Lorsque l’ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin a lancé la persécution de Falun Gong en 1999, il contrôlait les forces armées chinoises. Bien que l’armée n’ait pas utilisé d’armes, elle a joué un rôle clé dans la persécution illégale : Le département de logistique général a servi d’institution dirigeante pour prélever les organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant, pour le profit.
Jiang Zemin protège l’armée de libération
Lorsque Jiang Zemin était au pouvoir, il a nommé des membres de sa famille à des positions officielles de haut rang au sein de l’armée. La corruption en Chine s’est intensifiée alors que Jiang donnait toute licence aux siens et autorisait l’armée à faire des affaires. Une position plus élevé était associé à plus d’argent. Les affaires dirigées par l’armée étaient principalement impliquées dans la contrebande. L’ancien Premier ministre chinois, Zhu Rongji a annoncé lors d’une réunion que durant la première moitié de 1998, l’armée à tiré sur et tué plus de 450 personnes impliquées contre la contrebande, dont des gardes de la sécurité publique, la police militaire, et les membres du personnel judiciaire, et en a blessé approximativement 2200. Lors des opérations militaires de contrebande, ils ont utilisé les services du bureau météorologique militaire et les technologies de la communication. Ils ont utilisé la signature du Premier ministre et les sceaux du président adjoint de la commission militaire, sans autorisation.
À la mi-novembre 1998, la commission militaire centrale et la commission centrale pour l’inspection de la discipline ont tenu un rassemblement à Xishan, Pékin. L’ancien ministre de la défense nationale, Chi Haotian, s’est exprimé lors de la réunion. Selon lui, 80 pour cent des revenus et du capital des affaires dirigées par l’armée étaient détournés par les fonctionnaires de rangs moyen à supérieur, pour leur usage personnel.
L’armée cherche des profits en prélevant des organes sur des personnes en vie
En réorganisation constante, toutes les divisions militaires sont classifiées sous le département général de logistique général, le département général du personnel, le département général de la politique, ou le département général de l’armement. Le département général de la logistique est responsable des finances et de la gestion de la propriété. Les hôpitaux généraux se trouvent directement sous la tutelle de la logistique générale. L’armée est déterminée à faire des profits grâce à la ‘’Réforme médicale.’’ Dés 1989, les hôpitaux militaires ont commencé à renvoyer des patients militaires et à accepter davantage de résidents locaux pour optimiser leurs profits.
Après que la répression du Falun Gong ait commencé, la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois (PCC) a tenu six réunions spéciales sur la ‘’gestion des questions religieuses étrangères’’. Le département de logistique a suivi les instructions de Jiang d' ‘’annihiler physiquement les pratiquants de Falun Gong.’’ La commercialisation des organes humains est devenue une affaire hautement lucrative pour l’armée, approuvée et encouragée par Jiang.
Les ordres de prélever des organes sur des pratiquants en vie ont été directement émis par le président de la commission militaire. Le département général de logistique a ordonné des tests sanguins sur les pratiquants, puis les ont arrêtés dans tout le pays et ont effectués les tests. Les pratiquants étaient arrêtés et administrés par le biais d’un processus organisé, systématique du département de la logistique. En utilisant les transports militaires, le personnel et les camps de travaux forcés construits sur les installations militaires, le département de la logistique (DL) est devenu une banque d’état d’organes vivants. Le DL décidait dans quels camps les pratiquants étaient emmenés, comment ils étaient répartis, transportés, les procédures de déplacements, les gardes et les budgets. Si une procédure de greffes d’organe échoue, les informations des récipiendaires d'organes et les corps doivent être détruits dans les 72 heures. La procédure d’élimination exige l’approbation d' superviseur militaire. Ce dernier a l’autorité d’arrêter, d’emprisonner et d’exécuter quiconque divulgue des informations concernant les greffes, qu'ils soient médecins, gardes, policiers ou chercheurs. Des conseillers militaires sont nommés par la commission militaire centrale.
Le DL répartit les ‘’donneurs’’ dans les hôpitaux militaires et dans certains hôpitaux locaux. Le DL reçoit des espèces ou des devises étrangères d’hôpitaux ou de clients étrangers avant de remettre les organes ; par la suite, le LD n’est responsable de rien. L’argent gagné sur les greffes d’organes n’entre pas dans le budget militaire, cependant, toutes les dépenses du processus des greffes d’organes vivants sont supportées par le budget militaire. Les bénéfices provenant des ventes d’organes sont ‘’des revenus purement personnels’’ pour les officiers de haut rang. Le DL vend des organes aux hôpitaux locaux non militaires et les utilise pour trouver des débouchés à ce business dans le monde. Cette méthode assure que les hôpitaux tenus par les militaires ne soient pas le seul système en Chine qui effectue des greffes d’organes. Ce stratagème distraie la communauté internationale de ce qui se passe et l’empêche de se focaliser sur ce busisness illégal
Shi Bingyi, directeur du centre de greffes de l’Armée de libération du peuple a déclaré qu’au cours de la seule année 2005, il y a eu approximativement 10,000 greffes d’organes et 4,000 greffes de foie en Chine. En 2006, ce nombre a atteint le record de 20,000 greffes. En 1999, il y a eu seulement 4,000 greffes de rein et aucune greffe de foie. Le Centre d’assistance du réseau de greffes international de Chine du Premier hôpital de l’université médicale de Chine détient une liste de prix pour toutes formes d’opérations chirurgicales de greffes—un rein pour 60,000 dollars US, un foie pour 10,000 dollars, un poumon ou un cœur pour 150,000 dollars. La Chine a développé un gigantesque réseau de commerce d’organes à travers le monde, la Chine en étant elle-même le centre. Le nombre total de greffes d’organes en Chine représentait 85 pour cent du nombre total de greffes dans le monde en 2000, un an après que la persécution de Falun Gong ait débuté. Ce nombre officiel émanant de la commission militaire, a entraîné la promotion de plusieurs généraux, dont Sun Dafa, actuel commissaire politique du DL.
Sun Dafa est général et actuel commissaire politique du département général de logistique de l’armée de libération du peuple. |
Un sympathisant actif de la persécution de Falun Gong devient le directeur du département général de logistique
Liao Xilong est le directeur actuel du département général de logistique. Il a aidé à gagner une bataille lors de la guerre Chine Vietnam et a été promu chef par Deng Xiaoping. Après cela, Liao a fait son chemin jusqu’au rang de commandant d’une région militaire importante
. Liao Xilong est le directeur actuel du département général de logistique |
Après l’événement du 25 avril (lorsque les pratiquants de Falun Gong ont fait pacifiquement appel des arrestations illégales de 45 pratiquants de Tianjin), Jiang a parlé avec six des membres permanents d’alors du bureau politique de la commission centrale du PCC, d’initier une persécution du Falun Gong. Tous s’y sont opposés. Jiang s’est alors tourné vers Liao, qui était le commandant de la région militaire de Chengdu et secrétaire adjoint de la commission du Parti. Jiang voulait qu’il l’aide à trouver des justifications pour lancer la persécution. Liao a œuvré avec la division des renseignements de la région militaire de Chengdu et a fabriqué des informations. Cette information (envoyée au PCC central) établissait que la région avait intercepté une lettre du Falun Gong, ayant pour objet de renverser le PCC. Jiang a pris la lettre et exercé des pressions sur tous les membres permanents du bureau politique pour qu'ils agréent la répression du Falun Gong.
Liao a non seulement déclenché la persécution mais en a aussi été un participant actif. Après que la répression ait commencé, le 20 juillet 1999, Liao a ordonné aux départements principaux et aux bureaux concernés de la région militaire de Chengdu de ‘’garder un œil sur l’ennemi’’ et de surveiller les pratiquants toute la journée. Des arrestations massives de pratiquants ont débuté. En conséquence, les pratiquants ont été régulièrement envoyés en prison, renvoyés de leur travail ou expulsés des unités militaires. Beaucoup ont été torturés et forcés de renoncer au Falun Gong, contre leur volonté. Liao n’a épargné aucun effort dans l’exécution de la persécution de Falun Gong. En 2002, Jiang a promu Liao, commissaire militaire du PCC central et directeur du département général de logistique.
Les talents militaires de Liao et sa capacité à comprendre Jiang en ont fait son choix principal en tant que directeur du département logistique. Liao est responsable des prélèvements d’organes sur des pratiquants de leur vivant. Il a commercialisé et militarisé le prélèvement d’organes à vif.
Les commissaires politiques couvrent le département logistique
Le DL joue deux rôles opposés: Le ministre est responsable de l’obtention des organes vivants, et les commissaires politiques sont responsables de couvrir ces activités.
Sun Dafa a été promu commissaire politique du DL en juillet 2005. A cette époque, l’existence du camp de concentration de Sujiatun de l’agglomération de Shenyang, province du Liaoning a été exposée. Un ancien agent de renseignements du PCC a déclaré que plus de six mille pratiquants de Falun Dafa ont été détenus à Sujiatun. Si des pratiquants étaient emmenés à Sujiatun, ils n’avaient aucune chance d’en revenir. Le PCC ne les aurait jamais nourris et logés indéfiniment. Finalement, les pratiquants étaient assassinés pour leurs organes, qui étaient envoyés aux différentes installations médicales (http://theepochtimes.com/news/6-4-23/40735.html).
Sun était responsable des ventes d’organes vivants pour la région militaire de Shenyang avant 2001. Il avait reçu pour tâche d’ ‘’éteindre l’incendie.’’ Sun a envoyé une communication à toutes les divisions militaires correspondantes dans le pays, demandant à ce qu’elles ‘’prêtent attention aux fuites massives d’informations de la part des régions spéciales d’administrations militaires (camps de concentration)’’ et à ‘’bloquer davantage les canaux d’informations du Falun Gong et renforcer le système du secret. Toute fuite d’information secrète entraînera une punition lourde.’’
En 2007, lorsque le Dr Francis L. Delmonico (professeur de chirurgie à l’école médicale de Harvard et directeur médical de la nouvelle banque d’organes de la Nouvelle Angleterre) s’est rendu en Chine, il a été reçu par quatre personnes, dont deux étaient des militaires. Wen Degong, commissaire politique de l’hôpital général de l’armée de libération du peuple (HGALP) (aussi connu sous le nom d’hôpital 301), faisait aussi partie du groupe. Le Dr Delmonico est aussi le directeur des affaires médicales pour la Société de transplantations (ST) et conseiller pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
À cette époque, le programme de greffes en Chine n’a pas été approuvé par la Société internationale des greffes. Un des raisons majeures étant le manque de transparence concernant la source des organes. Selon le Dr Delmonico, les fonctionnaires de la santé chinois ont exprimé un vif désir de voir leurs professionnels des greffes acceptés en tant que membres à part entière de la communauté internationale des greffes. Le Dr Delmonico a répondu à la Chine : ‘’Il est d’une importance vitale que les Chinois aient une transparence de pratique,’’ y compris les preuves que les organes des prisonniers sont obtenus par des permissions écrites, non forcées, et l’utilisation continue de centres de greffes approuvés et uniquement de chirurgiens nouvellement certifiés…Nous avons besoin de la vérification qu’ils ont remise au moment de leurs promesses.’’
Wen Degong, commissaire politique de l’hôpital 301, n’est pas un chirurgien en greffes, et ne fait pas partie du ministère de la santé. Sa participation à la réunion avec le Dr Delmonico était le résultat du désir du PCC que le personnel militaire élimine tous les doutes de la Société internationale de greffes sur le nombre massif de greffes d’organes dans le système militaire chinois. Wen représentait l’armée, puisqu’il était directeur adjoint de la division politique de la DL. Wen connaissait les procédures de prélèvement d’organes vivants et la façon de traiter avec les occidentaux.
article originellement publié en 2009.
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