La couverture du magazine The Weekly Standard (The Weekly Standard) |
Un magazine politique américain, The Weekly Standard, a présenté sur sa page couverture du 24 novembre 2008 la question des prélèvements d'organes forcés en Chine. Dans l'article intitulé China's Gruesome Organ Harvest (L’horrible prélèvement d'organes de la Chine), l'auteur Ethan Gutmann demande pourquoi les médias du monde, les organisations des droits de l'homme et les gouvernements n'enquêtent pas sur les atrocités du prélèvement d'organes en Chine sur des détenus vivants.
L'article révèle également qu'en plus des pratiquants de Falun Gong, les Chinois chrétiens sont également victimes de ce crime.
Il s'agissait du troisième article de Gutmann dans le Weekly Standard abordant la question des droits de l'homme et des prélèvements d'organes forcés en Chine. L'article au complet est disponible sur leur site. En voici un extrait :
«Le Falun Gong est devenu extrêmement populaire en Chine vers la fin des années 1990. Pour différentes raisons – peut-être parce que ce mouvement était plus populaire que le Parti communiste chinois (et que ses membres le pratiquaient), ou parce que l'héritage [du massacre de] Tiananmen était irrésolu, ou parce que 70 millions de personnes semblaient chercher une voie vers le ciel (autre que l'argent) – le Parti a décidé de l'éliminer. En 1998, le Parti a, sans faire de bruit, suspendu les permis d'entreprises des gens qui pratiquaient le Falun Gong. En 1999, sont survenues les arrestations massives, les confiscations de biens et la torture. Puis, à partir de l’an 2000 – alors que le mouvement a répliqué en devenant plus ouvertement militant, en manifestant sur Tiananmen, en détournant les signaux de télévision en Chine continentale – le nombre de décès a augmenté atteignant, en 2005, environ 3000 morts confirmés par torture, exécution et négligence.
«En tout temps, on dit que 100 000 pratiquants de Falun Gong sont détenus dans les prisons en Chine. Comme la plupart des chiffres viennent de Chine, il s'agit d'estimations brutes, rendues encore moins fiables en raison des allégations et des contre-allégations. Mais un point est indiscutable : la répression du Falun Gong a dérapé. Les arrestations, les condamnations et tout ce qui s'est passé dans les centres de détention, les hôpitaux psychiatriques et les camps de travail forcé ne suivaient aucune procédure légale établie et [ne connaissaient aucune] retenue. Comme un acte de résistance passive, ou pour protéger leurs familles, plusieurs pratiquants de Falun Gong ont commencé à refuser de donner leur nom à la police, s'identifiant simplement comme "pratiquant" ou "disciple de Dafa". Lorsque questionnés sur leur province de provenance, ils répondaient "l'univers". Pour ceux-ci, les sans nom, dont les familles n'avaient aucun moyen de les retracer ou de plaider en leur faveur, il n'y a aucune trace, aucun dossier.
«Au début de 2006, les premières accusations de prélèvements à grande échelle du Falun Gong – le retrait chirurgical d'organes alors que les prisonniers sont encore en vie, un processus qui bien évidemment les tue – ont surgi du nord-est de la Chine. Les accusations ont déclenché une tempête silencieuse dans la communauté des droits de l'homme. Mais les accusations n'étaient pas sans fondement.»
Vous pouvez lire l'article de The Weekly Standard : China's Gruesome Organ Harvest, en français sur ce site : : La sordide moisson d’organes de la Chine
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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