(suite)
2. La persécution de Wang Guiling
M. Wang Guiling, 49 ans, était précédemment employé par la compagnie de construction Beishan dans l'agglomération de Jinzhou. Des agents des services de police de Jinzhou l'ont arrêté le 25 février 2008, avec quelques autres pratiquants. Il avait été déjà condamné deux fois au travail forcé pour sa croyance spirituelle et incarcéré dans le camp de travaux forcé de Jinzhou où il a souffert toutes sortes de traitements inhumains.
Au printemps 2000, Wang Guiling a pratiqué les exercices de Falun Gong dehors. Pour cela il a été illégalement détenu. Il a refusé d'écrire toute
Début février 2001, Wang Guiling et d'autres pratiquants ont fait trois demandes au chef du camp de travail de l'équipe numéro 2 : réduire le temps d’assise, enlever les bâches sur les carreaux des fenêtres pour permettre à la lumière d'entrer, et autoriser les visites de leurs familles. Le soir du 10 février 2001, alors que Wang Guiling et quelques autres pratiquants récitaient un des articles de Maître Li, sur l'ordre du garde Yang Tinglun, quatre détenus criminels, Ju Yan, Jiang Zhipeng, Hao Chunsheng et Sun Weichen se sont précipités dans leur cellule en hurlant. A leur suite, le garde Yang Tinglun a bondi et attrapé Wang par derrière. Les détenus ont immédiatement traîné Wang Guiling dehors. L'un d'entre eux lui a battu les côtes, lui causant de grandes douleurs. Il ne pouvait plus parler, avait peine à respirer et il s’est effondré dans le couloi. Les cris de douleur de M. Wang ne les ont pas arrêtés. Les criminels l'ont traîné dans une salle d'eau. Hao Chunsheng lui a donné une dizaine de coup de poing et de coups de pieds. Les autres pratiquants ont essayé de les arrêter, mais les criminels ont bloqué les pratiquants à la porte et ont frappé le pratiquant Shi Zhongyan. Le détenu Sun Weichen a donné un coup de pied au visage de Shi Zhongyan. Le chef politique du camp Feng Zibin était là, et a observé toute la scène
Le 11 février 2001, Wang Guiling et d'autres ont écrit un rapport décrivant l'incident et l'ont remis à la direction du camp de travail. Ils ont réclamé la punition des contrevenants. À 16h le 12 février 2001 , le commissaire politique Zhang Haiping et plus de vingt gardes sont arrivés dans la cellule de M. Wang. D'autres gardes ont été affectés dans toutes les autres cellules. Ils s'étaient divisés en plusieurs groupes, trois ou quatre dans chacune ; chaque groupe a saisi un pratiquant et l’a immobilisé au sol. Ils ont alors menotté ces pratiquants et envoyé chacun d'eux dans une salle séparée. Quand les pratiquants ont demandé pourquoi ils devaient porter des menottes, les gardes ont dit : "Vous avez violé les règles." Puis deux gardes et deux détenus criminels ont été affectés à la surveillance d'un pratiquant. Ils étaient menottés tout le temps, pendant les repas, quand ils dormaient, et en utilisant les toilettes. Les gardes Yang Tinglun, Zhang Jiabin et Feng Zibin hurlaient : "Vous êtes des émeutiers qui méritent la punition. Nous n'avons absolument aucune pitié pour vous!" Ce tourment a duré environ deux semaines. En fin de compte, les fonctionnaires du camp de travail ont prolongé les peines des pratiquants de deux à cinq mois. En revanche, les détenus criminels qui avaient maltraité les pratiquants ont été récompensés avec des réductions de peine. Pendant une réunion de détenus, le commissaire politique Zhang Haiping et un chef de camp Jin Fuli a même déclaré : "Si le Falun Gong vous félicite, alors vous avez fait un mauvais travail. Si le Falun Gong dit que vous n'êtes pas bon, alors vous avez fait un excellent travail!"
Aux environ d’août 2001 Wang Guiling a été libéré du camp de travail mais il a été à nouveau arrêté peu de temps après.
Entre septembre et décembre 2002, les fonctionnaires du camp de travail forcé de Jinzhou ont lancé une activité de lavage de cerveau intensive des pratiquants déterminés. Ils ont recouru à la violence sur quiconque refusait de se conformer à leurs demandes. La police a utilisé des matraques électriques à haut voltage pour frapper les pratiquants, ils les ont privés de sommeil pendant des jours, frappé au visage avec des planches de bois, forcés à s'asseoir sur un petit tabouret pendant des périodes de temps prolongées, les ont battus et bourrés de coup de pieds. Après la torture, ils les enfermaient en cellule d’isolement. Parfois, la privation de sommeil durait plusieurs jours d’affilé. Quand les pratiquants fermaient leurs yeux, les gardes les électrocutaient ou giflaient leurs visages avec une planche en bois.
M. Wang Guiling s’est rappelé plus tard : "le matin du 30 décembre 2002, deux gardes et un détenu criminel de l'équipe N° 2 m'ont amené de l'équipe des nouveaux venus à l'équipe N° 2. Le garde Zhang Tinglun m'a dit : La 'réforme est l’ordre du gouvernement de Jiang Zemin. Je représente le gouvernement. Vous n'avez aucun autre choix que de vous reformer selon l'ordre. Alors il a menotté mes mains derrière mon dos, il m’a mis un casque sur la tête, et m'a serré dans un coin avec une table. Deux gardes ont été affectés à me surveiller en se relayant toutes les trois heures. Alors un autre binôme est venu pour le relais suivant. Ils ont amené plusieurs matraques électriques et d'autres instruments de torture. Ils ont également passé des bandes vidéo diffamant le Falun Gong et m'ont forcé à regarder. Pendant les 24 heures suivantes j'ai été forcé de rester là debout, avec les yeux grands ouverts."
"A 21 h 00 le chef d'équipe Li Songtao, les gardes Yang Tinglun, Zhang Chunfeng, Zhang Jiabin et un détenu criminel surnommé Anse se sont précipités à l’intérieur pour me menotter par derrière. Ils ont forcé mes jambes en position de lotus, et ont tiré mes pieds dans une posture extrême. Alors ils ont attaché mes jambes étroitement et m'ont jeté à terre. Après une demi-heure ils se sont rendus compte que je n'étais pas prêt à me compromettre. Frustrés, ils ont enlevé ma chemises et mes chaussettes, et ils ont commencé à m’électriser avec plusieurs matraques. C'était le dernier modèle qui pouvait produire plus de 10.000 volts. Ils ont choisi les zones les plus sensibles, le torse, le dos et la plante des pieds. C'était difficile de supporter la douleur atroce. J'ai lutté de toute mes forces, j’ai même cassé la corde deux fois. La torture était simplement trop douloureuse pour la décrire."
Wang Guiling a été libéré du camp en 2003. Mais le matin du 25 février 2008, la police l'a de nouveau arrêté , prenant comme raison le prétexte des Jeux Olympiques. Certains l'ont vu être impitoyablement battu aux mains de la police secrète, perdant cinq dents dans le processus. Pendant l'arrestation, les ravisseurs ont enveloppé sa tête avec un tissu noir.
Wang Guilin est à présent incarcéré au centre de détention N° 2 de la ville de Jinzhou. Sa vieille mère s'inquiète constamment pour son fils.
Date de l'article original: 27/4/2008
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/4/9/176101.html
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