1ère partie : http://fr.clearharmony.net/articles/200601/24081.html
Le camp de travail forcé de Ping’anta est utilisé comme endroit pour torturer des pratiquants de Falun Dafa de la province de Gansu, depuis le début de la persécution. Quelques centaines de pratiquants ont étés détenus là-bas. Les gardes et les détenus criminels, dont un bon nombre sont des toxicomanes, ont employé diverses méthodes brutales afin de persécuter les pratiquants. Ils ont utilisé la privation de sommeil, le lavage de cerveau, les passages à tabac, les mauvais traitements psychologiques, et autres formes de persécution contre les pratiquants.
9. Penché et verrouillé : les pratiquants sont suspendus par les mains à un crochet sur le mur ou à un lit en hauteur; leurs mains sont menottées derrière leurs dos. Ils ne peuvent ni se tenir debout ni s’asseoir, ce qui leur fait terriblement mal dans le bas du dos, les bras et les jambes.
10: Coups de pied dans les mollets et la poitrine :
a. Les gardes donnent des coups de pied avec acharnement dans les mollets des pratiquants, ce qui les rend incapable de marcher.
b. On oblige d’abord les pratiquants à s’asseoir. Les gardes leur donne des coups de pied dans la poitrine, ce qui leur coupe le souffle et leur cause des vomissements, ainsi qu’une douleur dans la gorge, les yeux et dans la région de la poitrine.
11. Suspendu entre deux lits : Les pratiquants sont suspendus par leurs mains menottés derrière leur dos. Leurs pieds sont attachés contre deux lits et leurs torses sont suspendus dans les airs. Les gardes donnent des coups de pied aux lits pour que la distance entre les deux lits augmente et les membres des pratiquants sont étirés, ce qui cause une douleur extrême et blesse leurs poignets et chevilles. Leurs mains et leurs pieds perdent toute sensation, même après quelques mois.
12. Suspendre: Les bras des pratiquants sont tirés et attachés à deux lits. D’habitude, on les attache pendant dix jours, et ils ne sont habituellement détachés que pour un repas par jour et une pause-toilette quotidienne. Les gardes les forcent à garder les yeux ouverts et le corps droit pendant les dix jours. Après être relâchés de cette torture, ils ressentent de graves douleurs sévères dans tout le corps. Leurs yeux sont enflés et leur vue sérieusement endommagée. Parfois ils ont même des hallucinations.
13. Se tenir debout au-dessus de bancs : on oblige les pratiquants à se tenir debout avec deux ou trois petits bancs entre leurs pieds pendant une longue durée, ce qui leur cause une douleur extrême dans les jambes.
14. Torture avec des baguettes: Les gardes mettent une baguette entre les doigts du pratiquant. Un garde serre les doigts du pratiquant les uns contre les autres et fait pivoter la baguette entre les doigts (note du traducteur : les baguettes en Chine sont angulaires, pas rondes; si on les tourne entre les doigts cela causera douleur et blessures). Les deux doigts se mettent à saigner immédiatement et la chair est sérieusement déchirée. Le garde, après avoir déchiré la chair sur deux des doigts, ne s’arrêtera pas. Ils vont continuer avec deux autres doigts et reprendre la torture. Cette torture endommage gravement les doigts et la victime ne peut rien tenir après. Après que la blessure se soit guérie, les doigts resteront insensibles quelques mois.
15. Frapper la tête contre un mur : Deux gardes tiennent les bras du pratiquant et frappent sa tête contre un mur, ce qui entraîne une grande douleur. Souvent, cela prend plus d’une semaine avant que la victime ne récupère.
16. Bâillonner et frapper : Les gardes insèrent des chaussettes sales dans les bouches des pratiquants, leur attachent les bras derrière le dos et les battent.
Les tortures utilisées dans le camp de travail forcé de Ping’anta incluent aussi les tortures suivantes :
Privation de sommeil à long terme - on autorise les pratiquants à ne dormir que deux heures par période de 24 heures. Ils doivent aussi faire du travail dur dans la journée. Ce genre de mauvais traitement dure d’habitude un ou deux mois et épuise les pratiquants physiquement et mentalement.
Forcés à se tenir debout – on oblige les pratiquants à se tenir debout sur une jambe pendant longtemps. La torture dure six ou sept heures par jour. S’ils ne peuvent tenir la position, ils sont ensuite maltraités physiquement et verbalement.
Conférence éducationnelle – Même si on l’appelle « éducation, » en fait c’est de l’abus verbal. Durant cette soi-disant conférence, les criminels insultent les pratiquants verbalement sous les ordres des gardes. Les gardes diffament les pratiquants et le fondateur du Falun Gong. Ils disent aussi des mensonges pour calomnier le Falun Gong et font en sorte que les autres criminels haïssent les pratiquants.
Comme énoncé ci-dessus, les gardes du camp de travail forcé de Ping’anta ont utilisé toutes sortes de méthodes afin de torturer les pratiquants de Falun Gong. Les gardes Xu Wanjun, Lian Jincai et le criminel Ma Chenglin ont battu le pratiquant Ma Yuefen et ont cassé sa jambe aussitôt qu’il est arrivé au camp de travail. Ils ont aussi forcé Ma à faire du travail dur pendant une semaine, avant que sa jambe ne soit complètement guérie. Plus tard, comme l’état de sa jambe empirait de plus en plus, ils l’ont envoyé à un hôpital. La famille de Ma Yuefen a vu cela lors d’une visite. Ils ont ensuite dit à Lian Jincai et à Xu Wanjun, « Nous ne vous permettrons pas de vous en sortir si c’est vous qui avez cassé sa jambe! » Lian à dit à Ma Yuefen, « Je ne faisais qu’exécuter un ordre que j’ai eu d’un officier supérieur! S’il vous plaît, n’intentez pas un procès contre moi après être relâché, car moi aussi j’ai une famille. » Ma Yuefen a répondu, « Aucun d’entre vous ne peut éviter la punition, car c’est le principe céleste que les actes pervers résulteront en une rétribution karmique! »
Quand Lian Jincai a été le chef du Deuxième groupe de la Troisième équipe, il a persécuté de nombreux pratiquants avec des méthodes extrêmement cruelles. Son épouse Hu a été une responsable dans l’équipe des femmes et a aussi torturé les pratiquants. Après avoir battu la pratiquante Hou Youfang à mort, elle a déclaré que Hou Youfang était tombée et était décédée alors qu’elle essayait de s’échapper. Plusieurs fermiers ont vu comment Hou Youfang avait été battue à mort. Le camp de travail a ensuite payé ces fermiers avec plusieurs centaines de yuans et les ont fait mentir au sujet de la mort de Hou Youfang. Plus tard, alors que nous effectuions du travail physique dans un champ, une personne de l’équipe des femmes nous a informé à ce sujet. Plus tard Hu a été renvoyée de son poste.
Depuis que le public apprend de plus en plus la vérité au sujet du Falun Gong, les tortures sont devenues plus secrètes. Les gardes ont commencé à torturer les pratiquants mentalement sous le prétexte de « instruire, réformer et sauver les pratiquants. » Mais parfois ils montrent leurs vrais visages et ordonnent aux criminels de battre les pratiquants. Parfois ils enferment les pratiquants dans une cellule solitaire et les suspendent pendant longtemps. Après plusieurs jours de torture, les pratiquants ont faim, soif et ils souffrent; ensuite les gardes font semblant d’être gentils. Ils font de petites faveurs pour les pratiquants tel que ordonner aux criminels de masser leurs bras, ou leur donner des nouilles instantanées. Quelques pratiquants ont ainsi été trompés et ont écrit une déclaration de garantie.
La torture de pratiquants de Falun Gong par le chef politique de la Sixième équipe, Xu Wanjun, a été exposée par Internet. Il n’en a pas eu honte; au lieu de cela, il en a été fier. Il a aussi raconté des mensonges dans le « cours éducationnel » et a incité les criminels à détester les pratiquants de Falun Gong. Le chef adjoint de la Sixième équipe a nommé Wang pour une promotion à cause de sa persécution des pratiquants. Après sa promotion, il a compris que torturer les pratiquants était une façon d’avancer dans sa carrière. Souvent il maltraite les pratiquants verbalement. Un autre chef politique de la Sixième équipe, Han Ximing, humilie, bat, et torture également les pratiquants de Falun Gong. Le garde Li Wenhui est responsable de la persécution des pratiquants dans la Sixième équipe. Le pratiquant Bai Guixiang a été maltraité verbalement dans ce soi-disant « cours éducationnel » parce qu’il a refusé de renoncer à sa croyance.
Le pratiquant Si Yongqian a été suspendu par les mains, attaché à deux lits et étiré pendant plus de dix jours. Après avoir été relâché, ses yeux étaient enflés et il avait perdu la vue temporairement. Le garde Ma Chengzu insulte Si Yongqian fréquemment devant les autres et le bat, mais Si Yongqian n’a répondu qu’avec gentillesse. Même les criminels ont dit que Si Yongqian était trop gentil. Le pratiquant Chen Gang n’a eu la permission de dormir que deux heures par jour pendant quatre mois. Dans la journée, on l’a aussi obligé à faire du travail dur. Après le travail, on l’a forcé à s’asseoir dans le coin de la pièce sans bouger.
La section de gestion dans le camp de travail a effectué un sondage pour voir s’il y avait des voyous et des gardes qui battaient les prisonniers. Le pratiquant Wang Shuqun a écrit sur le formulaire de sondage, « On nous bat constamment ici. » En résultat on l’a forcé à courir et sauter sur place, continuellement, pendant six ou sept heures par jour, pendant tout un mois.
Aucun des autres pratiquants de Falun Gong n’avait de liberté dans le camp de travail. Ils devaient même demander la permission pour utiliser les toilettes. Le chef de l’équipe a constamment poussé les gardes à battre ou insulter les pratiquants. Des pratiquants qui soutiennent leurs croyances sont traités comme des ennemis. S’ils se lèvent pour la vérité, le chef ordonne régulièrement aux gardes de les emmener dans des cellules solitaires pour plusieurs jours de torture.
Traduit de l’anglais au Canada le 4 janvier
Version anglaise disponible sur :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/12/17/67995.html
Version chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/11/21/114924.html
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