Le 25 février 2008, la police de la ville de Jinzhou et d’un
1. La persécution de Liu Fengmei
Mme Liu Fengmei, 43 ans, était ouvrière à l'usine de textile de Nuerhe dans la ville de Jinzhou. Elle a été arrêtée le 25 février 2008, avec plusieurs autres pratiquants.
Mme Liu souffrait d’une piètre santé depuis l'enfance. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en novembre 1995 et a suivi les principes de Vérité, Compassion et Tolérance. Bientôt, toutes ses maladies ont disparu. En 1998, pour la première fois de sa vie, elle a eu le meilleur certificat de présence au travail et sa compagnie lui a conféré un honneur exceptionnel en reconnaissance de son bon travail.
Après juillet 1999, quand le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong, Mme Liu est allée à Pékin quatre fois pour demander justice. Elle voulait dire au gouvernement que le Falun Gong n'avait rien fait de mal. Mais la police l'a arrêtée à plusieurs reprises. Mme Liu a été condamnée à deux ans et demi de travail forcé en octobre 1999. En novembre, elle a été envoyée au notoire camp de Masanjia.
Parce que Liu Fengmei a refusé de compromettre ses principes, les gardes et les détenus criminels l'ont assaillie à plusieurs reprises. Elle a reçu des décharges de matraques électriques, été forcée à s'accroupir, à se tenir debout et à s'assoir dans la neige sous les décharges constantes de plusieurs matraques électriques. Elle a fait une grève de la faim en protestation qui a duré plus de 20 jours. Un jour, lors d'un passage à tabac dans une petite pièce, ses cris de douleur ont été entendus par des gens à l'extérieur. Les pratiquants ont invité les ravisseurs à cesser de la battre, menaçant de faire une grève de la faim. Plus tard, le chef du camp de travail Su Jing a traîné Liu Fengmei hors de la salle.
Les tortures brutales ont sévèrement endommagé la santé de Mme Liu. Sa tension artérielle systolique n'était que de 20 et elle ne pouvait pas se mettre au lit. Elle a également souffert de brutales sessions de gavage, des transfusions forcées et d'autres violences physique répétées. Plus tard Liu Fengmei a été transféré dans l'équipe de travail forcé intensif pour davantage de persécution.
À la mi-juin 2000, les fonctionnaires ont désigné Liu Fengmei comme cible clé pour la persécution après son refus de renoncer à sa foi. Le camp de travail s’est vu assigner une quota élevé de "
Un jour les gardes ont forcé des pratiquants à se tenir debout pendant 18 heures et il les ont également longtemps électrisés avec des matraques électriques. La peau sur le cou de Liu Fengmei a été brûlée si sévèrement qu’elle est devenue foncée. Des boursouflures sont apparues sur son cou et ses mains. Le jour suivant l’électrisation a continué avec deux matraques, après avoir d'abord retiré sa chemise et r attaché ses jambes ensemble. Après les décharges électriques prolongées, le cou de Mme Liu était complètement noir, et plus de boursouflures ont couvert son cou et ses mains. Les boursouflures sont restées pendant plusieurs jours. Après la torture, Mme Liu a été enfermée dans une cellule d’isolement pendant plusieurs jours. Quand elle est finalement sortie de là, elle était extrêmement faible. Sa faiblesse l'a empêchée d'accomplir la charge de travail assignée, et pour cela les gardes lui ont souvent hurlé dessus. Parce que sa famille était pauvre, elle dépensait peu d'argent et n'achetait jamais aucune nourriture.
Ceux qui ont torturé Mme Liu comprennent les chefs d'équipe Zhang Xiurong, Wang Haimin, Zhou Qian ; le chef de division Wang Yanping, et le chef politique Gu Quanyi. Les directeurs du camp de travail Zhou Qin et Su Jing ont encouragé ces personnes à persécuter des pratiquants.
En avril 2001, les gardes ont envoyé Liu Fengmei et plus de 20 autres pratiquantes dans une petite salle. Elles ont été forcées à s'asseoir sur un petit tabouret pendant neuf jours, de 6 heures du matin à minuit. Elles ont dû écouter des articles calomniant le Falun Gong. La séance à long terme sur un petit banc a blessé de nombreuses pratiquantes. Leurs fesses saignaient, et les croûtes sanguinolantes se collaient à leurs vêtements.
Après cela, Liu Fengmei a été forcée à s'accroupir pendant cinq jours face à un mur, de 6 heures du matin à minuit. Cela a été suivi de deux jours de position debout forcée . Liu Fengmei a constamment refusé de se compromettre et n’a pas renoncé à Falun Dafa. Pour la punir, les gardiennes Wang Yanping et Zhou Qian l'ont fouettée avec des fils d'acier et électrisé sa poitrine et les plantes de ses pieds. L'abus à long terme a sévèrement endommagé la santé physique et mentale de Mme Liu. Pour protester, Liu Fengmei a commencé une autre grève de la faim. En conséquence, la police l'a gavée par un tube nasal continuant même lorsque son nez saignait abondamment. A ce moment, Liu Fengmei avait atteint la limite de sa résistance. Le 10 septembre 2001 à midi, elle a sauté par une fenêtre du troisième étage. (Ndr : une action contraire aux principes du Falun Gong). Elle a eu une vertèbre cassée. Sa famille l’a emmenée chez elle après l’opération chirurgicale. À ce jour elle a une plaque en acier dans le bas de son dos.
À la maison, avec les soins de sa famille, Liu Fengmei a continué à lire les enseignements du Falun Gong et pratiqué les exercices et elle a graduellement récupéré. Sa famille est très pauvre. Pendant qu'elle était dans le camp de travail, son vieil employeur a cessé ses activités. La plupart des personnes ont reçu une indemnité de licenciement mais Liu Fengmei n'a rien reçu. Cette question n'est toujours pas résolue.
Le 10 avril 2002 à 10:00 heure du matin. Liu est allée rendre visite à un collègue chez elle. Deux policiers sous couverture l'ont arrêtée. Ils l’ont amenée à l'équipe de police N°5 dans le district de Taihe, ils lui ont confisqué son argent, sa clef de maison et quelques autres affaires. Après cela, la police est allée chez elle quand personne n'y était. Ils ont ouvert la porte avec sa clef et ont saccagé sa maison. Ils ont fouillé les coffres, les valises, les couvertures, le divan, et les sacs de grain et de riz. Ils ont complètement souillé la maison, jetant des choses sur le plancher. Ils sont partis avec quelques livres de Falun Gong et beaucoup d'autres affaires personnelles, y compris des voitures miniatures, des chargeurs de batterie, un fer électrique et des sacs à main de cuir.
À 16h la police a envoyé Liu Fengmei au premier centre de détention de ville de Jinzhou. Pour protester contre l'arrestation, Liu a immédiatement commencé une grève de la faim. Le sixième jour, les gardes ont commencé à la gaver. L'insertion du tube en plastique s’est avérée difficile, mais cela n'a pas empêché les persécuteurs d'essayer à plusieurs reprises. Son nez a saigné profusément. Ecchouant a insérer le tube, ils ont ouvert sa bouche de force et ont inséré un tube jusqu'à son estomac. Le liquide qu'ils ont injecté s’est renversé, et le gavage a échoué. Enfin ils ont abandonné. Le huitième jour, les ravisseurs ont essayé de la transfuser de force avec une substance inconnue, mais ils non pas réussi. Les nombreuses tentatives l'ont laissée avec plusieurs piqûres d'aiguille. Le soir du douzième jour, Mme Liu a été précipitamment emmenée au département d’urgence de l'hôpital. Le jour suivant, la police a dû la libérer. Après avoir été à la maison pendant seulement un jour, plus d’une douzaine d’officiers de polices de la branche de police de Taihe et du commissariat de police Nuerhe sont venus chez elle. Voyant Liu Fengmei toujours alitée, ils sont partis. Alors Liu Fengmei a décidé de quitter la maison et de se cacher.
Les années de persécution ont ruiné la famille de Mme Liu. Parce que la famille ne pouvait pas se permettre les coûts de chauffage pendant les mois d'hiver, leur unique enfant a souffert d’engelures aux mains. La police a pris la seule chose qu'ils possédaient - une TV couleur - lors d'une perquisition de leur domicile une fouille; ils ont même pris une voiture miniature.
Pour prendre soin de leur enfant et de son mari, Liu Fengmei est retourné chez elle en 2005. Elle a trouvé un travail de gardienne d'usine. La direction n’a eu que des éloges pour elle et pour son travail exceptionnel.
Récemment, à l'approche des Jeux Olympiques de Pékin, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé l’arrestation massive de pratiquants de Falun Gong. Le matin du 25 février 2008, alors qu'elle était au travail et balayait le plancher, Liu Fengmei a à nouveau été arrêtée, cette fois par la police secrète, et envoyée au centre de détention de la ville de Jinzhou. Le bruit court que le PCC allait la condamner à une peine de prison. Selon une source non confirmée, Mme Liu a été envoyée à Dalian. En ce moment, les membres de famille de Liu Fengmei s'inquiètent beaucoup pour elle.
( à suivre)
Date de l'article original: 27/4/2008
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/4/9/176101.html
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