Dans un article publié sur le site Internet du quotidien le Monde le 28 août, et titré 'La Chine veut édicter des lois pour lutter contre le trafic d'organes', un correspondant à Pékin commente la dernière déclaration du vice –ministre de la santé chinois Huang Jefu " lors du lancement, mardi 25 août d’un nouveau systéme, géré par la Croix rouge chinoise pour encourager le don d’organes après la mort. "
" L'objectif est de "juguler le marché informel des organes et de remédier à la pénurie", selon l'hebdomadaire Caijing, dans un contexte où "la vaste majorité des organes proviennent de prisonniers exécutés et du marché noir". Il s'agit donc, à terme, non seulement de réduire les prélèvements d'organes sur les condamnés à mort exécutés, une pratique avérée en Chine mais totalement opaque, et de s'attaquer à toute une économie grise de la vente d'organes. " commence l’article qui mentionne " Amnesty International estime que la Chine a exécuté, en 2008, 1 718 personnes - le nombre réel est "secret d'Etat". Autant dire qu'aucune statistique n'existe sur la proportion parmi eux de "donneurs".
Puis le journaliste cite les propres propos de Chen Zhonghua, directeur adjoint de l'Institut de transplantation de l'hôpital Tongji "le nombre d'exécutions, relève l'expert, a chuté brutalement depuis l'obligation en 2007 pour la Cour suprême de passer en revue les condamnations à mort des tribunaux locaux. Cette diminution expliquerait l'explosion de dons d'organes par des donneurs vivants, qui "constituaient 15 % du nombre total des transplantations en 2006, mais 50 % en 2007" et "entre 40 % et 60 % pour 2008"."
Et le correspondant du Monde de poser la question cruciale : "Les trafiquants exploitent-ils d'autres sources d'organes ? Sans doute : le site chinois transplantation.org.cn a révélé la découverte dans la province du Guizhou, le 15 juin, par la police, du cadavre d'un "vagabond" dont plusieurs organes avaient été prélevés. L'enquête, selon la presse chinoise, établirait que l'homme a été tué par des trafiquants qui ont vendu les organes à trois médecins du prestigieux hôpital de l'université Sun Yat-sen à Canton. Le mouvement religieux Falun Gong, banni en Chine, continue à clamer que plusieurs milliers de ses adeptes "disparus" dans les camps et prisons chinoises ont constitué une "réserve vivante" de donneurs d'organes mis à mort selon la demande. "
Lire l’article en entier à :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/08/28/la-chine-veut-edicter-des-lois-pour-lutter-contre-le-trafic-d-organes_1232832_3216.html#xtor=RSS-3208
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