Harper pressé de soulever la question du prélèvement forcé d’organes sur Falun Gong, lors de son voyage en Chine

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Les co-auteurs David Matas (assis), avocat international des droits de l'homme et David Kilgour à droite), ancien ministre du cabinet et procureur de la couronne, signent leur nouveau livre "Prélèvements meurtriers : l' assassinat des Falun Gong pour leurs organes, pour son lancement le 16 novembre 2009 ." (Samira Bouaou/The Epoch Times)

OTTAWA—Les auteurs d’un nouveau livre sur la collecte forcée d’organes sur des prisonniers de conscience du Falun Gong, pressent le Premier ministre Stephen Harper de soulever la question avec les autorités chinoises lors de son prochain voyage en Chine.

David Matas et David Kilgour, co-auteurs de ‘’Prélèvements meurtriers: L’assassinat des Falun Gong pour leurs organes, ont été rejoints par les députés Borys Wrzesnewskyj et James Lunney, lors de la conférence de presse sur la Colline du Parlement, lundi matin, pour la parution du nouveau livre.

M. Wrzesnewskyj et M. Lunney représentaient Parliamentary Friends of Falun Gong (PFOFG), groupe de députés et de sénateurs multi-partite, apportant leur soutien aux pratiquants de la discipline spirituelle qui a enduré une décennie de persécution, dans la Chine communiste.

‘’J'encouragerai le Premier ministre à aborder cette question’’ a déclaré M. Matas, avocat international des droits de l’homme, récipiendaire de l’Ordre du Canada en 2008.

‘’Nous ne sommes pas les seuls à être concernés, mais aussi les Nations Unies.’’

L’enquête qu’il a mené avec M. Kilgour, ancien procureur de la couronne et ancien secrétaire d’état (Asie Pacifique), a conclu qu’après que la persécution de Falun Gong a débuté en 1999, le régime chinois a démarré un commerce illicite d’organes qui a tué des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong emprisonnés, dans le processus d’extraire leur organes pour la vente.

M. Kilgour et M. Matas ont publié deux rapports précédents sur leurs découvertes, le premier en juillet 2006 et le second en janvier 2007.

Depuis lors, les rapporteurs des Nations Unies sur la torture et l’intolérance religieuse, ainsi que le comité des Nations Unies contre la torture, ont pressé la Chine d’expliquer l'écart entre leur grand nombre de greffes et la source des organes.

L'avocat des droits de l'homme internationaux David Matas, prend la parole à la conférence de presse du lancement de 'Prélèvement meurtrier: l'assassinat des Falun Gong pour leurs organes.' Derrière lui (de gauche à droite) le député Borys Wrzesnewskyj, Vice-Président de Parliamentary Friends of Falun Gong (PFOFG); le co-auteur David Kilgour, un ancien procureur de la couronne et ministre du cabinet et le député James Lunney, un membre de PFOFG. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

Avec des donations négligeables et aucun système de donations d’organes mis en place avant août 2009, le régime affirme que ses sources d’organes proviennent presque entièrement de prisonniers condamnés à mort et exécutés.

‘’Le problème de cette assertion est que les peines de mort ont été plutôt constantes avant et après le début de la persécution, alors que le nombre de greffes d’organes s’est accru après que la persécution a commencé,’’ a déclaré M. Matas.

‘’On estime qu’il y a eu 41, 500 greffes d’organes inexpliquées entre 2001 et 2006. Les pratiquants de Falun Gong fournissent beaucoup de ces organes..malgré eux,’’ a ajouté M. Kilgour.
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Il a noté que selon un rapport du gouvernement américain, au moins la moitié des détenus en Chine dans les camps de travaux forcés notoires sont des pratiquants de Falun Gong.

‘’Le Canada et les autres pays devraient interdire les exportations issues des travaux forcés, par une législation qui oblige tous les importateurs à prouver que les articles ne sont, en effet, pas fabriqués, par des esclaves a t-il ajouté.

Comme ces prisonniers constituent la source des organes, M. Matas a suggéré que M. Harper demande à la Chine de conclure un accord, interdisant les importations de produits du travail forcé au Canada. De plus, il est nécessaire de s’assurer que cet accord soit respecté en autorisant l’inspection des camps de travail.

M. Matas a déclaré que les Etats-Unis avaient un tel accord avec la Chine mais qu’il n’était pas appliqué parce que les américains n’ont pas été autorisés à inspecter les camp de travail.

M. Wrzesnewskyj a mis la question en contexte en tant que consommateur. ‘’Sachant ce que je sais, lorsque je prends un produit et que je vois ‘Fabriqué en Chine’, il y a malaise’’ a-t-il déclaré.

‘’Vous ne pouvez garder ces choses cachées…Des personnes honnêtes où qu'elles soient, lorsqu’elles prennent ces produits de consommation et qu’elles voient cette étiquette, ressentent ce même type de malaise qui affectera la Chine, de milliers de façons qui ne sont peut-être pas quantifiables.’’


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Le livre de Kilgour-Matas inclut des recommandations pour la Chine aussi bien que pour les pays étrangers, les professionnels médicaux, et les compagnies pharmaceutiques sur les lois et autres moyens de défense pour empêcher les prélèvements forcés d’organes.

Une recommandation est de voter des lois extra-territoriales rendant illégal le fait de voyager dans un autre pays pour des greffes d’organes obtenus sans consentement.

Ce soi-disant ‘’tourisme de greffes’’ n’est actuellement pas un crime, nulle part dans le monde, mais M. Wrzesnewskyj a proposé un projet de loi au parlement canadien qui pourrait en faire un crime extra-territorial.

M. Kilgour a prévu de proposer de projet de loi au parlement européen comme un modèle pour l’union européenne

PFOFG a organisé un lancement du nouveau livre de Kilgour-Matas, le lundi après-midi sur la Colline du Parlement, le premier événement du groupe depuis sa fondation le mois dernier.

M. Lunney a comparé la persécution et la collecte d’organes de pratiquants de Falun Gong à l’Holocauste, où en dépit des indications, des avertissements et des alarmes ‘’D'une façon ou d'une autre, ce mal à persisté pendant un certain temps avant d’être finalement révélé et compris.’’

‘’Nous espérons que le lancement de ce livre auraun impact important et aidera à passer le mot que nous ne pouvons pas nous permettre de rester s ilencieux,’’ a t-il déclaré.

Le lancement du livre a attiré une foule de gens et dans la salle beaucoup ont du rester debout . L’événement a été organisé par le député Bill Siksay, président de PGOFG. Avec la présence de M. Wrzesnewskyj, vice-président du groupe; les directeurs et députés Scott Reid et Rob Anders, et les membres M. Lunney et Irwin Cotler.

Le public au lancement de "Prélèvements meurtriers" le 16 novembre 2009, sur la colline parlementaire. (Samira Bouaou/The Epoch Times)


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Source :
http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/25295

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