Les hommes pratiquants de Falun Gong détenus illégalement au camp de travaux forcés Suihua dans la province du Heilongjiang sont brutalement persécutés. La Première brigade est l'équipe spécifiquement utilisée pour persécuter les pratiquants. À l'heure actuelle, plus de 70 pratiquants sont détenus au camp de travaux forcés de Suihua.
Ce camp de travail utilise trois sortes de «styles de gestion» pour persécuter les pratiquants de Falun Gong, y compris un «style fermé», un style «semi-fermé», et un style «ouvert». Les gardiens tentent de forcer les pratiquants à écrire les trois déclarations pour renoncer au Falun Gong. Souvent, ils incitent les détenus criminels à frapper et insulter les pratiquants. Les moyens employés par le camp de travaux forcés pour abuser des pratiquants sont extrêmement vils et sans vergogne.
Quelques exemples des crimes commis dans ce camp .
1. Tous les pratiquants emprisonnés au camp de travaux forcés sont d'abord soumis à au moins trois mois de persécution brutale. Les détenus ordinaires sont manipulés afin de torturer brutalement, d'insulter et de battre les pratiquants de Falun Gong . Les pratiquants ne sont pas autorisés à dormir pendant de longues périodes de temps et doivent subir une formation militaire et des châtiments corporels. Habituellement, un gardien et deux détenus surveillent et torturent un pratiquant à la fois. Ils ordonnent aux pratiquants à réciter les règlements du camp de travaux forcés et à écrire les trois déclarations.
Le pratiquant Peng Shuquan a refusé d'écrire les trois déclarations. Le chef d'équipe du deuxième escadron Diao Xuesong, les instructeurs politique Gao Zhonghai et Long Kuibin, et le chef adjoint de la première brigade Liu Wei ont ordonné aux détenus de brûler les doigts de M. Peng avec des cigares, lui blessant les doigts si violemment qu'il était incapable de prendre soin de lui-même pendant plusieurs mois. Les pratiquants Tie Shijie et Li Yunbiao ont été suspendus et roués de coups à la poitrine et à l'abdomen par les gardiens Jin Qingfu et Diao Xuesong, seulement parce qu'ils ont refusé de réciter les règlements du camp de travaux forcés et chanter les chansons du PCC.
2. Beaucoup de pratiquants ont été blessés à cause de la persécution. Le pratiquant Qi Wenbin était en très bonne santé auparavant. Après avoir été dans le camp de travaux forcés pendant sept mois et sauvagement torturé, il a développé des symptômes d'une maladie grave, ses quatre membres se sont paralysés et il ne pouvait pas manger de nourriture. Les gardiens ont aussi incité quatre détenus à le soulever par les bras et les jambes, en lui poussant la tête vers le bas, puis le mener à la cafétéria à 200 mètres, trois fois par jour pendant l'heure des repas. M. Qi a également été soumis à une «torture d'étirement» tous les jours pendant plus d'un mois. Les gardiens ont aussi incité les détenus à l'abuser verbalement. La santé de Qi Wenbin a été endommagée, et les gardiens ont dû le libérer sous caution pour traitement médical.
Le pratiquant Chai Shushen a souffert de la leucémie suite à la persécution. Il a été libéré sous caution pour traitement médical, car il était dans un état critique.
La famille du pratiquant Sun Dechang lui apportait de la nourriture lors de leurs visites. Les gardiens se sont servis du prétexte d'un contrôle de sécurité pour se procurer la grande partie de cette nourriture. M. Sun en a fait mention plusieurs fois à Lian Xing chef d'équipe de l’escadron, Zheng Youliang chef de brigade, Liu Wei directeur adjoint, Gao Zhonghai instructeur politique et Long Kuibin. Ils ont refusé de faire quoi que ce soit. Une fois, pendant l'heure du déjeuner, M. Sun l'a mentionné de nouveau à Liu Wei. Liu Wei l'a alors emmené au bureau pour le battre. Liu Wei a également prolongé la durée de la peine aux travaux forcés de M. Sun.
Le gardien Li Xichun a confisqué l'argent des pratiquants Cao Jingdong et Chu Wenquan. La brigade et l'escadron étaient au courant mais ont refusé d'intervenir.
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Pendant les Jeux Olympiques de Pékin, le camp de travaux forcés a obligé les pratiquants à chanter des chansons du PCC. Les pratiquants qui refusaient ont été frappés, suspendus et battus avec des matraques électriques, n'ont eu aucun droit ni d'aller aux toilettes, ni d'acheter les nécessités de tous les jours, ni de se reposer et leurs peines ont été prolongées.
Le pratiquant Yan Shubin est devenu très mince et avait souvent du sang dans les selles en raison de la violence. Il a dû effectuer des travaux forcés, sans une nutrition adéquate et de traitement médical. Il n'a été autorisé à dormir que vers minuit. Le détenu criminel Zheng Xiaodong a utilisé l'excuse que Yan Shubin ronflait pour le perturber de 23 h jusqu'à 4 h le lendemain matin. Le lendemain, les gardiens Lian Xing, Li Chengchun, et M. Shi Jian Yan ont frappé M. Yan à la tête plus de 20 fois en public. Au cours du passage à tabac, la tête de Yan Shubin a frappé très durement la tête du lit et il est tombé du lit à plusieurs reprises. Quelques jours plus tard, Li Chengchun a trouvé une autre excuse pour battre M. Yan.
Parce que le pratiquant Wang Chunyu a écrit la déclaration solennelle pour annoncer que les «trois déclarations», qu'il avait écrites étaient nulles et non avenues, il a été battu par le gardien Lian Xing dans l'atelier devant tous ceux qui étaient présents.
Le pratiquant Sheng Yanqin a été persécuté jusqu'à ce qu'il devienne très mince et qu'il tremble sans cesse en marchant. Toutefois, les gardiens le forçaient à faire des travaux forcés. Chaque fois que M. Sheng a été tellement épuisé qu'il ne pouvait pas travailler davantage, les gardiens le battaient en public.
3. Le camp de travaux forcés contraint les pratiquants à travailler de très longues heures, de 5h30 jusqu'à 21h30 heure Parfois, les pratiquants sont contraints à travailler jusqu'à minuit. Même s'il n'y a pas de travail pour la journée, les pratiquants sont toujours forcés de s'asseoir sur des petits tabourets courts en plastique de 14 à 15 heures chaque jour, sauf pour manger et aller aux toilettes, ce qui a provoqué des engourdissements et de la faiblesse au niveau des jambes et des pieds de nombre de pratiquants.
4. La nourriture dans le camp est un autre moyen de persécution. Les pratiquants ne reçoivent que de l'eau mélangée à un peu de sauce soja comme soupe. Aucune huile, aucune assiette n'est fournie. Il y a très peu de riz dans la soupe au riz et ne remplit à peine que la moitié d'un petit bol. Les légumes dans l’eau salée sont soit nauséabonds ou extrêmement salés. Le temps maximum de temps alloué au repas n'est que de sept à huit minutes, et parfois quatre à cinq minutes. Souvent les gardiens obligent les pratiquants de partir avant d'avoir fini de manger.
En hiver, le camp de travaux forcés ne fournit que des nouilles dans de l'eau froide le matin, ce qui est énormément froid. Beaucoup de gens ne peuvent même pas en manger du tout. La plupart des pratiquants sont gravement sous-alimentés et extrêmement faibles.
5. Le camp de travail n'a uniquement que des douches froides l'hiver. Durant tout l'hiver, ils ne fournissent que de l'eau chaude pour la douche une ou deux fois au maximum.
Les mauvais traitements infligés aux pratiquants mentionnés ci-dessus ne sont qu'un petit exemple. Chaque pratiquant de Falun Dafa qui a été emprisonné dans ce camp de travaux forcés peut fournir un témoignage solide de la persécution.
Ceux qui ont participé à la persécution des pratiquants de Falun Gong au camp de travaux forcés de Suihua comprennent:
Chef de la Première brigade semi-fermée, Zheng Youliang
Chef-adjoint de la Première brigade semi-fermée, Liu Wei
Instructeurs politiques, Long Kuibin et Gao Zhonghai
Chefs d'équipe du premier escadron, Lian Xing et Li Chengchun
Chef d'équipe du deuxième escadron, Diao Xuesong
Les gardiens : Li Chunxi, Tian Zhizheng, Shi Jian, Jin Qingfu et Wang Bin
Traduit de l'anglais au Canada le 6 mai 2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/4/23/199479.html
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2009/ 5/6/107103.html
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