Article précédent: Falun Dafa Practitioner Ms. Su Juzhen Suffered a Mental Collapse and Passed Away Due to Drug Poisoning and Torture at a Forced Labor Camp (Photo) (cet article n’a pas été traduit en français faute du manque de traducteurs)
La première fois que j’ai rencontré Su Juzhen c’était dans la deuxième prison, salle d’eau de la première brigade du camp de travail pour femmes de Masanjia. Elle était alors torturée juste à côté des toilettes. On l’a forcée à s’asseoir dans la " posture du cheval", dans laquelle les jambes doivent être à demi accroupies, les bras étendus droits devant, et autour d’elle un groupe de gens la battaient. Elle avait une expression sereine sur le visage et semblait paisible. J’ai appris qu’elle avait été torturée dans la salle d’eau pendant déjà plusieurs jours sans avoir pu dormir du tout.
Le 19 avril 2001, une organisation internationale de droits de l’homme est venue à Masanjia pour une “inspection.” J’étais parmi une dizaine de personnes qui étaient emmenés à l’institution d’éducation surveillés de Shenyang pour un lavage de cerveau isolé. Su Juzhen a été envoyée dans ma cellule de prison pour un lavage de cerveau, qui durait jusque très tard dans la nuit.
Le 19 mai 2001, nous avons de nouveau été transférées à l’Institut d’éducation surveillée de Shenxin. Su Juzhen et moi étions dans la même cellule. Souvent elle s’asseyait sur la couchette au dessus de mon lit me parlant du temps qu’elle avait passé à Masanjia et comment la police utilisait des bâtons électriques pour la battre. Nous avons été ensemble pour à peu près trois mois. Lorsqu’elle était seule, je voyais souvent ses yeux fixés droit devant elle, son visage sans expressions.
J’ai commencé une grève de la faim pour protester contre l’extension de mon emprisonnement. Chaque jour j’étais alimentée de force et on m’injectait des substances inconnues qui me causaient une douleur indicible. Mon cœur était serré et anxieux, comme sous la morsure de milliers de fourmis. Je ne pouvais pas m’asseoir, ni me tenir debout ni m’étendre. J’avais la tête vide, mes pensées devenaient décousues et ma mémoire s’affaiblissait. Par la suite, le médecin de la prison a dit qu’il n’y avait pas d’espoir que je récupère. Lorsque j’étais sur mon lit de mort, ma famille a payé un dépôt en espèces et j’ai été relâchée. Lorsque je suis revenue chez moi, j’avais des problèmes de vision et mon visage était sans expressions.
Plus tard, j’ai lu sur le site Minghui qu’aux alentours du 5 février 2002, Su Juzhen avait été persécutée au point de s’effondrer mentalement. Je n’avais pas idée qu’en à peine six mois, les autorités de la réforme pourraient la persécuter au point qu’elle soit dans un tel état.
Je me souviens qu’il y avait un pratiquant emprisonné à L’institut d’éducation surveillée en 2000 qui m’a raconté qu’un jour elle avait vu la police de la prison avec des expressions facials bizarres. Elle ne savait pas ce qui allait arriver. Après le souper, elle a vu que le riz était teinté de rouge. Elle les a suspectés d’avoir mis des drogues dans la nourriture. Lorsqu’elle a vu la police, ils avaient l’air satisfaits d’eux-mêmes, et ont même attendu que tout le monde ait fini de manger avant de s’éloigner.
Ce qui précède témoigne du fait que l’institution d’éducation surveillé de Shenxin est responsable pour la mort de Su Juzhen. C’est simplement qu’ils ont fait les choses de manière dissimulée. Cette institution et Masanjia n’échapperont pas à leur responsabilité dans la mort de Su Juzhen.
Date de l’article original: 5/17/2006
Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/4/20/125650.html
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