(D'un correspondant deTianjin) Vers quatre heures, le matin du 29 septembre, un groupe d'agents du Poste de police du canton de Ji, agglomération de Tianjin, se sont présentés à la porte de la résidence de M. Hao Yin et annoncé à ses trois filles qu'ils voulaient fouiller la maison.
Lorsque les filles (Xiaojing, Xiaoyan, et Xiaojiao) ont refusé d'ouvrir, plusieurs d'entre eux ont cogné à la porte à répétition pendant que d'autres ont escaladé le mur de devant et les ont menacées. Lorsque les filles ont appelé les voisins à l'aide, ils sont descendus et sont partis.
La mère des filles, Mme Gao Yan'e, a été dénoncée parce qu'elle parlait aux gens du Falun Gong et a été par la suite condamnée à trois ans de prison. Au début de cette année, le père, M. Hao Yin, a été arbitrairement arrêté, sa vu sa maison mise à sac, et a été ultérieurement condamné à une peine de travaux forcés.
Alors qu'il était détenu au centre de détention local, il a réussi à s'échapper. Afin d'éviter une persécution ultérieure et la possibilité d'être arrêté, il n'est pas retourné chez lui. En conséquence, ses trois filles ont été laissées seules à la maison, le petit frère vivant à l'école.
En dépit des difficultés déjà endurées par la famille, des policiers venaient roder autour de chez eux et les harceler en particulier à la date dite 'sensible" du 1er octobre. Ils grimpaient fréquemment sur le mur et cognaient à la porte de devant. Quelques fois, il n'y avait que quelques uns d'entre eux , d'autres fois ils venaient à plus d'une dizaine. Les filles étaient effrayées et ont pris l'habitude de verrouiller la porte.
Mme Gao Yan'e a été brutalement torturée lors de son emprisonnement au point de perdre la vue d'un de ses deux yeux et l'ouie d'une de ses deux oreilles. Lorsque ses trois filles se sont rendues à la prison demander la libération de leur mère,les gardes ont refusé, ils ne leur ont pas même permis de voir leur mère.
La lettre ci-dessous, écrite par les trois filles, a été affichée publiquement dans le village local, avec une photo de Zhao Songwei, directeur adjoint du Poste de police de Yanliu. C'est ce qu'une personne ayant des pensées droites a rappporté au site internet Minghui.
Des agents du Poste de police de Yanliu dans le canton de Ji, ont planifié une descente nocturne au domicile de M. Hao, mais lorsque les filles ont crié appelant les voisins à l'aide, les policiers ont été trop embarrassés pour entrer dans la cour.
Nous espérons que de bonnes personnes viendront à l'aide de cette famille et demanderont directement l'aide des habitants du village.
"Vers 4 heures 45, le matin du 29 septembre, un groupe d'agents de la Station de police de Yanliu dans le canton de Ji, ont frappé à notre porte nous ordonnant d'ouvrir, disant qu'ils voulaient entrer et fouiller notre maison. Certain cognaient à la porte tandis que d'autres se tenaient sur le mur et nous menaçaient d'ouvrir. nous avons crié pour appeler nos voisins à l'aide. Les policiers n'ont pas osé descendre du mur en sautant. Nous ne savons pas s'ils prévoient de revenir nous harceler. N'étant pas capables de nous défendre nous-mêmes nous demandons sincèrement l'aide de nos voisins, si nécessaire. Merci !
Xiaojing
Xiaoyan
Xiaojiao
Zhao Songwei, directeur adjoint de la Station de police de Yanliu Police Station: 86-13512956918 (Portable)
Zhao Guanfu, directeur: 86-13342089688 (Portable)
Date de publication : 14/10/2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/10/5/209722.html
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