Les services de renseignements de la sécurité canadienne dénoncent les interférences étrangères et les pratiquants de Falun Gong révèlent l’infiltration du PCC

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M. Richard B. Fadden, directeur des services de renseignements de la sécurité canadienne (CSIS) a informé le Comité permanent sur la sécurité publique et la sécurité nationale de la Chambre des Communes du Parlement Canadien, le 5 juillet 2010 et abordé les interférences étrangères au sein du Canada.

M. Richard B. Fadden, directeur des services de renseignements de la sécurité Canadienne

M. Fadden a déclaré: " Le Parlement a clairement reconnu l’existence de ce problème à l’époque où l’Acte du CSIS est passé en 1984, le CSIS a pour mission explicite d’enquêter sur les interférences étrangères représentant des menaces potentielles pour la sécurité du Canada. Je dis ‘potentielles’ parce qu’à la différence des cas de terrorisme ou d’espionnage, où la menace pour la sécurité nationale est plus immédiate et les ramifications potentiellement extrêmement sérieuses—par exemple, la perte de la vie ou la perte de graves secrets nationaux—l’interférence étrangère opère sur un registre de plus ou moins de gravité, et ce ne sont que les cas les plus graves qui constituent des menaces claires pour la sécurité nationale. Je fournirai quelques exemples dans quelques minutes.

" D’abord, qu’est-ce qu’une interférence étrangère ? Dit simplement, il s’agit d’une tentative, par les agents d’un état étranger d’influencer les opinions, les points de vue et les décisions des Canadiens dans le but d’obtenir des avantages politiques ou économiques. L’Acte du CSIS parle de la menace d’activités influencées de l’étranger en tant qu’activités au sein ou liées au Canada qui se font au détriment du Canada et sont clandestines ou trompeuses ou impliquent une menace pour n’importe quelle personne.’ Il est aussi important de noter qu’à la différence de l’espionnage et du terrorisme qui peuvent entrainer un dommage plus immédiat pour notre sécurité nationale, l’influence étrangère est en fait davantage un processus d’établir des relations. Il ne s’agit pas d’une question simple, binaire, noire ou blanche. Nous traitons ici avec un spectre de comportement par des entités étrangères qui débutent souvent innocemment mais qui se tournent par la suite vers quelque chose qui nuit en réalité aux intérêts Canadiens. Il s’agit d’un processus très subtil.

" Les objectifs du CSIS sont triples : identifier l’agent étranger et faire cesser l’influence ; identifier la personne influencée, avec l’objectif d’attirer l’attention des autorités concernées ; et généralement protéger les Canadiens contre cette sorte de pression. Les personnes influencées sont souvent des Canadiens avec lesquels l’agent étranger peut développer une relation relativement facilement.

" A la différence du terrorisme ou de l’espionnage, il n’y a pas toujours une infraction de la loi. Toutefois, comme le terrorisme ou l’espionnage, l’influence est du moins en partie dissimulée ou secrète. Ce n’est pas comme si le Canadien influencé, commet une violation spécifique de la loi Canadienne, la question d’intérêt pour le CSIS est que le processus démocratique est affecté secrètement et par un état étranger.

" Ainsi, un cas intéressant pour le CSIS impliquerait un agent d’un pouvoir étranger fournissant aux Canadiens, au cours des mois ou des années, de nombreux bénéfices, qui deviendraient de plus en plus significatifs mais de moins en moins ouverts avec le temps. La relation inclut un échange important de points de vue, d’opinions et d’informations tendant vers ce à quoi l’état étranger s’intéresse. A un certain point, consciemment ou non, les points de vue canadiens sont changés et il ou elle commence à les mettre en avant comme si c’était les siens, affectant ainsi potentiellement les décisions dans lesquelles il ou elle est impliqué (e). Le point le plus important est que l’interférence étrangère est intrinsèquement contestable au Canada, qu’elle réussisse ou non à atteindre l’objectif de état étranger, parce que de telles activités deviennent préjudiciables aux intérêts du Canada. Tout d’abord, la sécurité nationale n’est pas directement ou immédiatement impliquée dans les cas d’interférences étrangères, mais, là où existe la possibilité de tort porté à la sécurité nationale, et nous avons des raisons de soupçonner que c’est vrai, nous devons enquêter.

" Ensuite, le rôle du CSIS est de protéger les Canadiens et notre processus démocratique d’une influence dissimulée et trompeuse.

" Enfin, les Canadiens identifiés comme étant influencés peuvent être quiconque ayant la possibilité d’affecter les décisions d’une manière favorable pour l’état étranger. "


Les pratiquants de Falun Gong sont victimes des interférences du Parti communiste Chinois (PCC) dans les autres pays

Dans une conférence de presse qui a suivi l’audition, les journalistes ont été informés d’exemples spécifiques d’influence étrangère par l’Association Falun Dafa du Canada. Lucy Zhou, a listé une série d’événements où les hommes politiques ont semblé soutenir le régime chinois après leur retour d’un voyage en Chine.

Elle a déclaré que le groupe fait face à des attaques constantes liées à ses activités au Canada, rencontrant des interférences pour tout, de la participation à des défilé à l’obtention de proclamations de routine de la part des gouvernements des municipalités. Falun Dafa est le groupe le plus gravement persécuté en Chine selon les groupes des droits de l’homme. Elle a donné un exemple : « En mai cette année, le maire Larry O’ Brian d’Ottawa a refusé d’émettre une proclamation de la Journée du Falun Dafa comme il l’avait fait les années précédentes, après son voyage d’affaires en Chine. Il a déclaré avoir fait une promesse. Apparemment, la promesse avait été faite aux fonctionnaires chinois. Plus tard, le conseil de la ville a passé une résolution pour émettre la proclamation. »

"Chaque mouvement que nous faisons ici, l’ambassade le sait " a déclaré Zhou, se référant aux efforts des missions étrangères canadiennes pour étouffer les activités de Falun Dafa dans tout le Canada.

Wenzhuo Hou, reçu une fois comme visiteur à l’école de droit de Harvard, a témoigné en tant qu’expert devant la commission exécutive du Congrès sur la Chine. Lors de la conférence de presse, Hou a déclaré que le régime a reconsidéré ses stratégies de politique étrangère après le massacre de la Place Tienanmen de 1989, utilisant une approche souvent cachée et à multiples facette, pour établir un programme d’infiltration à long terme dans les pays dans le monde.

" Il s’agit d’un projet sur le long terme appelé ‘transformer par des chutes de pluie,’ signifiant changer l’Occident par des moyens subtils et imperceptibles ", a-t-elle affirmé

En 2005, M. Chen Yinglin, ancien premier secrétaire au Département de politique au sein du Consulat chinois à Sydney, s’est enfui et a exposé les politiques du PCC dans les ambassades et les consulats chinois afin de manipuler les étudiants et les communautés chinoises, ainsi que les medias chinois pour influencer la politique des pays étrangers envers la Chine. La persécution de Falun Gong est la tâche numéro un des ambassades et des consulats chinois.

M. Chen a révélé les stratégies du PCC, y compris exercer des pressions sur les fonctionnaires gouvernementaux étrangers et échanger des intérêts politiques contre des intérêts économiques. Il a affirmé que le moyen le plus efficace était d’offrir des voyages gratuits en Chine à des dirigeants politiques et de luxueux services récréatifs après leur arrivée en Chine. La méthode est largement utilisée sur les questions diplomatiques de la Chine avec les pays Occidentaux.

Il a donné un exemple: " L’ambassade et les consulats chinois en Australie ont intentionnellement exercé des pressions sur les fonctionnaires fédéraux et provinciaux et offert des bourses à leurs frères et sœurs sous le nom d’échanges culturels. Le consulat chinois à Sydney mène une communication d’affaires personnelles périodique avec les dirigeants politiques et les membres des parlements fédéraux et provinciaux. "

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/7/8/226657.html

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