Une force pacifique devant le consulat chinois

Les pratiquants se sont rassemblés à l’extérieur du consulat chinois à Manhattan, le 20 juillet, commémorant dix ans d'une persécution financée par l'état, qui a tué des milliers de personnes. (Edward Dai/The Epoch Times)

NEW YORK—Il y a dix ans, le chef du parti communiste chinois a dit qu’il ‘’éradiquerait Falun Gong en trois mois.’’ Après 10 ans à essayer de ‘’diffamer leurs réputations, les ruiner financièrement, et les détruire physiquement,’’ non seulement le régime communiste, avec toute sa machine de propagande et sa puissance militaire, n’a pas éradiqué Falun Gong, mais le groupe spirituel a obtenu une reconnaissance mondiale à travers ses efforts pour susciter une prise de conscience sur la persécution.

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Le 20 juillet est la commémoration de dix ans du jour où des millions de pratiquants de Falun Gong ont été pour la première fois exposés aux critiques. Afin de marquer cette date, les pratiquants dans le monde entier sont sortis pour protester contre la persécution et pleurer ceux qui sont morts en y résistant. A New York, les pratiquants se sont rassemblés devant le consulat chinois à Manhattan, lundi soir, lors d’une démonstration de résistance pacifique. Mais au cours de ces années leur attitude à changé.

‘Nous ne demandons rien’
‘’De nombreux pratiquants se souviennent des 10 dernières années de présence devant le consulat chinois’’ a déclaré Gao Dawei, responsable du centre de service mondial pour quitter le PCC.’’ Ces 10 années d’appel pacifique se sont déroulées en trois phases. Les premières années, nous avons appelé Jiang Zemin (le dirigeant d'alors) à adopter une compréhension correcte du Falun Gong et à mettre fin la persécution. En 2004, nous avons commencé à révéler les crimes du PCC, les méthodes employées pour torturer les pratiquants. Aujourd'hui, nous demandons aux gens de prendre leur distance du Parti.’’ Son organisation est responsable de campagnes de démissions publiques du Parti communiste chinois (PCC). Depuis décembre 2004, plus de 57 millions de personnes ont annoncé publiquement leur démission du PCC et de ses organisations affiliées.

‘’Nous ne demandons rien,’’ a dit Gao. ‘’Nous exposons seulement les actions, la nature et les crimes du PCC. Au cours de ces 10 ans, nous avons persisté sous la persécution. Les pratiquants en Chine continentale risquent leur vie pour dire la vérité et amener les gens à la comprendre.

Tout au long de cette décennie, les pratiquants de Falun Gong ont utilisé cette approche et d’autres moyens légaux pour aider à faire cesser la persécution de leurs compagnons en Chine. Des résolutions condamnant la persécution font leur chemin à travers les corps législatifs dans tous les Etats-Unis. Aujourd’hui, les gouvernements du monde ont passé 302 résolutions et émis 2552 lettres de soutien, selon Liu Guohua, ancien professeur de droit à l’université du Nord-Est de la Chine. Plus de 30 pays ont entrepris des actions légales contre Jiang Zemin pour plus de 300 crimes.

Une vérité sanglante
Depuis le début de la persécution, le régime chinois a utilisé les médias contrôlés par l’état afin de calomnier la pratique, ses membres, et son fondateur. Les méthodes de torture continuent à être utilisées sur les pratiquants jeunes ou âgés qui participent activement aux exercices de Falun Gong, étudient les enseignements, ou s'expriment contre la brutalité. Parmi les méthodes utilisées contre les pratiquants en prison et les camps de travail : la torture à l’eau, la privation de sommeil, le gavage, les matraques électriques, les passages à tabac, les viols, le lavage de cerveau, des semaines dans des postures contorsionnées, et des injections de drogues neuropsychiques. Les deux-tiers de tous les cas soumis au rapporteur spécial sur la torture des Nations-Unies concernent des pratiquants de Falun Gong.

Xudong, est originaire de la province du Liaoning dans le Nord-Est de la Chine, où la persécution est la plus intense. Il s’est échappé aux Etats-Unis via la Thaïlande l’année dernière. Avant cela, sa vie dans les prisons du régime chinois était difficile.

En 2001, il a été envoyé dans un camp de travail , où lui et de nombreux autres pratiquants ont été soumis à des traitements cruels. ‘’Nous n’étions pas autorisés à dormir et soumis à de nombreuses heures d’entraînement sous un soleil brûlant’’, a dit Xu. Lui et d’autres, sous la surveillance des gardes, devaient maintenir une posture avec une jambe levée. S’ils ne tenaient plus la position, ils étaient fouettés. Le monde des camps de travail est à l'écart du monde, et les prisonniers sont isolés les uns des autres. ‘’Les fenêtres étaient couvertes de papier journal, et les gardes mettaient la TV dans le couloir pour dissimuler les hurlements des pratiquants torturés.’’

Ce qui se passe dans les camps a été mis en lumière par les récits des survivants, mais il y a des camps de camps de concentration au fin fond de la Chine d'où aucun pratiquant n’est jamais ressorti. Dans ces endroits, des personnes en bonne santé sont éviscérés pour leurs organes, que le régime chinois vend alors sur le marché noir—et aux nuées de patients non informés venus du monde entier pour les acheter.

Le Dr Damon Noto représente Médecins contre les Prélèvements d’Organes. Il dit qu’il s’agit d’une preuve indiscutable que le PCC a une une réserve importante de prisonniers captifs pour fournir ces organes. ‘’Début 2000, la Chine a commencé à dire que les greffes d’organes sont non seulement peu onéreuses, mais aussi plus rapides qu’aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ont eu le meilleur système de greffes pendant 20 ans, le temps le plus rapide pour obtenir un rein étant de 9 mois à un an.’’

Début 2000, les greffes d’organes effectuées en Chine ont atteint un pic: ‘’Au début, ils ont déclaré que vous pouviez obtenir un organe en 3 mois, puis 2 mois…et finalement, que vous pouviez obtenir un organe et rentrer chez vous en deux semaines. C'est quelque chose d'inouï, et cela a effrayé la communauté internationale. La seule façon dont cela peut se produire est qu'il existe un réservoir vivant sur lequel il peuvent compter.’’

Ce point et les découvertes des enquêteurs indépendants ont envoyé des ondes de chocs dans la communauté des droits de l’homme. Le comité des Nations Unies contre la torture a appelé la Chine, à l’automne dernier, à enquêter sur les déclarations. Debout avec des bannières à la main, face au consulat chinois, les pratiquants ont envoyé un avertissement ferme au régime chinois : ‘’Ces crimes seront jugés par l’histoire, peu importe où vous vous cachez,’’ a déclaré Liu.

21 juillet 2009

Traduit de l'anglais à :
http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/19888/

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