Vendredi 7 février 2003
Après que le Falun Gong soit interdit en Chine en 1999 et
que la persécution ait commencé j’ai commencé assez rapidement à expliquer les faits derrière la persécution du régime de Jiang et ses calomnies aux gens qui m’entouraient. Puisque aucun autre pratiquant ne vivait à proximité, je devais prévoir toutes les activités et les mener à bien tout seul. Je faisait tout tout seul – établir le contact avec les politiciens, les médias, propager Dafa, et organiser les événements de Hongfa. Je réussissais souvent et attribuais cela au fait qu’aucune délibération de groupe ne venaient interférer. Je prenais toujours des décisions rapides et n’avais à en déférer à quiconque ni à être empoisonner par d’interminables discussions, si telle approche était correcte et autres considérations.
En même temps je gardais un contact avec beaucoup d’autres pratiquants et participais à leurs exercices de groupe et soutenais leurs activités. Mais je n’avais pas compris la signification plus profonde derrière tout ces événements. Je calculais toujours si oui ou non j’avais suffisamment d’argent pour faire le voyage pour aller les voir, ou si cela en valait la peine. Et derrière tout ça il y avait toujours la crainte que cela ne rogne mon temps pour mes propres activités si je soutenais les leurs. Lorsqu’il arrivait que je soutienne une de leurs activités, les pensées « ai-je suffisamment de temps pour mes propres contacts avec les politiciens et les médias, je ne veux pas les négliger, » me venaient à l’esprit, et une autre pensée, que ne n’avais pas consacré suffisamment de temps à ma propre région. Cette mentalité atteignit le point où je critiquais même les pratiquants qui m’aidaient, leur disant de s’examiner eux-mêmes s’ils ne devraient pas passer leur temps plutôt dans leurs propres régions, avant d’envisager d’aider les autres dans leurs efforts.
Lorsque les problème apparaissaient, j’ai souvent pensé que cela était du aux pratiquants qui ne s’étaient pas suffisamment bien cultivés ; ils créaient les difficultés ; c’est pourquoi leurs environnements n’étaient pas bons. En même temps, l’atmosphère autour de moi était harmonieuse. Puis j’ai pensé que j’étais beaucoup plus rapide qu’eux, que mon environnement était toujours harmonieux et que je devais les attendre encore , eux qui ne suivaient pas l’allure de la rectification de la Loi. Ça ne m’était jamais venu à l’esprit que j’étais précisément nécessaire dans leur domaine.
D’un autre côté, je remarquais de plus en plus que quelque chose dans ma façon de penser n’était pas correct. Et encore et encore je lisais dans les textes de Dafa que Maître nous dit de devenir une unité. Il commença par nous dire à tous , « Vous êtes disciples de Dafa durant la rectification de la Loi » et nous avait expliqué que nous étions comme des parties du Gong[ énergie de haute densité obtenue par la « cultivation »] englobant tout. Lors de Son enseignement de la Loi à la Conférence de Washington DC, Il a dit, « Vous êtes un, tout comme le gong du Maître. »
Avec ces réalisations j’ai essayé de descendre de mon piédestal, et petit à petit j’ai commencé à participer à des projets mutuels et à échanger des expériences avec les autres. J’ai considéré comme une nécessité et un pré requis de devenir plus proche des autres et de faire partie du Gong, pour aider Maître à la rectification de la Loi. Et malgré cela je ne comprenais tout cela qu’à une niveau cognitif et ne l’avais pas intériorisé. Lorsque les demandes écrasantes des pratiquants, corriger les textes par exemple, m’échoyaient, de nouveau je vis réapparaître la peur que mes propres contacts avec les politiciens n’en souffrent, ou de ne plus avoir suffisamment de temps à passer avec ma famille. Comment étais-je supposé atteindre l’accomplissement dans mon propre monde, devenir un grand être éveillé, lorsque les autres interféraient constamment avec mon processus ? C’était un cercle vicieux.
Mais j’étais déterminé à le briser. Je voulais élever mon niveau, je voulais être à la hauteur des demandes du Maître, je voulais avancer avec la rectification de la Loi. Avec les autres pratiquants, j’ai initié une campagne de cartes postales pour secourir Xiong Wei. J’avais beaucoup de travail de coordination à résoudre, les questions affluaient de toutes les directions : quand la carte sera-telle prête ? combien cela coûte-t-il ? A quoi la carte ressemble-t-elle ? Beaucoup de confusion !
J’ai passé des jours et des jours à distribuer des cartes postales et des imprimés aux pratiquants, de nombreux jours durant lesquels j’étais incapable d’accomplir d’autres tâches de Dafa. Au début j’ai pensé que c’était l’énergie du mal qui sabotait mon propre travail de Dafa, un tel sabotage que me faisait gaspiller tant de temps pour des choses sans importance et le travail « important » devait attendre. Mais alors j’ai réalisé quelque chose – aucune tâche n’est mineure ou plus haute que cela. Cet état d’esprit antérieur était quelque chose de retranché dans mes os, depuis des années d’existence à vivre dans la société des gens ordinaires. Les gens ordinaires tiennent à l’opinion qu’on doit faire avancer ses propres questions et capacités. Cela devient évident durant l’enfance, lorsque les adultes évaluent les aptitudes d’un enfant pour les nourrir .
Cet état d’esprit était comme une coquille rigide m’entourant et m’avait gardé prisonnier. A présent je me sens léger et plein d’énergie, comme si je m’étais approché un peu plus des principes cosmiques de Vérité Compassion et Patience. J’ai lu alors l’enseignement du Maître à la conférence 2002 à Philadelphie où il dit , " J’ai obtenu tel ou tel mérite et je peux avoir ceci ou cela », oui pour les gens ordinaires il en est ainsi, pour certaines caractéristiques du principe de Loi de l’univers, dans certains environnements particuliers on regarde peut-être cet aspect mais la véritable élévation est l’abandon, et non pas l’obtention. ”
Cela me poussait de plus en plus à considérer mes compagnons de pratique comme de futurs êtres éveillés, tous affairés, pour s’occuper d’une portion particulière de l’univers, étant ici pour le moment pour la rectification de la Loi et pour remplir leurs vœux. Maître a dit, « En fait le savez-vous, les grands Eveillés, ont au ciel de nombreuses affaires pour lesquelles ils ont aussi besoin de coordination et de concertation » (conférence 2002 de Philadelphie) je vois cela de cette façon – nous offrons le salut à tous les êtres dans notre sphère céleste, mais en même temps nous assistons le Maître dans la rectification de la Loi. Ce qui sous entendait que nous nous coordonnions et travaillons bien avec les autres. « De plus, s’il y a des insuffisances quelque part, on va compléter en silence sans condition, de sorte que ce soit encore plus pleinement parfait. Elles traitent tous les problèmes ainsi.. » (Philadelphie)
J’ai alors réalisé que mes idées de mettre mes activités en avant avaient été un énorme attachement, à ne travailler que dans ma ville, dans ma région, et de bien le faire. Cette notion était comme un mur qui m’avait empêché de travailler avec les autres, m’avaient empêché de devenir une partie du Gong. Je n’avais à l’esprit que « mes politiciens, mes médias, ma pratique de groupe, mon environnement géographique, » les avais harmonisés et avait attendu que les autres en arrivent là. Il m’est finalement apparu que les autres avaient attendu que moi je les rejoigne finalement et devienne une partie du tout et me dissolve dans le gong. Nous devons faire ce qui doit être fait, et ne pas prendre et choisir comment quelque chose devrait être sauvé. Maître a dit, encore à Philadelphie, « Comment ceux qui doivent être sauvés peuvent-ils choisir eux-mêmes comment ils seront sauvés ? il tombe à l’eau, des gens veulent le sauver, mais il dit « vous ne pouvez pas me sauver directement avec vos mains. Vous devez me sauver avec un bateau qui me plaît. Comment cela peut-il aller ? »
J’ai réalisé l’importance de participer à des activités à grande échelle, telles qu’émettre des pensées droites devant les consulats et les ambassades. Ce n’était plus à débattre. Les mauvais éléments dans d’autres dimensions se concentrent dans ces villes qui ont des consulats et des ambassades et pas dans ma petite ville. On avait besoin de moi là-bas, dans ces plus grandes villes. C’était là que je pouvais jouer mon rôle pour éliminer le mal. C’est pourquoi je suis allé en voiture à Munich la semaine dernière et ai participé à l’émission de pensées droites devant le consulat. C’était une sensation extraordinaire, presque comme si tous les êtres éveillés de Munich m’avaient appelé, « viens nous aider, nous avons une grande tâche à accomplir et nous avons besoin de renforts. »
(Texte original en allemand)
Chinese version available at:
http://www.yuanming.net/articles/200302/17036.html
Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200302/10210.html
Published : Monday, 10 February 2003
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