Mme Pan Jingxian devenue invalide suite à la persécution subie dans un camp de travaux forcés

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En novembre 2006, Mme Pan Jingxian, de la commune de Fate, ville de Shulan, province du Jilin, a été illégalement condamnée aux travaux forcés pour refus de renoncer à sa croyance en Falun Dafa. Dans le camp de travaux forcés de Heizuizi, ville de Changchun, les gardiens l'ont brutalement battue et maltraitée . Mme Pan a été persécutée jusqu'à développer une atrophie musculaire dans le camp. Trois ans après sa libération, ses jambes n'étaient pas complètement rétablies. Elle a de la difficulté à marcher et tombe souvent.

Mme Pan Jingxian a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Après quelques mois, toutes ses maladies ont été guéries. Elle a été purifiée physiquement et mentalement alors qu'elle se comportait selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle se souciait de moins en moins des intérêts égoїstes, mais se préoccupait toujours d'abord des autres.


1. Arrêtée illégalement et condamnée à un camp de travaux forcés

Vers 21 h le 8 octobre 2006, Zhang Yaoming, chef du poste de police de la commune de Fate dans la ville de Shulan, et Cao Yushi, un responsable du gouvernement municipal, sont entrés par effraction chez Mme Pan avec sept autres policiers. À ce moment-là, Mme Pan était chez elle avec ses deux enfants. Deux policiers se sont placés devant ses enfants pour les empêcher de l'aider, et deux agents l'ont poussée contre le mur alors que deux autres agents ont saccagé son domicile et volé 10'000 yuans dans sa commode.

La même nuit, Mme Pan a été emmenée au poste de police de la localité et a été interrogée. L'agent Liu Xuefeng a utilisé un sac en plastique pour lui couvrir la tête afin de la forcer à renoncer à la pratique du Falun Gong. Après une nuit de détention, elle a été transférée au centre de détention de Nanshan dans la ville de Shulan.

Le 24 novembre 2006, elle a été condamnée à un an de travaux forcés et transférée à la 4e division du camp de travaux forcés pour femmes de Heizuizi. Dès son arrivée, les collaborateursont à tour de rôle essayé de lui faire subir le lavage de cerveau et l'ont obligée à écrire une déclaration de garantie. Les collaborateurs l'entouraient pour l'empêcher de parler à d'autres pratiquantes. Elle a été obligée de lire des livres de diffamation et des textes sacrés des autres religions. Plusieurs collaborateurs l'ont à tour de rôle bombardée de textes diffamant le Maître et la Grande Loi, et ont essayé de la contraindre à renoncer à la pratique du Falun Gong.

2. Elle a été battue sauvagement par des policiers dans le camp de travaux forcés

Parce que Mme Pan Jingxian a résisté à la persécution, elle a été tabassée et a subi des abus de nombreuses fois.

Une fois, une policière, Wang Zhufeng, a brutalement battu Mme Pan tout simplement parce qu'elle était assise sur le lit avec les jambes croisées, les yeux fermés et qu'elle regardait de l'autre côté pendant qu'elle marchait (les policiers ne permettent pas aux pratiquantes de s'asseoir en position de lotus ou de fermer les yeux). Wang Zhufeng l'a tirée par le col de son vêtement, l'a cognée contre le mur et giflée au visage. Wang a continué de la frapper jusqu'à ce qu'elle soit fatiguée. Dans l'attaque, la poitrine de Mme Pan a été blessée, et cela lui a pris un mois pour se rétablir.

Démonstration de la torture : battue avec des gourdins

La deuxième fois, l'agente Wang Zhufeng a essayé de contraindre Mme Pan à voir les vidéos diffamatoires préparées dans le camp, et Mme Pan a refusé. L'agente Wang a commencé à frapper frénétiquement Mme Pan. Elle a attaqué Mme Pan, l'a giflée au visage, attrapé ses cheveux et l'a cognée contre le mur, et donné des coups de poing sur la poitrine de Mme Pan maintes fois. Comme Wang était une policière militaire, elle savait comment frapper Mme Pan sur toutes les parties vitales du corps. Elle a utilisé la tranche de sa paume pour frapper Mme Pan à la nuque et a utilisé la violence verbale à son égard en même temps. Plus tard, Wang lui a infligé des électrochocs avec une matraque électrique et l'a menacée : « Si tu parles à quiconque à propos de ça, je te frapperai encore. »

En raison des blessures précédentes à la poitrine et de la gravité de sa maladie cardiaque, Mme Pan a commencé à avoir des troubles respiratoires et de la difficulté à parler, elle était tout le temps somnolente après la deuxième fois où elle a été cruellement battue. Lorsqu'elle a été envoyée dans la salle d'urgence pour y être soignée, sa pression systolique était aussi haute que 220. Le médecin a demandé qui l'avait frappée et Mme Pan a répondu que c'était l'agente Wang Zhufeng. Après que Wang ait entendu cela, elle a menacé Mme Pan et a demandé : « Quand est-ce que je t'ai frappée ? Si tu as des bleus sur tes bras et ton cou, c'est parce que tu t'es frappée contre le mur, n'est-ce pas ? » Et elle lui a aussi murmuré : « Si tu oses dire encore cela, je te frapperai encore plus fort ! »

Deux jours plus tard, les jambes et orteils de Mme Pan étaient devenus extrêmement douloureux, et elle ne pouvait pas dormir. Petit à petit, ses deux jambes sont devenues paralysées, et ses muscles se sont atrophiés. Elle a perdu l'appétit et mangeait très peu. Le poids de son corps a baissé rapidement de 127 à 91 livres.

Même si sa santé s'est tellement détériorée, les responsables du camp de travaux forcés l'ont quand même obligée à travailler. L'état physique de Mme Pan a continué à décliner, se détériorant de plus en plus, et le poids de son corps a continué à chuter. La paralysie dans ses jambes s'est répandue partout dans son corps entier et elle a développé des symptômes d'atrophie musculaire.

3. Harcèlement continuel

Ce n'est que le 8 octobre 2007 que Mme Pan a été libérée. Trois mois après son retour, sa santé ne s'était pas améliorée, mais a plutôt continué à s'aggraver. Son corps entier était engourdi, y compris sa langue. Elle était si faible qu'elle n'avait pas la force de faire son lit.

Trois ans plus tard, elle est partiellement rétablie, mais ses jambes ne fonctionnent toujours pas très bien et elle tombe souvent. Comme sa maladie cardiaque n'est pas complètement guérie, elle ne peut faire aucun travail ménager. Elle est allée trois fois avec sa famille au gouvernement pour demander la somme de 10'000 yuans volée par les policiers, mais les responsables ont refusé de lui retourner l'argent sous prétexte qu'ils n'avaient aucune preuve.

Durant ces dernières années, Mme Pan et sa famille ont été souvent harcelées. Li Biao, un agent du Bureau 610 de la localité, est souvent venu dans leur maison ou a demandé à d'autres personnes d'aller dans leur maison pour les harceler. Il est difficile de comprendre pourquoi le personnel du centre de lavage de cerveau de la ville de Shulan envoient souvent plusieurs voitures de police et une dizaine d'agents à leur domicile uniquement pour harceler une femme âgée.

Traduit de l'anglais au Canada

Version chinoise : http://www.minghui.org/mh/articles/2010/8/8/228072.html

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