La révélation ajoute du poids aux déclarations d’un médecin militaire disant que l’étendue de l’épidémie du Sérieux Syndrome Respiratoire Aigu (SARS) avait été dissimulé parce qu’il tombait en même temps que la session annuelle du parlement chinois.
Elle arrive aussi alors que l’Organisation Mondiale de la Santé a révélé que quatre nouvelles personnes étaient mortes du SARS en Chine, amenant le total de morts à 64.
Le docteur Jiang Yanyong, 72 ans, a dit aux journalistes la semaine dernière que peu après que la session du parlement ait commencé le 5 mars un vieil homme était admis à l’hôpital 301, et après qu’il ait été suspecté d’avoir le SARS transféré à l’hôpital 302.
A l’hôpital 302, il a infecté près de 10 médecins et infirmières, et est mort peu après, a dit Jiang. Sa femme a été également admise à l’hôpital 302 et est morte elle aussi en une courte période de temps.
"A ce moment, le ministre de la santé a convoqué les directeurs de tous les hôpitaux à un meeting, » a dit Jiang.
Les principaux contenus de cette rencontre étaient que Beijing a maintenant cette maladie, mais afin de maintenir la discipline ça ne doit pas être rendu public. Il est nécessaire de créer des conditions stables pour le NPC.
AFP rapportait le 19 mars qu’un homme et sa femme du nord de la province de Shanxi étaient morts de la pneumonie atypique à l’hôpital 302 de Beijing mais que les fonctionnaires de la santé avaient refusé de confirmer les morts.
Les sources de l’hôpital ont dit à ce moment que les morts étaient survenues les 7 et 15 mars respectivement.
Les autorités chinoises ont finalement admis trois morts et l’existence du SARS dans la capitale le 26 mars. Le NPC s’est achevé le 18 mars.
“Le premier patient du SARS traité dans un hôpital de Beijing le 1er mars a guéri, » a dit le Maire de Beijing Meng Xuenong pendant le week-end, rapportait lundi le China Daily.
Il a dit que la femme de 26 ans était native de la province septentrionale de Shanxi et que ses parents étaient morts du SARS.
“La femme et certains des membres de sa famille ont guéri et quitteront bientôt l’hôpital, mais ses parents sont morts du SARS dû à leur âge avancé,” a-t-il dit.
Meng a ajouté: « Le nombre de patients suspectés du SARS admis dans les hôpitaux locaux décroît et la situation est dans l’ensemble sous contrôle. »
La remarque contredit ses commentaires de Jeudi lorsqu’il a dit que la pneumonie atypique à Beijing était « totalement sous contrôle ».
Le ministère de la santé dit que 22 personnes ont attrapé le SARS à Beijing, dont quatre sont mortes, bien que les médecins et les infirmières rapportent que le chiffre des morts et de l’infection sont beaucoup plus élevés.
Dans son édition de cette semaine, le Time magazine citait une infirmière à l’Hôpital Youan de Beijing, un des quatre hôpitaux choisis pour traiter les cas de SARS, disant qu’il y a « au moins 100 patients du SARS ici, sinon plusieurs centaines. »
L’hôpital niait les déclarations lundi, en disant que c’était ”impossible”.
Une équipe d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pendant ce temps inspecté les équipements de santé à Beijing lundi, vérifiant les défenses de la capitale contre l’épidémie.
L’OMS a demandé une enquête suite à son inquiétude quant à la « gestion de la situation du SARS par les autorités sanitaires, en particulier en relation à l’annonce des cas et à la recherche des contacts. » La chine a été critiquée internationalement pour la lenteur de sa réponse à la crise du SARS, qui a tué déjà plus de 140 personnes dans le monde et en a infecté plus de 3.000.
http://www.ptd.net/webnews/wed/dk/Qhealth-pneumonia-china.R5np_DAE.html
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