'aujourd'hui, diverses libertés sexuelles perverties préconisées par l'utopiste socialiste Charles Fourier, dont l'inceste, le mariage de groupe et la bestialité, peuvent aussi être considérées comme des états psychologiques normaux. L'union divine du mari et de la femme a été déformée pour inclure les couples de même sexe. Il s'ensuit que les familles incestueuses et le "mariage" entre humains et animaux peuvent être légalisés. Le diable réduit l'homme à une bête, sans normes ni morale, pour qu'il finisse par être détruit.


Le mouvement LGBT, la libération sexuelle et le féminisme ont mis la structure familiale et la morale humaine sous un siège total. C'est une trahison du mariage traditionnel que Dieu a arrangé pour l'humanité.


Traiter les homosexuels comme des êtres humains est bien et bon, mais le diable a manipulé cette bonté pour tromper et détruire ceux qui ont oublié que les dieux ont créé les hommes et les femmes à leur image et créé les conditions pour être humain. Quand l'homme n'est plus homme, et que la femme n'est plus femme, quand les gens abandonnent les codes moraux divins et se rangent du côté du diable pour satisfaire leurs désirs, alors il n'y a pas d'issue à l'abîme de la damnation.


Nous pouvons chaleureusement dire "nous respectons votre choix" à ceux qui se sont égarés et sont allés au bord de l'abîme, mais cela ne sert qu'à les pousser plus près du danger. La vraie compassion consiste à dire à ceux qui sont mal avisés de faire la distinction entre le bien et le mal, de les ramener sur le droit chemin et de les aider à éviter le malheur - même si cela signifie être méprisé ou mal compris.


d. Promouvoir le divorce et l'avortement

Avant 1969, les lois sur le divorce dans tout les États-Unis étaient fondées sur des valeurs religieuses traditionnelles. Pour qu'un divorce soit envisagé, il fallait qu'il y ait une réclamation légitime pour faute de la part de l'un des conjoints ou des deux. La religion occidentale enseigne que le mariage a été établi par Dieu. Une famille stable est bénéfique pour le mari, la femme, les enfants et toute la société. Pour cette raison, l'Église et les lois des États américains ont toutes insisté sur l'importance de préserver les mariages, sauf dans des circonstances atténuantes. Mais dans les années 1960, l'idéologie de l'école de Francfort a rayonné dans la société. Le mariage traditionnel a été attaqué, et c'est le libéralisme et le féminisme qui ont fait le plus de tort.


Le libéralisme a rejeté la nature divine du mariage en réduisant sa définition à un contrat social entre deux personnes, tandis que le féminisme considère la famille traditionnelle comme un instrument patriarcal dans la suppression de la femme. Le divorce a été promu comme la libération de la femme de l'"oppression" d'un mariage malheureux, ou son chemin vers une vie d'aventure palpitante. Cet état d'esprit a mené à la légalisation du divorce sans faute, permettant à l'un ou l'autre conjoint de dissoudre un mariage comme étant inconciliable pour une raison quelconque.


Le taux de divorce aux États-Unis a augmenté rapidement dans les années 1970. Pour la première fois dans l'histoire américaine, de plus en plus de mariages prenaient fin non pas par la mort, mais par un désaccord. De tous les couples nouvellement mariés dans les années 1970, près de la moitié divorceraient.


Le divorce a des effets profonds et durables sur les enfants. Michael Reagan, le fils adoptif de l'ancien président Ronald Reagan, a décrit la séparation de ses parents : "Le divorce est le moment où deux adultes prennent tout ce qui compte pour un enfant - la maison, la famille, la sécurité et le sentiment d'être aimé et protégé - et ils détruisent tout, laissent tout en ruines sur le sol, puis sortent et laissent l'enfant nettoyer le désordre. [24]


La promotion du "droit à l'avortement" est une autre des méthodes utilisées par le diable pour détruire les gens. Au départ, la discussion sur la légalisation de l'avortement se limitait à des circonstances spécifiques telles que le viol, l'inceste ou la santé débilitante de la mère.


Les partisans de la libération sexuelle estiment que les relations sexuelles ne devraient pas se limiter aux limites du mariage, mais que les grossesses non désirées constituent un obstacle naturel à ce type de mode de vie. Les contraceptifs peuvent échouer, de sorte que les promoteurs de rapports sexuels sans restriction se sont ralliés à la cause de la légalisation du droit à l'avortement. Lors de la Conférence internationale des Nations Unies sur la population et le développement tenue au Caire en 1994, il a été ouvertement stipulé que les "droits en matière de reproduction" sont un droit humain naturel, y compris le droit à une "vie sexuelle satisfaisante et sûre", qui couvre l'avortement sur demande. [25]


En même temps, les féministes ont introduit "mon corps, mes droits" pour faire valoir que les femmes ont le droit de donner ou de tuer leurs enfants à naître. Le débat s'est étendu de l'autorisation de l'avortement dans des circonstances spéciales à l'octroi aux femmes du pouvoir de mettre fin unilatéralement à la vie humaine.


Tout en tentant les gens pour qu'ils cèdent à leur désir, le diable utilise le féminisme et la liberté sexuelle pour promouvoir le massacre de l'enfant à naître. Non seulement les gens ont été amenés à commettre des crimes monstrueux, mais ils ont aussi abandonné la conception traditionnelle que la vie est sacrée.


e. Utiliser le système d'aide sociale pour encourager les familles monoparentales

En 1965, seulement 5 % des enfants étaient nés de mères célibataires. [26] À cette époque, on tenait pour acquis que les enfants grandissaient en connaissant leur père biologique.


Cependant, dans les années 2010, les mères célibataires représentaient 40 % des naissances. [27] De 1965 à 2012, le nombre de familles monoparentales en Amérique est passé de 3,3 millions à 13 millions. [28] Bien que certains pères soient restés, par cohabitation ou mariage ultérieur, la majorité des enfants nés de ces mères célibataires ont grandi sans leur père.


Les pères servent de modèles à leurs fils en leur apprenant à être des hommes, et montrent à leurs filles ce que c'est que d'être respectées comme les femmes le méritent.


Les enfants souffrent beaucoup de l'absence de père. Les recherches montrent que les enfants qui ont grandi sans père ont souvent une faible estime de soi. Ils sont susceptibles de sécher les cours et d'abandonner l'école à un taux aussi élevé que 71 %. Beaucoup se droguent, se joignent à des gangs et commettent des crimes : 85 % des jeunes incarcérés et 90 % des vagabonds ont été élevés dans des familles sans père. L'expérience sexuelle précoce, la grossesse chez les adolescentes et la promiscuité sont courantes. Les personnes qui ont grandi sans leur père sont 40 fois plus susceptibles de commettre des infractions sexuelles que le reste de la population. [29]


Le Brookings Institute a offert trois conseils clés aux jeunes qui cherchent à échapper à la pauvreté : Obtenir un diplôme d'études secondaires, trouver un emploi à temps plein et attendre d'avoir 21 ans pour se marier et avoir des enfants. Statistiquement parlant, seulement 2 % des Américains qui remplissent ces conditions vivent dans la pauvreté, et 75 % sont considérés comme appartenant à la classe moyenne. [30] En d'autres termes, terminer ses études, trouver un emploi, se marier à un âge convenable et avoir des enfants dans les limites du mariage est la façon la plus fiable de devenir un adulte responsable qui mène une vie saine et productive.


La plupart des mères célibataires comptent sur la charité du gouvernement. Un rapport publié par la Heritage Foundation a utilisé des données statistiques détaillées pour montrer que la politique d'aide sociale si fortement préconisée par les féministes encourage en fait la création de familles monoparentales, au point même de pénaliser les couples qui ne se marient pas puisqu'ils recevraient moins de prestations. [31] Le gouvernement a effectivement remplacé le père par l'aide sociale.


Les politiques d'aide sociale n'ont pas aidé les familles vivant dans la pauvreté. Au lieu de cela, ils ont simplement appuyé le nombre sans cesse croissant de familles monoparentales. Les enfants de ces ménages étant eux-mêmes exposés à la pauvreté, il en résulte un cercle vicieux de dépendance croissante à l'égard des aides d'État. C'est exactement ce que le spectre du communisme vise à réaliser : le contrôle de tous les aspects de la vie de l'individu par le biais d'une taxation forte et d'un gouvernement omniprésent.


f. Promouvoir une culture dégénérée

Le Wall Street Journal a publié un rapport citant les conclusions du U.S. Census Bureau selon lesquelles en 2000, 55 % des personnes âgées de 25 à 34 ans étaient mariées, et 34 % n'avaient jamais été mariées. En 2015, ces chiffres étaient passés à 40 % et 53 % respectivement. Aux États-Unis, les jeunes évitent le mariage parce que dans la culture d'aujourd'hui, le sexe et le mariage sont complètement séparés. Pourquoi ont-ils besoin de se marier ? [32]


Dans cet environnement dégénéré, la tendance est aux rencontres occasionnelles et sans attaches. Le sexe n'a rien à voir avec l'affection, sans parler de l'engagement et de la responsabilité. Ce qui est encore plus effrayant, c'est la profusion de myriades d'orientations sexuelles. Les options de profil d'utilisateur de Facebook offrent soixante types différents d'orientations sexuelles. Si les jeunes ne peuvent même pas dire s'ils sont de sexe masculin ou féminin, comment verront-ils le mariage ? Le spectre maléfique a utilisé la loi et la société pour complètement remanier ces concepts donnés par Dieu.


L'homosexualité et d'autres comportements sexuels dégénérés étaient à l'origine appelés "sodomie" en anglais. La sodomie est une référence biblique à la ville de Sodome, anéantie par la colère de Dieu pour la pratique de la dégénérescence sexuelle par ses habitants. Le mot "sodomie" sert d'avertissement à l'humanité que des conséquences désastreuses se produiront si les gens s'écartent des principes divins. Le mouvement pour les droits des homosexuels a travaillé très dur pour s'approprier le terme "gay", un mot au sens positif à l'origine, et pour amener les gens à pécher davantage.


"Adultère" était un terme négatif qui faisait référence à des habitudes sexuelles immorales. Aujourd'hui, il s'agit de "relations sexuelles extraconjugales" ou de "cohabitation". Dans The Scarlet Letter, de Nathaniel Hawthorne, Hester Prynne a commis l'adultère et a lutté pour se reconstruire par la repentance, mais dans la société actuelle, la repentance n'est pas nécessaire : Les adultères peuvent profiter de la vie en étant fiers et en gardant la tête haute. La chasteté était une vertu dans les cultures orientales et occidentales. Aujourd'hui, c'est une blague anachronique.


Porter un jugement sur l'homosexualité et la morale sexuelle est interdit dans la dictature du politiquement correct. La seule position acceptable est de respecter le "libre choix" des autres. C'est vrai non seulement dans la vie de tous les jours, mais aussi dans l'ensemble du monde universitaire, où la morale est séparée de la réalité pratique. Les choses déviantes et dégénérées ont été normalisées. Ceux qui s'adonnent à leurs désirs ne ressentent aucune pression ou culpabilité. Le complot du diable pour la damnation de l'humanité est bien engagée.


Les Occidentaux de moins de cinquante ans se souviennent à peine de la culture qui existait autrefois dans la société. À cette époque, presque tous les enfants grandissaient avec la présence de leur père biologique. "Gay" voulait dire "heureux". Les robes de mariée blanches représentaient la chasteté. Le contenu pornographique était interdit à la télévision et à la radio. Mais cela a été défait en seulement soixante ans, lorsque le diable a complètement renversé le mode de vie traditionnel.


6. Comment le Parti communiste chinois détruit les familles

a. L'éclatement des familles au nom de l'égalité

Le slogan de Mao Zedong "Les femmes tiennent la moitié du ciel" a fait son entrée en Occident comme accroche féministe à la mode. L'idéologie selon laquelle les hommes et les femmes sont les mêmes, promue sous le régime du Parti communiste chinois, n'est essentiellement pas différente du féminisme occidental. En Occident, la "discrimination sexuelle" est utilisée comme une arme pour maintenir un état de "politiquement correct". En Chine, bien qu'elle diffère dans la pratique, l'étiquette "chauvinisme masculin" est utilisée avec le même effet destructeur.


L'égalité des sexes préconisée par le féminisme occidental exige l'égalité des résultats entre hommes et femmes par le biais de mesures telles que les quotas par sexe, la compensation financière et des normes moins strictes. Sous le slogan du PCC selon lequel les femmes tiennent la moitié du ciel, on s'attend à ce qu'elles fassent le même travail que leurs homologues masculins. Celles qui ont tenté d'accomplir des tâches pour lesquelles elles n'étaient guère qualifiées ont été reconnues comme des héroïnes et ont reçu des titres tels que le Titulaire de la Bannière Rouge du 8 mars.


Les affiches de propagande des années 1960 ou 1970 dépeignaient généralement les femmes comme étant physiquement robustes et puissantes, tandis que Mao Zedong appelait avec enthousiasme les femmes à transformer leur amour pour le maquillage en uniformes militaires. L'exploitation minière, l'exploitation forestière, la sidérurgie, les combats sur le champ de bataille - tous les types d'emplois ou de rôles s'offraient à elles.


Dans un article publié le 1er octobre 1966, le Quotidien du Peuple a publié un article intitulé "Girls Can Slaughter Pigs Too". Il décrit une jeune fille de 18 ans qui est devenue une célébrité locale travaillant comme apprentie dans un abattoir, où l'étude de la pensée de Mao Zedong l'a aidée à trouver le courage d'abattre des porcs. Elle a déclaré : "Si tu ne peux même pas tuer un cochon, comment peux-tu espérer tuer l'ennemi ?" [33]


Bien que les femmes chinoises "tiennent la moitié du ciel", les féministes occidentales trouvent toujours que l'égalité entre les sexes en Chine est insuffisante dans de nombreux domaines. Le Comité permanent du Politburo du PCC, par exemple, n'a jamais de membres féminins de peur que cela n'encourage un mouvement social pour plus de droits politiques, comme la démocratie, qui menacerait le régime totalitaire du Parti.


Par souci similaire, le Parti s'est également abstenu de soutenir publiquement l'homosexualité et a plutôt adopté une position neutre sur la question. Cependant, considérant qu'il s'agissait d'un outil pratique pour la destruction de l'humanité, le Parti a encouragé l'homosexualité à se développer en Chine en utilisant l'influence des médias et de la culture populaire. Depuis 2001, la Société chinoise de psychiatrie ne considère plus l'homosexualité comme un trouble mental. Les médias ont également substitué discrètement le mot "gay" par "camarade", un terme aux connotations plus positives. En 2009, le PCC a approuvé le premier événement chinois LGBT - la Shanghai Pride Week.


Les approches peuvent varier, mais partout le diable poursuit le même but : abolir l'idéal traditionnel d'une bonne épouse et d'une mère aimante, forcer les femmes à abandonner leur caractère doux, et détruire l'harmonie entre hommes et femmes qui est nécessaire pour créer une famille équilibrée et élever des enfants bien adaptés.


b. Utiliser la lutte politique pour monter les maris et les femmes les uns contre les autres

Les valeurs traditionnelles chinoises sont fondées sur la morale familiale. Le diable sait que le moyen le plus efficace de saper les valeurs traditionnelles est de commencer par saboter les relations humaines. Dans les luttes politiques continues engagées par le PCC, les membres de la famille se dénonçaient mutuellement aux autorités dans la folle compétition pour un meilleur statut politique. En trahissant leurs proches, ils pourraient faire preuve d'une position plus ferme et plus loyale en faveur de l'orthodoxie du Parti.


En décembre 1966, Hu Qiaomu, secrétaire de Mao, a été traîné à l'Institut du fer et de l'acier de Pékin, où sa propre fille est montée sur scène pour crier : "Fracassezla tête du chien Hu Qiaomu !" Bien qu'elle n'ait pas elle-même fracassé la tête de son père, d'autres l'ont fait. À l'époque, il y avait une famille "capitaliste" dans le sous-district de Dongsi à Pékin. Les gardes rouges ont presque battu à mort le vieux couple et ont forcé leur fils d'âge scolaire à les battre. Il a utilisé des haltères pour fracasser la tête de son père et est devenu fou par la suite. [34]


Souvent, ceux que le Parti condamnait comme "ennemis de classe" reniaient leurs familles pour leur épargner toute implication. Même les "ennemis de classe" qui se suicidaient devaient d'abord rompre les liens familiaux de peur que le PCC ne harcèle les membres de leur famille après leur suicide.


Par exemple, lorsque le théoricien littéraire Ye Yiqun a été persécuté et poussé au suicide dans la Révolution culturelle, sa lettre d'adieu se lisait ainsi : "Pour aller de l'avant, la seule chose que l'on attend de vous, c'est d'écouter résolument les paroles du Parti, d'être ferme sur la position du Parti, de reconnaître progressivement mes péchés, de susciter la haine contre moi et de rompre inébranlablement nos liens familiaux". [35]


La persécution contre la pratique spirituelle Falun Gong, qui se poursuit depuis 1999, est le plus grand mouvement politique lancé par le PCC à l'ère moderne. Une stratégie commune utilisée par les autorités contre les adeptes du Falun Gong consiste à contraindre les membres de leur famille à aider à la persécution. Le PCC impose un harcèlement administratif, des sanctions financières et d'autres formes d'intimidation aux membres de la famille pour les amener à utiliser n'importe quel moyen pour faire pression sur les pratiquants afin qu'ils renoncent à leur foi. Le PCC accuse les victimes de persécution d'avoir pratiqué le Falun Gong, leur disant que leurs familles sont impliquées parce qu'elles refusent tout compromis.


Beaucoup de pratiquants de Falun Gong ont été divorcés ou reniés par leurs proches à cause de cette forme de persécution. Étant donné le grand nombre de personnes pratiquant le Falun Gong, d'innombrables familles ont été déchirées par la campagne du Parti.


c. Utilisation de l'avortement forcé pour le contrôle de la population.

Peu après le succès des féministes occidentales dans la lutte pour la légalisation de l'avortement, les femmes de la République populaire de Chine se sont vues imposer l'avortement par les politiques de planification familiale du PCC. Les massacres massifs des enfants à naître ont entraîné une catastrophe humanitaire et sociale d'une ampleur sans précédent.


Le PCC suit le matérialisme marxiste et croit que l'accouchement est une forme d'action productive qui n'est pas différente de la sidérurgie ou de l'agriculture. Il s'ensuit donc que la philosophie de la planification économique s'étend à la famille. Mao Zedong a déclaré : "L'humanité doit se contrôler et mettre en œuvre la croissance planifiée. Elle peut parfois augmenter un peu, et parfois s'arrêter." [36]


Dans les années 1980, le régime chinois a commencé à mettre en œuvre la politique de l'enfant unique par des mesures extrêmes et brutales, comme en témoignent les slogans lancés dans tout le pays : "Si une personne viole la loi, tout le village sera stérilisé." "Naissez le premier, attachez vos trompes après le second, raclez le troisième et le quatrième !" (Une variante de ce slogan était simplement "Tuer, tuer, tuer, tuer le troisième et le quatrième.") "Nous préférons voir un flot de sang plutôt qu'une naissance de trop." "Dix tombes de plus valent mieux qu'une vie de plus." De telles lignes sanguinaires sont omniprésentes dans toute la Chine.


La Commission de planification familiale a recours à de lourdes amendes, au pillage, à la démolition, à l'agression, à la détention et à d'autres sanctions pour faire face aux violations de la politique de l'enfant unique. Dans certains endroits, les responsables de la planification familiale ont noyé des bébés en les jetant dans des rizières. Les femmes en fin de grossesse n'étaient pas exemptées. Même à quelques jours de l'accouchement, elles ont été obligées de se faire avorter.


Selon des statistiques incomplètes publiées dans le China Health Yearbook, le nombre total d'avortements en Chine entre 1971 et 2012 était d'au moins 270 millions. Autrement dit, plus d'un quart de milliard d'enfants à naître ont été tués par le PCC au cours de cette période.


L'une des conséquences les plus graves de la politique de l'enfant unique est le nombre disproportionné de nourrissons de sexe féminin avortés ou abandonnés, ce qui entraîne un grave déséquilibre dans le rapport des sexes des Chinois de moins de 30 ans. En raison de la pénurie de filles, on estime que d'ici 2020, quelques 40 millions de jeunes hommes ne pourront pas épouser une femme en âge de procréer.
Le déséquilibre des sexes créé par l'homme en Chine a provoqué de graves problèmes sociaux, tels que l'augmentation des abus sexuels et de la prostitution, la commercialisation du mariage et la traite des femmes.


7. Les conséquences de l'agression du communisme sur la famille

Marx et d'autres communistes prônaient l'abolition de la famille en soulignant et en exagérant l'existence de phénomènes tels que l'adultère, la prostitution et les enfants illégitimes, malgré le fait que les communistes eux-mêmes étaient également coupables de ces choses.


La dégénérescence graduelle de la moralité qui s'est produite à l'époque victorienne a érodé l'institution sacrée du mariage et a éloigné les gens des enseignements divins. Les communistes ont exhorté les femmes à violer leurs serments conjugaux au nom de leur prétendu bonheur personnel. Mais le résultat était le contraire, comme boire de l'eau de mer comme remède contre la soif.


La "solution" du spectre communiste à l'oppression et à l'inégalité revient à abaisser les normes de la morale humaine à des profondeurs infernales. Elle a fait d’un comportement autrefois universellement condamné comme laid et impardonnable la nouvelle norme. Dans "l'égalité" du communisme, tous marchent vers le même destin de destruction.


Le spectre communiste a créé la croyance erronée que le péché n'est pas causé par la dégénérescence de la morale, mais par l'oppression sociale. Cela a conduit les gens à trouver une issue en tournant le dos à la tradition et en s'éloignant de Dieu. Il a utilisé la belle rhétorique de la liberté et de la libération pour défendre le féminisme, l'homosexualité et la perversion sexuelle. Les femmes ont été dépouillées de leur dignité, les hommes ont été dépouillés de leur responsabilité et le caractère sacré de la famille a été bafoué, faisant des enfants d'aujourd'hui les jouets du diable.


Références

[1] “Jordan Peterson Debate on the Gender Pay Gap, Campus Protests and Postmodernism,” Channel 4 News, (January 16, 2018). https://www.youtube.com/watch?v=aMcjxSThD54&t=781s.
[2] Alan Findermay, “Harvard Will Spend $50 Million to Make Faculty More Diverse,” New York Times, (May 17, 2005). https://www.nytimes.com/2005/05/17/education/harvard-will-spend-50-million-to-make-faculty-more-diverse.html
[3] C. P. Benbow and J. C. Stanley, “Sex Differences in Mathematical Ability: Fact or Artifact?” Science, 210 (1980):1262–1264.
[4] C. Benbow, “Sex Differences in Ability in Intellectually Talented Preadolescents: Their Nature, Effects, and Possible Causes,” Behavioral and Brain Sciences 11(2) (1988): 169–183.
[5] Friedrich Hayek, The Road to Serfdom (Chicago: University of Chicago Press, 1994).
[6] Susan Edelman, “Woman to Become NY Firefighter Despite Failing Crucial Fitness Test,” New York Post, (May 3, 2015). https://nypost.com/2015/05/03/woman-to-become-ny-firefighter-despite-failing-crucial-fitness-test/.
[7] Una Butorac, “These Female Firefighters Don’t Want a Gender Quota System,” The Special Broadcasting Service, (May 24, 2017). https://www.sbs.com.au/news/the-feed/these-female-firefighters-don-t-want-a-gender-quota-system.
[8] Commonwealth Pennsylvania by Israel Packel v. Pennsylvania Interscholastic Athletic association (03/19/75)
[9] Christina Hoff Sommers, The War Against Boys: How Misguided Feminism Is Harming Our Young Men (New York: Simon & Schuster, 2013).
[10] Simon Osbone, “Angry Parents Blame New NHS Guidelines for Rise in Children Seeking Sex Changes,” The Daily and Sunday Express, (October 30, 2017). https://www.express.co.uk/news/uk/873072/Teenage-gender-realignment-schoolchildren-sex-change-nhs-tavistock-clinic-camhs.
[11] Declaration of Feminism. Originally distributed in June of 1971 by Nancy Lehmann and Helen Sullinger of Post Office Box 7064, Powderhorn Station, Minneapolis, Minnesota 55407 (November 1971).
[12] Vivian Gornick, as quoted in The Daily Illini (April 25, 1981).
[13] Robin Morgan, Sisterhood Is Powerful: An Anthology of Writings From the Women’s Liberation Movement (New York: Vintage, 1970), 537.
[14] Darlena Cunha, “The Divorce Gap,” The Atlantic, https://www.theatlantic.com/business/archive/2016/04/the-divorce-gap/480333/.
[15] Hilary White, “The Mother of the Homosexual Movement – Evelyn Hooker, Ph.D.,” The Life Site News, (July 16, 2007). https://www.lifesitenews.com/news/the-mother-of-the-homosexual-movement-evelyn-hooker-phd
[16] Robert L. Kinney, III, “Homosexuality and Scientific Evidence: On Suspect Anecdotes, Antiquated Data, and Broad Generalizations,” Linacre Quarterly 82(4) (2015): 364–390.
[17] Ibid.
[18] P. Cameron, W. L. Playfair, and S. Wellum, “The Longevity of Homosexuals: Before and after the AIDS Epidemic,” Omega 29 (1994): 249–272.
[19] P. Cameron, K. Cameron, W. L. Playfair, “Does Homosexual Activity Shorten Life?” Psychological Reports 83(3 Pt 1) (1998): 847–66.
[20] David W. Purcell, Christopher H. Johnson, Amy Lansky, Joseph Prejean, Renee Stein, Paul Denning, Zaneta Gau, Hillard Weinstock, John Su, and Nicole Crepaz, “Estimating the Population Size of Men Who Have Sex with Men in the United States to Obtain HIV and Syphilis Rates,” The Open AIDS Journal 6 (2012): 98–107.
[21] R. S. Hogg, S. A. Strathdee, K. J. P. Craib, M.V. O’Shaughnessy, J. S. G. Montaner, M. T. Schechter, “Modelling the Impact of HIV Disease on Mortality in Gay Men,” International Journal of Epidemiology 26(3) (1997): 657–61.
[22] Joseph Nicolosi,“Who Were the APA ‘Task Force’ Members?” https://www.josephnicolosi.com/collection/2015/6/11/who-were-the-apa-task-force-members
[23] Matthew Hoffman, “Former President of APA Says Organization Controlled by ‘Gay Rights’ Movement,” The Life Site News, (June 4, 2012). https://www.lifesitenews.com/news/former-president-of-apa-says-organization-controlled-by-gay-rights-movement.
[24] Phyllis Schlafly, Who Killed The American Family? WND Books, (Nashville, Tenn. (2014).
[25] “Programme of Action of the International Conference on Population and Development,” International Conference on Population and Development (ICPD) in Cairo, Egypt, (5–13 September 1994).
[26] The Vice Chairman’s Staff of the Joint Economic Committee at the Request of Senator Mike Lee, “Love, Marriage, and the Baby Carriage: The Rise in Unwed Childbearing,” https://www.lee.senate.gov/public/_cache/files/3a6e738b-305b-4553-b03b-3c71382f102c/love-marriage-and-the-baby-carriage.pdf.
[27] Ibid.
[28] Robert Rector, “How Welfare Undermines Marriage and What to Do About It,” Heritage Foundation Report, (November 17, 2014). https://www.heritage.org/welfare/report/how-welfare-undermines-marriage-and-what-do-about-it
[29] Schlafly, Who Killed The American Family?
[30] Ron Haskins, “Three Simple Rules Poor Teens Should Follow to Join the Middle Class,” Brookings, (March 13, 2013). https://www.brookings.edu/opinions/three-simple-rules-poor-teens-should-follow-to-join-the-middle-class/
[31] Rector, “How Welfare Undermines Marriage and What to Do About It.”
[32] Mark Regnerus, “Cheap Sex and the Decline of Marriage,” The Wall Street Journal (September 29, 2017). https://www.wsj.com/articles/cheap-sex-and-the-decline-of-marriage-1506690454
[33] Yang Meiling, “Girls Can Slaughter Pigs Too,” People’s Daily, (October 1 1966).
[34] Yu Luowen, My Family: My Brother Yu Luoke, World Chinese Publishing, (2016).
[35] Ye Zhou, “The Last Decade of Ye Yiqun,” Wenhui Monthly no. 12 (1989).
[36] Pang Xianzhi, Jin Chongji, Biography of Mao Zedong (1949–1976), Central Party Literature Press, (Beijing 2003).


Lire le 8e chapitre - Partie 1 Ici

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