BEIJING Juste au moment où il semblait que la Chine allait émerger comme superpuissance de choix pour un monde horrifié et outragé par linvasion de lIraq par les US, arrive un virus tueur qui rappelle à tous pourquoi une superpuissance dirigée par une dictature peut savérer hasardeuse pour la santé de tous.
En fait, cest dur de ne pas avoir pitié de létonnante mauvaise chance et du mauvais calcul des leaders communistes à Beijing à propos du syndrome aigu respiratoire sévère, ou SARS, et de la subséquente dissimulation fatalement loupée. Au lieu de sortir de lombre de ce qui semble être la haine des Etats-Unis, ce régime a magiquement rappelé à la planète en seulement quelques semaines quil est absolument indigne de confiance et égoÏste et pourquoi cela importe.
Cest un exploit impressionnant, si on considère le succès quont eu les chinois ces dernières décennies pour gagner laffection générale et même les Olympiques dété en ouvrant leur économie bourgeonnante au monde du commerce ou en évitant studieusement de critiquer la plupart des gouvernements étrangers.
Le deal était que la Chine garderait ses opinions pour elle et permettrait au monde de jalonner ses prétentions à la ruée sur lor chinoise. A leur tour, les autres nations fermeraient les yeux sur les terrifiantes répressions des libertés de religion dassemblée et dexpression.
Dautres gouvernements rationalisaient que le ferme contrôle communiste était nécessaire pour maintenir la stabilité sociale, laquelle à son tour, est nécessaire pour préserver la croissance des marges de profit. Tout ce capitalisme, pense ton avec les meilleures intentions, amènera naturellement la liberté politique.
Mais à présent, avec un coronavirus troublant qui sest propagé à plus de 3.200 personnes dans 23 pays, le deal avec le démon paie ses misérables dividendes. Le manque de presse libre pour alerter le public du schéma en développement na pas seulement coûté des vies aux chinois non avertis mais à fait courir le risque aux touristes, aux dirigeants dentreprise et à dautres expatriés. Parmi eux des citoyens de nations qui ne croyaient pas que la répression de Beijing pourrait les affecter.
Tandis que le SARS se répandait sur le reste du monde, Beijing a essayé de contrôler le dommage plutôt que la maladie infectieuse, et a échoué dans les deux cas. Les officiels de la santé ont ridiculement annoncé des taux dinfections si bas quun médecin chinois en colère sest senti courageusement le devoir de dire au Time quil était personnellement au courant de plus de cas dans un hôpital de Beijing que le total attribué à la capitale toute entière.
En même temps, des tentatives ridicules continuent pour faire croire que le SARS na pas son origine en Chine. Les Officiels de lOrganisation Mondiale de la Santé marmonnaient en privé au début de ce mois que les Chinois avaient été lents à fournir des échantillons du virus prélevé sur des victimes du continent. Ces échantillons, une fois obtenus, montraient que le SARS chinois a un DNA quasiment identique à celui trouvé ailleurs. Mais un médecin du continent disait au South China Morning Post de Hong Kong dimanche, « je ne partage pas le point de vue que les infections de Hong Kong sont venues de Guangdong, » la province chinoise où les premiers cas ont été rapportés.
La panique sanitaire provoquée par le SARS est le résultat du manque de crédibilité de Beijing. Même maintenant, le China Daily de langue anglaise dirigé par létat maintient ses « pas dinquiétude tout va bien » en montrant des photos de touristes insouciants sémerveillant du décor et citant de prétendus experts prédisant peu de retombée financière sur léconomie chinoise globale.
Tout à coup, les investisseurs du monde se souviennent pourquoi la Chine est encore un endroit risqué pour ouvrir une franchise ou construire une usine. Si Beijing ment sur quelque chose daussi sérieux quune crise de sa propre santé publique, quelle crédibilité peuvent avoir les statistiques économiques délirantes quil publie ? Et sil y a une manière démocratique de remplacer les leaders corrompus, la corruption nest elle pas aussi une menace réelle pour cette « stabilité chérie ?.
Tout comme soudainement, les Etats-Unis ne semblent plus si mauvais. Peut-être le Président Bush a-t-il nargué lopinion mondiale, mais il la fait ouvertement et sest servi de la puissance américaine pour destituer un mégalomaniaque brutal.
Les Etats-Unis sont peut-être arrogants, mais la chine est indigne de confiance. Le SARS vient seulement de commencer à enseigner au monde lequel est le pire.
Steve Friess journaliste free-lance base aux Etats-Unis
http://www.sunspot.net/news/opinion/bal-op.sars18apr18,0,2628384.story?coll=bal%2Dpe%2Dopinion
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/4/23/34822.html
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