Le Clou

Il y a dans les comtes de Grimm une histoire qui s’appelle “Le Clou”

Un marchand avait fait une bonne foire. Il avait vendu tous ses produits et rempli son sac d’or et d’argent. Tout ce qu’il voulait maintenant c’était reprendre le chemin de la maison, et retrouver sa femme avant la tombée de la nuit. Il chargea son sac de tissus avec l’argent et enfourcha son cheval. A midi il s’arrêta à un relais dans une ville. Alors qu’il s’apprêtait à reprendre la route, un serviteur lui amena son cheval et dit, « Monsieur il manque un clou au fer gauche du sabot de votre cheval. « « Tant pis » répondit le marchand. « Le sabot tiendra certainement. Je suis pressé. » Cet après-midi là, quand il descendit encore une fois de cheval et donna son cheval pour qu’on le nourrisse, un serviteur vint dans l’auberge et dit : « Monsieur, il manque un clou au sabot de votre cheval ; dois-je l’amener chez le forgeron ?« Tant pis » répondit l’homme. « Le cheval peut encore faire les quelques kilomètres qui restent. Je suis pressé. » Puis il remonta à cheval et reprit la route. Il ne fallut guère de temps avant que le cheval ne commence à boiter. Il ne boitait pas depuis longtemps qu’il commença à trébucher, et il ne trébucha pas longtemps avant qu’il ne tombe et se brise une patte. Le marchand dut laisser le cheval où il était et désangla le sac de tissus, le chargea sur ses épaules, et rentra chez lui à pied n’arrivant qu’à une heure avancée de la nuit. « Toute cette malchance, » se dit il a lui-même, « a été causée par ce maudit clou ! »

Cette histoire m’a fait penser à la cultivation/pratique d’un disciple de Dafa. Lorsque nous http://www.pitt.edu/~dash/grimm184.html négliger d’abandonner nos attachements et d’élever notre xinxing (caractère). Sans quoi, les attachements se renforceront et de développeront parce que nous aurons relâché notre attention, ce qui à son tour pourrait affecter de bien faire les trois choses. Le marchand dans l’histoire, qui pensait être si pressé qu’un clou manquant importait peu, illustre comment un petit problème peut devenir de plus en plus gros et finalement c’est cela même qui a affecté son horaire de voyage. La différence entre cette histoire et notre chemin de cultivation c’est que s’il faut du temps pour remettre un clou, abandonner un attachement n’en demande pas : il suffit d’être suffisamment attentif à ce qui se passe dans notre propre esprit.

Ma propre expérience est que lorsque j’enlève mes attachements, j’ai un sentiment soudain d’éveil. Lorsque j’atteins un niveau plus élevé, alors mes sentiments intimes sont plus purs, mes pensées plus ouvertes, et la sagesse coule comme une source. Le résultat c’est que je fais mieux les trois choses. Non seulement ça ne cause aucun retard, mais cela double les résultats pour moitié moins d’efforts !

Référence: Le Clou, Jacob et Wilhelm Grimm

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Date de l’article original: 8/4/2007

Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2007/3/12/150647.html

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