La Vice-Présidente de Taiwan, Mme Annette Lu, a rencontré deux enquêteurs canadiens indépendants, M. David Kilgour et M. David Matas, le 13 octobre 2006, et prêté une grande attention au rapport concernant la récolte d'organes sur des personnes vivantes pratiquée par le Parti communiste chinois (PCC). Mme Lu a dit dans un interview le 14 octobre, que d'après ce rapport, des organes sont prélevés en quantité sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants emprisonnés en Chine. Si une telle chose est vraie, c'est une situation horrible. Elle croyait que personne n'accepterait une greffe d'organes s'il savait que la source des dons d'organes était de ce type.
Mme Lu a assisté à un forum de droits de l'homme le 14 octobre et dit après la rencontre : "Nous voulons faire connaître aux citoyens la gravité de cette question, parce qu'elle est en relation directe avec le peuple Taiwanais." De nombreux Taiwainais pensent qu'il est difficile d'obtenir des organes à Taiwan et ils se rendent par conséquent en Chine. Mais savent-ils d'où viennent les organes ?
Elle a laissé entendre qu'après s'être informé davantage, les départements du gouvernement concernés, y compris le Conseil législatif, discuteraient la question et prendraient des mesures sur la récolte d'orgnes vivants du PCC.
M. David Matas, un avocat des droits de l'homme internationaux, et M. David Kilgour, ancien Secréraire d'Etat (Asie-Pacifique) pour le Canada, ont publié leur rapport "Rapport sur les allégations de prélèvements d'organes de pratiquants de Falun Gong en Chine "le 6 juillet 2006. Accompagnés par le directeur adjoint de l'Association des Droits de l'homme chinois, Su Yu-Chen, et le directeur de l'Association de la Justice judiciaire internationale, Chu Wan-chi, M. Kilgour et M. Matas ont rendu visite à Mme lu à 14h le 13 octobre.
Au cours de la rencontre d'une demie-heure, Mme Lu a dit aux deux enquêteurs qu'elle avait lu le rapport d'enquête indépendant et appréhendé que la situation en Chine était horrible. Elle était sous le choc mais croyait pourtant que le PCC puisse commettre un tel crime.
M. Kilgour a expliqué que c'était une enquête indépendante et que son voyage aux Nations Unies, en Europe, aux Etats-Unis, et en Asie avait attiré à chaque endroit, l'attention de nombreuses personnes. Tout le monde devrait penser à comment faire cesser les terribles atrocités commises par le PCC. Mme Lu a dit que la question renvoyait tout spécialement aux patients taiwanais qui souhaitent recevoir une greffe d'organes à l'étranger, et qu'elle fournirait aux enquêteurs l'aide nécessaire. Elle leur a demandé de quelle aide ils avaient besoin. M. Matas a suggéré que Mme Lu coordonne les agences gouvernementales afin de faire passer l'information et prendre les mesures nécessaires sur la question.
Les deux enquêteurs ont rappelé aux Taiwanais qu'ils devaient savoir que les donneurs pour ces patients taiwanais recevant des transplantations d'organes en Chine, peuvent être des victimes de la récolte d'organes vivants du PCC, les Taiwanais devraient connaître les faits.
Date de l'article original : 16/10/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/10/15/140255.html
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