Un scientifique propose une nouvelle technique pour collecter des preuves du prélèvement forcé d'organes

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Un scientifique du Missouri assistant au Congrès de transplantation américain tenu en mai à Chicago a proposé une nouvelle technique de collecte de preuves de prélèvement forcé d'organes en Chine.


Une abondance de preuves indirectes recueillies au cours de la dernière décennie par des enquêteurs indépendants, indique que le gouvernement chinois prélève les organes de prisonniers d'opinion, notamment de pratiquants de Falun Gong, et ce pour le profit. Mais on manque encore de preuves directes, qui sont difficiles à obtenir dans la société étroitement contrôlée de la Chine.


Le Dr Mike He, professeur agrégé de l'École de médecine de l'Université de Washington, a proposé une nouvelle façon de combler cette lacune dans les données.


La responsabilité clinique du Dr. He comprend un suivi histopathologique des patients transplantés. Après la chirurgie de transplantation d'organes, les patients sont généralement suivis, pour voir si les organes transplantés fonctionnent bien, et s'il n'y a pas de rejet.


Très souvent, une biopsie est utilisée, ce qui implique un échantillonnage de l'organe transplanté. Par biopsie, un ou quelques fragments de tissus ou de noyaux seront obtenus pour l'examen histopathologique microscopique. Ces échantillons de tissus de biopsie sont généralement fixés au formol et mis sous paraffine (FFPE).


Le tissu FFPE peut être stocké pendant une longue période de temps. Le Dr. He, qui a une formation et une certification en pathologie moléculaire & génétique, a fait remarquer que lorsque les patients internationaux se rendent en Chine pour recevoir des organes, si les organes proviennent de pratiquants de Falun Gong, ces patients internationaux ramèneront ces organes (de pratiquants de Falun Gong) dans leur pays d'origine.


Chaque organe et tissu d'un individu porte les caractéristiques de l'individu, les caractéristiques moléculaires et génétiques. Telle est la base des tests moléculaires médico-légaux modernes. Au cours des quelques dernières décennies, de grands progrès ont été réalisés dans les tests de laboratoire de la médecine légale.


La plupart du travail d'enquête effectué dans le passé consiste à recueillir les empreintes digitales sur la scène du crime, puis de les comparer aux enregistrements d'empreintes digitales dans la base de données. S'il y a une correspondance, cela suggère que les empreintes digitales recueillies sur les lieux du crime appartiennent à l'individu dans la base de données.


Les progrès de la biologie moléculaire au cours des deux ou trois dernières décennies a montré que le tissu humain porte également des caractéristiques moléculaires individuelles uniques, tout comme les empreintes digitales. Un profil moléculaire établi par 20 loci génomiques est actuellement utilisé dans les tests d'ADN médico-légaux aux États-Unis. Ce profil moléculaire peut être décrit comme une " empreinte moléculaire. "


Le Dr. He espère établir une base de données moléculaire des organes transplantés reçus en Chine. Il se met en réseau avec la communauté médicale de transplantation et les patients transplantés, afin d'obtenir leurs compréhension, accord et coopération. Avec l'accord des patients, l'ADN du donneur d'organe peut être extrait à partir du tissu FFPE post-greffe pour établir le profil moléculaire du donneur.


En même temps, le matériel biologique des pratiquants de Falun Gong disparus peut être recueilli en Chine, y compris le sang séché et d'autres tissus, qui peuvent être utilisés pour extraire l'ADN génomique.


Si aucun tissu biologique n’est disponible, le tissu de membres de la famille peut aussi être utilisé à cette fin. Ces matériaux peuvent être expédiés aux États-Unis pour en extraire l'ADN et établir des profils moléculaires pour les pratiquants de Falun Gong disparus. S'il y a des correspondances entre les profils moléculaires d'organes reçus en Chine et ceux des pratiquants de Falun Gong disparus, ce sera une preuve convaincante que l'organe transplanté provenait du pratiquant de Falun Gong disparu.


Lors de la conférence de Chicago, les médecins de greffe de nombreux pays, y compris d'Europe, d'Australie, d'Amérique du Nord et du Sud, du Moyen-Orient et d'autres pays asiatiques ont répondu très positivement à cette idée.


La proposition du Dr He a été choisie par l'Université de Washington pour une demande de financement fédéral. Le Dr. He espère faire avancer ce projet en travaillant avec d'autres organisations de défense des droits de l'homme et médicales, y compris Médecins contre le prélèvement forcé d'organes (DAFOH) et l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG).


DAFOH a des membres dans de nombreux pays où des patients se rendent en Chine pour recevoir des organes et WOIPFG a ses canaux en Chine. Ces collaborations contribueront à faire avancer ce projet et à accélérer la tâche de mettre fin au "prélèvement forcé d'organes", "crime jusque là sans précédent".


Version anglaise :
Scientist Proposes New Technique to Collect Evidence of Forced Organ Harvesting

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