Les fonctionnaires du tribunal de district de Lou dans l’agglomération de Yueyang, province de Hunan, ont tenu une session secrète au matin du 30 juin 2009 et jugé la pratiquante de Falun Gong Mme Xue Li sans en avertir personne de sa famille. Tous ceux présents étaient du personnel de la Sécurité publique, du Procuratorat et de la Cour, excepté Mme Xue Li. La belle sœur de Mme Xue a appris le procès en allant rendre visite à Mme Xue dans le centre de détention. Elle s’est alors rendue à la cour sous une lourde pluie, mais une fois arrivée là, la cour avait ajourné la séance et elle n’a pas pu défendre l’innocence de Mme Xue.
En juin, la mère de Mme Xue est devenue critiquement malade dans sa ville natale (Guangyang City). Sa mère désirait ardemment le retour de son fils et de sa fille à la maison. La belle-sœur de Mme Xue est allé parler aux responsables de la prison et à la Division de sécurité domestique du Département de police du district leur demandant de laisser son mari et sa belle-sœur voir leur mère une dernière fois. Mais son souhait ne s’est jamais réalisé.
Afin d’aider à secourir son frère ainé, Xue Zhongyi, Mme Xue est allée à Yueyang en mai 2008, laissant derrière elle sa vieille mère de 90 ans et deux jeunes enfants. Elle a d’abord travaillé dans un restaurant tenu par l’oncle de la femme de Jing Chao. Jiang Chao est le Chef de la sécurité domestique. Mme Xue a clarifié les faits à Jiang Chao et à Fu Wei (chef adjoint) à de nombreuses reprises
En octobre 2008, Mme Xue a été arrêtée et détenue au Centre de détention de Hubin pour dix jours Après qu’elle ait été relâchée, elle et sa belle-sœur sont allés vendre des ballons à la campagne pour gagner de quoi vivre. Le matin du 30 mars 2009, Mme Xue a été arrêtée par la police de la Station de police de la municipalité de Meixi, et a été détenue au Centre de détention de la ville de Yueyang.
La belle soeur de Xue Li est allée voir Jiang Chao pour lui clarifier les faits et lui a dit de ne pas persécuter de bonnes personnes. Jiang Chao n’en a pas moins remis les soi-disant documents au Procuratorat afin de persécuter Mme Xue. Le 7 mai 2009, sa belle-sœur est allée au poste de police parler à Jiang Chao. Jiang avait une réunion avec d’autres policiers à ce moment là. Alors qu’elle attendait à l’extérieur du bureau, Fu Wei l’a vue et a appelé quatre policiers pour s’occuper d’elle. Deux d’entre eux sont partis après qu’elle leur ait dit ce qui était arrivé à Mme Xuye, mais les deux autres l’ont traînée du septième étage au rez-de-chaussée et dit à la police de service de ne plus la laisser monter à l’avenir.
Le 28 juin, la belle-soeur de Mme Xue est retournée dans sa ville natale. Le jour suivant, elle est allée voir le chef du Tribunal pénal N°1, Xu Kaifeng, l’interrogeant sur la situation de Mme Xue et demandant à la défendre. Xu Kaifeng a dit que Mme Xue devait écrire une lettre d’engagement. La belle sœur de Mme Xue est alors allée visiter Mme Xue au centre de détention. Mme Xue n’a pas pu remplir la lettre d’engagement ni l’envoyer non plus. Le 30 juin, le Tribunal de district de Lou a ouvert une session à la cour pour juger Xue Li sans en avertir aucun membre de sa famille, dans une tentative de continuer à persécuter Xue Li.
Unités et individus impliqués dans la persécution :
Jiang Chao, chef de la division de Sécurité domestique du département de police du district de Lou 86-13907301865 (portable)
Fu We, chef adjoint de la division de Sécurité domestique: 86-13873029222 (Portable)
Li Weihua, directeur du Bureau 610 du district de Lou
Tribunal du district de Lou
Xu Kaifeng, chef adjoint de la salle No. 1 du tribunal pénal; juge président le procès de Mme. Xue Li
Date de l'article original : 9/7/2009
Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2009/7/2/203810.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.