Google Inc. a décidé récemment de succomber à la stratégie répressive du parti communiste chinois (PCC) sur la liberté d'expression en Chine. Dans son nouveau google.cn, lancé récemment, si on cherche les mots "Falun Gong", on sera dirigé sur un kyrielle de sites Web diffusant l'information calomnieuse contre la pratique. La décision de Google d’ être complice du notoire offenseur des droits de l'homme s’est attiré la condamnation de la communauté internationale.
“Le jour noir” de la liberté d’expression
Selon un reportage de BBC le 25 janvier, Reporters sans frontières (RSF) a condamné Google pour l'auto censure en Chine. L'observateur des médias internationaux a dit que le lancement d'un nouveau moteur de recherche auto censuré en Chine par Google était "un jour noir" pour la liberté d'expression.
Selon BBC, dans un communiqué de presse mercredi, RSFa dit que "les déclarations de Google sur le respect de l'intimité en ligne sont un summum d'hypocrisie compte tenu de sa stratégie en Chine."
Les précédents moteurs de recherche lancés par Google pour pénétrer le marché croissant en Chine avaient été bloqués par le régime communiste chinois. Pour satisfaire le strict contrôle sur la liberté d'expression du PCC et avoir accès au marché alléchant, Google a finalement accepté de censurer son service en Chine
La décision de Google est critiquée par les organisations des droits de l’homme
Selon un reportage de Reuters du 24 janvier, pour être compétitif sur un marché chinois de plus de cent millions d'utilisateurs , Google a accepté un compromis troquant son désir d'offrir l'accès universel à l'information. Afin de gagner l'approbation du régime communiste chinois, Google adoptera les standards du régime comme base d'auto censure.
Julian Pain, chef du bureau de Reporters sans frontières pour la liberté de l'Internet a dit que la décision de Google est "un jour noir" pour les gens qui rêvent de libre expression en Chine.
La liberté d’expression est reconnue internationalement comme norme des droits de l’homme
Pain a dit qu'il sera impossible pour des centaines de milliers d'utilisateurs chinois de l'Internet d’obtenir une information véridique sur le Tibet, les droits de l'homme et sur la démocratie en utilisant les moteurs de recherche non censurés de l'Internet. Pain a souligné que la liberté d’expression et l’accès à la libre information est un critère de droits de l'homme universellement reconnu.
Il a ajouté: "Je crois que Google ne respecte pas ce principe, cependant, ce principe est plus important que n'importe quel ordre de gouvernement. Toutes les entreprises privées devraient s’unir pour sauvegarder cette norme universelle des droits de l'homme."
La décision de Google viole l’article concerné de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Lors d’une entrevue avec Minghui.ca, Bill Xia, un expert en matière d'Internet et le CEO de Dongtaiwang Inc., ont commenté que la soumission de Google à la censure du régime communiste chinois viole sa propre devise de "ne pas faire de mal."
L’avocat Ning Ye basé aux États-Unis a précisé que la décision de Google viole également l'article 19 de la déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipule : "chacun a le droit à la liberté d'opinion et d'expression ; ce droit inclut la liberté de proférer des opinions sans interférence et de chercher, recevoir, et communiquer l'information et les idées par tous les médias et indépendamment des frontières."
Le Congrès des États-Unis tiendra une audition sur les pratiques illégales des compagnies américaines en Chine
Apparemment, à la demande du régime communiste chinois, le site Web chinois de Microsoft a utilisé un mécanisme de filtrage pour que les utilisateurs ne puissent pas afficher d' expressions sensibles telles que " droits de l'homme" et '"démocratie" en ligne.
Au mois de septembre dernier , Yahoo a fourni des données au régime communiste chinois, qui les a employées comme preuve pour condamner à 10 ans de prison un activiste chinois pour la démocratie.
Le président du Comité du sous-comité sur des droits de l'homme à la chambre des représentants des États-Unis organise une audition en février pour discuter de la coopération des compagnies américaines comprenant Yahoo, Microsoft et Google avec le régime communiste chinois sur sa censure notoire de l'Internet.
Traduit de l’anglais au Canada le 27 janvier 2006
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/1/28/69408p.html
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