Le moine Xuan Zang était du canton de Yanshi. Avant qu’il ne devienne moine, son nom de famille était Chen. Il était habile, intelligent, moralement intègre et avait depuis son enfance de hautes aspirations .
Dans les premières années Wude de l’Empereur Tang Gaozu, il entreprit un pèlerinage pour obtenir les écritures bouddhistes de l’Ouest (l’Inde d’aujourd’hui). En traversant le Royaume de Jibin, il rencontra des difficultés car la route était dangereuse et escarpée, et on y voyait souvent roder des tigres et des léopards. Xuan Zang ne sachant s'il devait ou non le prendre comme une épreuve se contenta de fermer la porte du refuge et s'assît en méditation.
Pendant la nuit, en allant ouvrir la porte, il fût surpris de découvrir un vieux moine assis sur le lit. Personne ne savait quand et comment le moine avait réussi à entrer dans la pièce. Xuan Zang s’empressa de le saluer et de lui présenter ses respects, puis il implora le vieux moine de le conseiller sur la traversée des zones dangereuses afin de poursuivre ses pérégrinations vers l’Ouest.
Le vieux moine touché par la sincérité de sa foi enseigna verbalement à Xuan Zang un volume des Soutras de Duoxin et lui demanda de le répéter une fois. Dès que Xuan Zang eut fini de le réciter, montagnes et rivières s’aplanirent, et la route s’élargit. Les tigres et les léopards se cachèrent, et même les démons disparurent. Ainsi Xuan Zang arriva sain et sauf sur la terre sacrée bouddhiste, le royaume de Tianzhu, et trouva plus de 600 soutras bouddhistes à remporter. Il avait récité ces écritures de Duoxin.
Avant que Xuan Zang ne parte pour l’Ouest, il était allé jusqu’à un pin au Temple Lingyan. Se tenant dans la cour, il avait secoué les branches du pin en disant "je pars en pèlerinage à la recherche des soutras bouddhistes au paradis de l’Ouest, tu peux donc pousser en direction de l’ouest. Lorsque je serais sur mon chemin de retour, tu te retourneras et poussera vers l’est de sorte que mes disciples puissent savoir que je reviens."
Une fois Xuan Zang parti vers l’ouest, les branches du pin se mirent effectivement à pousser vers l’ouest une année après l'autre. Vint une année où les branches du pin se retournèrent et indiquèrent l’est. Les disciples de Xuan Zang se réjouirent "Le Maître revient !" et ils allèrent à sa rencontre pour lui souhaiter la bienvenue.
Comme prévu, Xuan Zang revint de la terre sacrée bouddhiste avec les soutras. Par la suite, les gens appelèrent le pin "l’arbre qui secoue la tête"
Source: Tai Ping Guang Ji
Traduit de l'anglais de :
Stories From Ancient China: Monk Xuan Zang’s Search for Buddhist Scriptures
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