‘’ Je réalise maintenant combien ils sont sinistres, pour m’avoir dupée avec des sourires sur leur visage. S’ils m’avaient traité durement, j’aurais pu rester claire d’esprit. Mais chaque fois qu’ils s’approchaient de moi, ils gardaient toujours un sourire rayonnant, cependant les tours qu’ils utilisaient étaient les plus mauvais. Invariablement, ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour découvrir vos soucis. Lorsqu’ils voyaient que vous étiez inquiet pour votre père, ils tentaient d’atteindre leur but mauvais en prenant avantage de ce point sensible…’’ C’est comment Wang Bo décrivit la tromperie, le lavage de cerveau, et la manipulation, qu’elle a endurées entre les mains du Parti communiste chinois ( PCC)
Wang Bo |
Wang Bo
Wang Bo et ses parents qui s'étaient une fois séparés, ont retrouvé la joie après avoir commencé à pratiquer Falun Dafa en 1996. En 1999, Mlle Wang, âgée de dix huit ans, fut engagée à l’Académie Centrale de Musique de Chine. La même année, la persécution de Falun Gong en Chine a commencé, et Wang Bo et sa famille ont perdu leur liberté, parce qu’ils refusaient d’abandonner leur foi et ont pris la défense de Falun Dafa.
Fin 2000, Wang Bo a été illégalement condamnée aux travaux forcés pour avoir clarifié les faits sur le Falun Gong et début 2001, elle fut transférée du camp de travaux forcés de Shijiazhuang vers le camp de travaux forcés de Xin’an, où elle fut privée de sommeil pendant des jours entiers. Plus tard, elle fut détenue et forcée à subir un lavage de cerveau dans le Centre provincial pour l’éducation légale de Hebei. Le 8 avril 2002, abusant de l’innocence et de l’honnêteté de la jeune femme, l'émission débat In Focus de la Station de Télévision Centrale de Chine ( CCTV) a diffusé un programme fabriqué sur Wang Bo et sa famille, et les autres médias du PCC, dont l’agence d’informations Xinhua, en ont fait un battage publicitaire avec des mensonges supplémentaires. Durant les trois années durant lesquelles Wang Bo fut autorisée à se rendre au collège, le bureau 610 a désigné un agent de police féminin pour ‘’ accompagner ‘’ Wang et la garder sous surveillance constante.
Ce qui suit est la transcription du récit de Wang Bo sur la façon dont elle a été trompée, a eu le cerveau lavé et a été utilisée par le PCC
Bonjour, citoyens du monde !
Mon nom est Wang Bo et je suis pratiquante de Falun Gong, en Chine continentale. Je suis apparue dans In Focus de CCTV en 2002, parce que j’étais trompée par le régime communiste Chinois. Ici, je veux m’excuser auprès de Maître Li Hongzhi, et dire aux gens dans le monde qui ont été dupés comment les fonctionnaires du PCC m’ont joué un tour, m’ont utilisée, et m’ont lavé le cerveau..
On m’a présenté le Falun Gong en 1996 alors que j’étais ancienne dans une grande école. A cette époque je faisais rarement les exercices ou l’étude de >"Fa", parce que j’étais occupée à préparer mes examens d’entrée au collège. Lorsque j’ai eu passé mes examens en 1999, et étais sur le point de considérer la pratique plus sérieusement, le gouvernement chinois a commencé son attaque frénétique du Falun Gong. Fin 2000, je suis allée Place Tienanmen pour clarifier les faits en déployant une bannière et en disant au public que Falun Dafa est une pratique juste . Parce que je disais la vérité, j’ai été condamnée à trois ans de travaux forcés.
Je suis la première qu'ils ont fait sortir du bus
Le PCC tenait ses sessions annuelles du Congrès du peuple et du Congrès consultatif politique début 2000. En tant que pratiquants de Falun Gong, nous voulions soumettre une lettre co-signée, aux représentants du peuple, espérant qu’ils discuteraient de la question de Falun Gong, chercheraient à mieux nous connaître, et abrogeraient la portée des décisions politiques injustes promulguées à l’encontre de Falun Gong. Je suis allée faire des copies de la lettre, mais nous ne savions pas que nos téléphones étaient sur écoute et que nous étions suivis partout où nous allions. Jamais nous n'aurions pensé à cela. J’ai été arrêtée alors que je faisais des copies, et ils m’ont emmenée à la station de police de la rue Qingling. Plus tard, j’ai appris qu’ils avaient pris aussi mes parents, ainsi que quelques autres pratiquants de Falun Gong
Ils m’ont maintenue séparée des autres pratiquants dans la station de police de la rue Qingling. Il faisait froid, ils m’ont menottée à la rampe des escaliers. Ce ne fut pas avant les alentours de minuit, qu’ils m’ont conduite dans une pièce, où le chef de la police a commencé à m’interroger. ‘’ Tu dois nous dire où tu as eu ceci’’ aboya t-il. Je lui ai dit que je ne voulais plus que davantage de pratiquants de Falun Gong soient persécutés. Furieux, il a sauté sur ses pieds et a marché vers moi. Il a commencé à me frapper du poing sur le visage, faisant que ma tête a heurté un réservoir derrière moi. Frustré par mon refus de parler, il m’a tirée hors de la pièce et m’a menottée de nouveau à la rampe d’escalier. J’ai été laissée là, menottée, pendant trois jours supplémentaires avant qu’ils ne me relâchent. Ils ont aussi pris 200 yuan que j’avais sur moi.
La police a aussi battu sauvagement mon père et beaucoup d’autres dans la station. Ils étaient si féroces qu’ils ont cassé les bâtons avec lesquels ils les battaient.
Le 5 décembre 2000, un autre pratiquant de Falun Gong et moi avions prévu de déployer une longue bannière Place Tienanmen. Ce jour là, il y avait beaucoup de personnes sur la place, mais ils ressemblaient plus à des agents en civil, qu’à des touristes. Nous avons commencé à entendre et à voir un vacarme peu de temps après que nous sommes entrés sur la place. Alors que nous approchions du monument et sortions la bannière, des agents de police en civil se sont précipités vers nous et nous l'ont arrachée. En même temps, ils nous donnaient des coups de pieds et de poings méchamment. En conséquence, les branches de mes lunettes se sont brisées et j’ai eu des bleus sur mes mains. Ils nous ont tirés furieusement vers le car de police et nous ont poussés dedans à coups de pieds, sans oublier d'y mettre aussi les poings. Le car, bondé de disciples de Dafa, nous mena à la station de police de la place Tienanmen
Une fois arrivés, j’ai vu un garçon à peu prés de mon age, dont les lèvres et le nez saignaient. De plus en plus de pratiquants de Falun Gong étaient arrêtés et ramenés, ils ont commené à nous envoyer dans différents endroits dans des cars de police. Je fus emmenée au district Huangshan avec beaucoup d’autres pratiquants. Nous ne savions pas si l’on nous conduisait vers la station de police de Huangshan ou le centre de détention. Ce que nous savions c'est qu'au moment où notre bus est entré dans une grande cour, nous avons vu un bâtiment de bureaux et beaucoup d’agents de police dans la cour. Lorsque le bus s’arrêta, les agents ont commencé à regarder à l'intérieur. Après m’avoir vue, un agent de police a crié : ‘’ Decendez d’abord la fille. Il sera facile de s’en occuper.’’
Ils m’ont descendue la première, puis m’ont emmené dans un bâtiment à trois étages. Ils voulaient savoir d’où je venais et avaient prévu de me ramener. Mais j’ai refusé de le leur dire, parce que je ne voulais pas que mon école et les autorités locales fassent face à la pression. Je ne voulais pas que les agents locaux chargés d'appliquer la loi soient aussi impliqués dans la persécution. De plus, si je leur disais, je serai maintenue en garde à vue policiere et probablement envoyée dans un camp de travail
Ainsi, ils ont continué à m’interroger jusqu’à une heure du matin. J’ai entendu le cri perçant d’une femme provenant d’une pièce prés de celle où j’étais, et je savais qu’ils torturaient des pratiquants de Falun Gong. J’ai encore refusé de parler, ainsi un autre agent arriva et m’enmena. Alors que j’étais emmenée dans un couloir et arrivais dans une autre pièce, j’ai vu une pratiquante de Falun Gong âgée d’environ quarante ans et petite. Un agent au regard féroce et intimidant, se tenait à son coté. Du sang séché était visible sur le coin de sa bouche qui saignait encore et se tenant à coté flaques d'eau teintées de sang, elle me sourit.
J’ai entendu l’agent au regard féroce dire: ‘’ Pourquoi ne nous l’avez vous pas dit plus tôt? Vous auriez évité beaucoup de souffrances.’’ Sur ces mots, il l’a menée hors de la pièce et m’y a fait entrer.
Il m’a forcée à m’accroupir et a attaché mon poignet gauche au pied de la chaise, de sorte que je ne puisse pas me lever. L’agent est resté prés de moi et a dit : ‘’ Dis moi fillette , il est si tard maintenant. Dis-nous juste où tu habites. Je ne veux vraiment pas te choquer à l’électricité.’’ Puis, il a utilisé sa matraque électrique pour choquer ma main droite.
Cet agent a laissé un souvenir clair dans mon esprit avec ses traits rudes et son visage large. Il a vu que je n’étais pas effrayée, alors, il a dit : ‘’ N’as tu pas peur’’ en allant verrouiller la porte. Puis, il a placé sa matraque électrique dans un chargeur sur la table et a dit qu’il me choquerait lorsqu’il serait pleinement chargé. Après cela, il s’est assis de l’autre coté de moi, et m'a dit en tenant mes mains : ‘’ Dis-nous le fillette. Tu vois, il est déjà si tard.’’ J’ai retiré mes mains et il les a tenues de nouveau, et cela a duré un bon moment.
Plus tard dans la nuit, j'ai commencé à avoir peur, ainsi je lui ai dit que je venais de Shijiazhuang. Alors, il a demandé au bureau de Shijiazhuang à Pékin de me ramener.
[ à suivre]
date d'envoi : 2/18/2006
date de l'article original : 2/18/2006
Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/12/13/116203.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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