Le discours suivant a été prononcé par un pratiquant de Falun Gong allemand lors de l’exposition "les Champs de la Honte". Pour en apprendre plus sur l’exposition veuillez aller à : http://fr.clearharmony.net/articles/200511/23447.html
Je suis honoré de m’adresser à vous tous ici présent,
Staline a dit une fois, ‘’ La mort d’une personne est une tragédie, les morts de millions sont des statistiques.’’
Depuis le jour où les communistes sont venus au pouvoir, entre cinquante huit et quatre vingt millions de Chinois sont mort de morts non naturelles. Le nombre de morts comptabilisées en Chine dépasse le nombre de morts durant les deux guerres mondiales combinées. Durant la persécution de Staline, vingt millions de personnes sont mortes, environ dix pour cent de la population de l’ancienne URSS. Après que les Khmers Rouge soient venus au pouvoir au Cambodge, plus d’un quart de la population Cambodgienne a été tuée.
Mais jetons un regard plus précis sur la nature de la psyché communiste : Les communistes prêchent la lutte des classes, l’athéisme, et le matérialisme et les ont assumés comme étant la fondation de leur existence. En conséquence directe de tels principes, le système communiste persécute la façon de penser traditionnelle, chaque religion et toutes les personnes qui les pratiquent..
Le système communiste est le même partout. Les structures de la société dans un régime communiste sont composés de systèmes de surveillance, comme le comité de voisinage d’une rue donnée, ainsi que la division de sécurité et la division d’interrogation idéologique sur le lieux de travail. Les groupes religieux sont forcés de s’enregistrer et sont tenus de considérer le communisme comme un dieu ou un Bouddha. Ce ne sont juste que quelques exemples. Les camps de travaux forcés et les atrocités qui y sont commises sont comme des ombres cauchemardesques, qui tournent en rond dans l’esprit subconscient de l’humanité.
Presque chacun pense que tout ça est bien éloigné de l’Europe et de l’Allemagne. Mais, en réalité, les camps de travaux Chinois forcent les prisonniers à faire des objets pour l’exportation qui seront vendus dans nos magasins. Prés de quatre vingt dix pour cent de tous les jouets vendus dans le monde entier sont ‘’ Made in China.’’ Ce qui est caché derrière ce label est difficile à imaginer par les occidentaux. Souvent, ces jouets sont manufacturés dans des circonstances dégradantes.
Les outils employés par le système communiste sont la tromperie, la force, l’espionnage et la trahison ( même parmi les membres de la famille), la pression, l’ostracisme social, l’emprisonnement dans des cliniques psychiatriques et les traitements médicaux forcés des dissidents. C’est la force et la menace de mort.
En réponse aux orgies de pouvoir, aux lavages de cerveau et à la brutalité communiste, des révolutions pacifiques et non violentes ont émergé, telles que la révolution de velours en Géorgie, la révolution orange d’Ukraine, la révolution des œillets au Portugal, et ainsi de suite.
Ce qui précède donne un signal important, bien que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. C’est un moyen qui nous aide à comprendre les destins humains dont on ne parle pas au Laos, au Myanmar, en Corée du Nord, au Vietnam et ainsi de suite. Ces faits nous aident à comprendre comment considérer la persécution des gens.
Je souhaite prendre aujourd’hui un des ces destins, c’est à dire la persécution de Falun Gong en Chine, maintenue cachée du public dans notre pays.
Four-year-old Wan Shu-Jie lived in Laiwu City, Shandong Province. On July 19th 2000, a group of police broke into the home of little Shu-Jie’s uncle and arrested all grown ups in front of the little girl. On December 3rd 2000, the police arrested Shu-Jie’s father and took him to the police station for interrogation. The child fainted when she was forced to watch the mistreatment of her father. After she came to, she broke out in cold sweat and had a fever. Since then, she was no longer herself, hit her head against the wall, cried a lot and stopped growing. She was in shock and suffered trauma since this experience with the police. She lived in constant fear. At the age of four, Shu-Jie died on July 15th 2002.
Wan Shu-Jie âgée de quatre ans vivait dans la ville de Laiwu, province de Shandong. Le 19 juillet 2000, un groupe de police est entré par effraction dans la maison de l’oncle de Shu-Jie et a arrêté tous les adultes devant la petite fille. Le 3 décembre 2000, la police a arrêté le père de Shu-Jie et ils l’ont amené à la station de police pour interrogatoire. L’enfant s’est évanouie lorsqu’on l'a forcée à regarder son père être maltraité. Après être revenue à elle, elle avait des sueurs froides et la fièvre. Depuis, elle n’a plus été elle-même, elle frappait sa tête contre le mur, pleurait beaucoup et cessa de grandir. Elle a souffert d’un traumatisme depuis cette expérience avec la police et vivait dans une peur constante. Shu-Jie décéda le 15 juillet 2002 à l'âge de quatre ans.
C’est une des nombreuses tragédies cachées des personnes qui n’ont pas de voix. Il est donc impératif que des personnes courageuses et compatissantes et des organisations comme la Société Internationale pour les Droits de l’Homme ( ISRH) fassent un pas en avant pour parler de ceci, de sorte que les gens puissent l’entendre. On ne doit jamais oublier que les droits de l’homme ne peuvent être abandonnés
Il est de la plus grande importance que les gens entendent ces informations, alors que Hu Jintao, le président Chinois visitera Berlin, Düsseldorf et Dortmund du 10 au 13 novembre. Il est important que les gens entendent parler des conditions de vie des Chinois et des violations quotidiennes des droits de l’homme.
Nous souhaiterions remercier la Société Internationale pour les Droits de l’Homme ( ISRH) pour tout leur grand soutien dans la préparation de cette exposition. Nous souhaitons aussi remercier le ISRH pour les milliers de petites choses ainsi que pour les grandes qu’ils font pour maintenir les droits de l’homme, en particulier parce qu'ils les font en silence sans les rendre publiques. Le ISRH a donné à ces personnes un futur, une voix et une vie. Je suis content d’y participer et je suis content de parler aux gens de la persécution de Falun Gong, dont la fin est chère à mon cœur.
Merci pour votre attention sur cette question
Publié originellement en Allemand sur :
http://de.clearharmony.net/articles/200511/27510.html
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