J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa à la mi mai 1999 pour des raisons de santé. Quelques uns d’entre nous, tous nouveaux pratiquants, allaient régulièrement chez une ancienne pratiquante étudier la
Levez la voile, ne craignez pas les vagues déferlantes
Quand la persécution a commencé, sous la direction des autorités, les chaînes de télévision nationales et tous les médias ont matraqué des informations mensongères et diffamatoires contre le Falun Dafa. Influencés, mes parents et mes deux sœurs ont vraiment essayé de me dissuader de continuer à pratiquer. Tout ce que je pouvais leur dire était que les médias mentaient et que le Falun Dafa était une bonne méthode de xiulian. Il ne restait plus que l’ancienne pratiquante et moi dans notre groupe. En effet, la persécution avait gâché des opportunités prédestinées pour de nombreuses personnes.
J’ai acheté un nouveau livre de Dafa, l’ai enveloppé dans une image intitulée « simple navigation » et l’ai laissé de côté pour ma sœur. Dès qu’elle venait nous rendre visite avec ses enfants, je m’asseyais pour lire des histoires de xiulian aux enfants. Ils aimaient bien écouter. Un jour, le moment était venu, j’ai tendu le livre à ma sœur : « Je l’ai acheté pour toi. Ainsi, tu en sauras plus sur le Falun Dafa. »
Au début, ma sœur a vécu quelques interférences. Mais six mois après que j’aie commencé, elle a commencé à pratiquer le Dafa et était très diligente. Elle s’est engagée activement dans la
Après que maman s’est mise à pratiquer, elle a également fait découvrir la pratique à une grand-tante. La grand-tante est venue à la ville pour un contrôle cardiaque et rendre visite à sa soeur. Elle ne réalisait pas qu’elle deviendrait pratiquante à cette occasion. En se mettant à pratiquer, elle est devenue très diligente. En clarifiant la vérité ses amis et à sa famille, elle faisait toujours référence à sa propre expérience. D’après ce que j’ai entendu, elle a pu convaincre plus de 200 personnes de renoncer à être membres des organisations communistes.
Un grand oncle était cadre du Parti au village. L’une de ses fonctions était de surveiller les pratiquants de Falun Gong. En voyant comment la grande tante avait changé, il a fermé les yeux sur ce que faisaient les pratiquants de Falun Gong. Un jour en voyant qu’une banderole sur le Falun Gong était tombée, il a même aidé à la raccrocher.
Aucun obstacle ne m’arrêtera
En 2005, j’ai été emmenée contre mon gré dans un centre de lavage de cerveau. La pièce dans laquelle ils m’ont placée ressemblait à une cellule de prison, elle était entourée de barreaux. Me tournant vers la secrétaire du Parti qui m’avait trahie, j’ai dit : « Combien vous ont-ils payé pour me dénoncer ? N’avez-vous pas peur des rétributions après avoir accepté cet argent sale ? Savez-vous que toute personne qui persécute les pratiquants de Falun Dafa sera punie par une rétribution ? »
La nuit j’ai raconté aux gardiens des histoires sur les « récompenses et rétributions », je leur ai dit la vérité sur le Falun Dafa et sur la mise en scène de l’immolation. Quand ils sont allés se coucher, j’ai fait les exercices et émis des pensées droites, mais j’ai très peu dormi. Le jour, pendant qu’ils passaient des vidéos de lavage de cerveau, je suis allée dormir. Agacés, ils m’ont demandé pourquoi je ne regardais pas ces vidéos.
« Ces gens disent n’importe quoi. Comment voulez-vous que j’écoute ? » Ai-je répondu.
« Ce sont tous des scientifiques » ont-ils répondu.
« Qui leur a donné le titre de scientifique ? » Qu’ont-ils inventé ? » Je n’abandonnais pas.
Enervés, ils ont lancé : « Alors demande à ton Maître de venir te sauver ? »
« Cet endroit sale n’est pas digne la présence de mon Maître, » ai-je répondu.
Le troisième jour, je leur ai dit officiellement que je ne regarderais pas ces films, parce que c’était un tissu de mensonges sur notre Maître. La femme policier en chef est entrée, m’a attrapée par une épaule pour me fixer du regard en me menaçant : « Si tu ne coopères pas, je vais t’envoyer au camp de Masanjia. » Je l’ai regardée droit dans les yeux aussi : « Si j’avais peur, je n’aurais pas tenu jusqu’à aujourd’hui. » Elle n’a rien dit et s’en est allée.
Le chef du
De retour dans la cellule, j’ai dit à la secrétaire du Parti qui me surveillait : « Si tu ne me laisses pas pratiquer mes exercices, cela revient à me tuer. Si tel est le cas, je fais grève de la faim dès maintenant. » Inquiète, elle l’a tout de suite dit à sa supérieure. Quand elle est revenue, elle avait changé d’attitude : « Ils ne veulent pas que tu pratiques, mais je n’ai pas dit que je t’en empêcherais. Si tu veux pratiquer, vas-y. Est-ce que je t’ai embêtée ces deux derniers jours ? Mais il y a une chose que tu dois faire, c’est manger. Si quelque chose t’arrivait, qu’est ce que je dirais à tes parents ? »
Suite à mes pensées droites intenses, ils m’ont renvoyée chez moi quelques jours plus tard.
Comme dit Maître :
le Maître a le pouvoir de changer la volonté du Ciel. »
(tiré de « La grâce du Maître envers ses disciples » du recueil Hong Yin II)
En 1999, alors que nous nous apprêtions à prendre la mer, les vagues déferlantes nous ont malmenés. Mais la Loi est là, Maître est là et j’ai persisté jusqu’à aujourd’hui. Les nombreuses tribulations n’ont pas perturbé le cours de mon xiulian, et j’en suis très reconnaissante. Après m’être battue pendant sept longues années de validation par la Loi, le temps est témoin – aucune vague ne peut arrêter le bateau qui a pris la mer.
Traduit de l’anglais en France, le 20 juillet 2007 :
Version chinoise :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/6/25/157554.html
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