Durant la soi-disant période de consultation, sur des questions déterminantes telles que le mécanisme de proscription et les pouvoirs critiques de la police, les autorités ont soit renvoyé les préoccupations légitimes soit donné des assurances verbales de pure forme simplement pour réprimer linsatisfaction publique. Le Secrétaire à la Sécurité avait même fait ouvertement des remarques discriminatoires sur certains groupes de résidents de Hong Kong, oubliant apparemment que ces personnes font aussi partie de la communauté que lAdministration a le devoir de servir.
Par ailleurs, une déclaration émise par lAssociation de Falun Dafa de Hong Kong condamnant la législation de lArticle 23 a été étonnement classifiée comme « non identifiée » comme ni pour ni contre la législation. Pas mal dautres groupes sopposant à la législation ont fait la même expérience déroutante. Il est suffisamment triste que lAdministration de ne soucie pas véritablement des gens ; cest encore pire lorsque les autorités déforment ouvertement les opinions publiques.
Bien que lAdministration ait fait quelques concessions mineures, nous sommes daccord avec nombre dobservateurs que ces changements ont été faits avec lintention de diviser et de désagréger les populations qui sopposent à la législation. La sinistre attitude de la législation demeure inchangée alors que le projet retient des dispositions qui détruiraient finalement lautorité de la loi et du «un pays deux systèmes ».
Nous souhaitons réitérer que la promulgation de lArticle 23 est erronée dans son principe. LArticle 23 a été ajouté à la Mini-Constitution à linsistance des autorités de Beijing dans le sillage du Massacre de Tiananmen. Ce quelle visait à accomplir était le contrôle effectif de Hong Kong par le régime totalitaire du continent au lieu dune véritable paix et harmonie de la nation.
Les dispositions du projet de loi retiennent le mécanisme de proscription tant critiqué. Ce mécanisme qui connecte Hong Kong à la définition de « Sécurité Nationale » du continent va en fait au-delà de ce que lArticle 23 recherche. Le mécanisme de proscription fournirait au gouvernement du Continent une voie légale pour étendre son contrôle à Hong Kong sur dautres groupes déplaisant au régime. Il revient à fournir aux leaders répressifs sur le Continent un contrôle à distance en appuyant sur le bouton le régime sera capable de réprimer ces groupes dissidents à volonté par lintermédiaire du Gouvernement SAR.
Selon le projet de loi, un des critères pour interdire une organisation est que lorganisation de Hong Kong devrait être « subordonné » à lorganisation interdite. Ceci permet essentiellement au gouvernement SAR denquêter sur un groupe des finances à lopération même si le groupe local na rien fait de mal. Ladministration actuelle a déjà juré de surveiller étroitement le Falun Gong à Hong Kong voici un an environ. Ce mécanisme de proscription rendrait ces investigations de nature tracassières encore plus facile pour ladministration.
De plus, lorsquun groupe local respectueux de la loi est ouvertement examiné sous couvert de « sécurité nationale » à lintérieur du mécanisme de proscription, les membres du public éviteraient naturellement de sassocier avec ce groupe motivés par la peur. Même si ce groupe est finalement innocenté et que la proscription ne soit pas nécessaire, la liberté dassociation a déjà été détruite. Ce serait aussi, à faire froid dans le dos, en harmonie avec ce que le Secrétaire à la Sécurité a dit il y a un an environ à propos de la restriction de la croissance du Falun Gong à Hong Kong. En fait, ceci pourrait être utilisé pour restreindre la croissance de tout groupe dissident en les détachant de la communauté..
Jiang Zemin, le leader du régime répressif, a été poursuivi en justice par des gens outremer pour avoir commis un génocide contre les pratiquants de Falun Gong sur le Continent. La législation de lArticle 23 pavera la voie à lextension du génocide à Hong Kong. Nous ne souhaitons absolument pas voir le gouvernement SAR de Hong Kong servir de complice pour un tel crime haineux.
Cependant, les dispositions prévues déclarent que le Secrétaire à la Sécurité sera doté du pouvoir de déterminer si la proscription est nécessaire, et que le décret ouvert émis par le régime du Continent sera pris comme nayant pas besoin de preuves supplémentaires. Lactuelle administration a à répétions montré sa disposition à plaire à Beijing aux dépens de la population de Hong Kong. Cest la même administration qui a fait des remarques irresponsables et diffamantes à propos du Falun Gong. Il est manifeste quune administration aussi partiale est incapable de jugements sains et indépendants sur des questions impliquant le Continent.
Depuis la passation, il y a eu une érosion significative et constante des libertés civiles à Hong Kong. Au fil du temps, lAdministration sest faite de plus en plus discrète quant à elle-même. Dune autre perspective, lintroduction de la législation de lArticle 23 reflète aussi les années dinfluence que la dictature de Beijing a réussi à étendre à Hong Kong par différents moyens. Si nous nempêchons pas résolument le gouvernement de promulguer la loi perverse de lArticle 23, linfluence de Beijing fera disparaître complètement lautorité de la loi à Hong Kong. Alors, la législation de lArticle 23 sera en vérité le commencement de la fin pour Hong Kong en tant que société libre régie par la loi.
Cest notre responsabilité historique de défendre nos droits humains innés et dempêcher cette loi perverse de détruire Hong Kong.
Les pratiquants de FalunGong de Hong Kong
Renseignements
Sharon Xu 9263-4150
Sophie Xiao 9108-2057
Hui Yee-han 9879-9879
Kan Hung-cheung 9876-3530
Published : Monday, 17 February 2003
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.