Deux pratiquants rejetés par Singapour sont un témoignage vivant de la façon dont le PCC étend sa persécution du Falun Gong outre-mer (photo)

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Zhang Zhaopei et son épouse sont deux pratiquants de Falun Gong. Avec l'aide du gouvernement Canadien, ils sont arrivés sans risque à Toronto. Pendant les années à Singapour, tandis qu'ils étudiaient et puis travaillaient, ils ont été témoins de la façon dont le PCC a étendu sa persécution du Falun Gong outre-mer.

En juillet 1999, Zhang Zhaopei a obtenu l'aide financière du gouvernement de Singapour et a été inscrit à l'Université Technologique de Nanyang. En même temps, il signait un contrat avec le Ministère de l'éducation de Singapour, pour lequel il travaillerait à Singapour pendant trois années, après l’obtention de son diplôme.

Le 20 juillet 1999, le PCC commençait la persécution insidieuse du Falun Gong en Chine. Sur le campus à Singapour, tout en observant la propagande du PCC attaquant le Falun Gong, Zhang Zhaopei trouvait également sur Internet une présentation du Falun Gong. Par la suite, il a choisi de pratiquer le Falun Gong.

La persécution du PCC envers le Falun Gong ne se produit pas seulement en Chine. Le PCC essaie fortement d’étendre la persécution outre-mer avec toutes sortes de moyens. Avec la pression du PCC et la promesse d’avantages, les autorités Singapouriennes ont commencé à limiter les activités de Falun Gong et même à réprimer les pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants se heurtent à de la discrimination. Des activités normales sont troublées ou interdites. La police continue des inspections régulières et inhabituelle. Les demandes de permis de résidence sont souvent refusées. Les demandes de résidence ou de citoyenneté permanente des pratiquants sont retardées ou refusées. On ne permet pas à des pratiquants d'employer les équipements publics. Pire encore, les pratiquants sont injustement emprisonnés sous de fausses charges et déclarés "coupables" dans des cours. Pour ajouter l'insulte aux dommages, les médias ne parlent pas avec impartialité de ces cas.

Le 21décembre 2000, quelques pratiquants de Singapour se réunissaient au Parc du Réservoir de MacRitchie, pour s'affliger du fait que plus de 107 pratiquants étaient déjà morts en Chine en raison de la persécution. Alors qu’ils étaient pacifiques et silencieux, a police singapourienne a arrêté quelques pratiquants. Zhang Zhaopei était l’un d'eux.

"Le Ministère de l'Éducation a inopinément annulé ma bourse," dit Zhang Zhaopei. "J'ai dû demander de l'aide de mes parents en Chine et j’ai dû obtenir un prêt étudiant de la banque. Le contrat pour travailler à Singapour pendant trois années, après l’obtention de mon diplôme, était alors encore valide."

En juin 2004, Zhang Zhaopei a reçu un diplôme de l'Université Technologique de Nanyang. En février 2005, il a obtenu une offre de travail de la Compex, une entreprise de Singapour.

"Selon la convention, les étudiants comme moi, qui ont signé des contrats avec le Ministère de l'Éducation, reçoivent quand ils sont diplômés une lettre d'invitation à solliciter la résidence permanente de la part du bureau d'immigration. Une fois reçu comme résident permanent, là il n’y a aucune restriction à faire une demande pour un travail. Mais je n'ai jamais reçu une telle lettre."

À la fin février, Zhang Zhaopei est allé au bureau d'immigration en personne, s'enquérir au sujet de la lettre. Les fonctionnaires ont dit qu’ils lui répondraient dans un mois. Puisque la compagnie qui l'employait avait vraiment besoin de lui au plus tôt, Zhang Zhaopei est allé au bureau d'immigration encore en mars et a demandé à accélérer le processus. Le fonctionnaire d'immigration a accepté de donner une réponse en deux semaines. Le 19 mars, Zhang Zhaopei est allé de nouveau s'enquérir du statut après n’avoir reçu aucune réponse. Ils lui ont indiqué que la lettre de réponse avait été expédiée mais à une vieille adresse.

Zhang Zhaopei a indiqué : "Je suis allé immédiatement chez mon ancien propriétaire le même jour, et j’ai posé des questions sur la lettre du bureau d'immigration. Aucune lettre n'avait été reçue. La semaine suivante, je demandais au propriétaire, presque chaque jour, si la lettre était arrivée, mais il ne l’a pas eue."

Le 26 mars, Zhang Zhaopei est encore allé au bureau d'immigration et s'est enquis de la lettre. Un fonctionnaire a dit : "Il n’y a aucun enregistrement de vous dans la base de données depuis l'année 2002" et lui a demandé de compléter à nouveau le formulaire de demande et d’attendre alors deux semaines supplémentaires."

Le 7 avril, Zhang Zhaopei a reçu une lettre du bureau d'immigration rejetant sa demande de résidence permanente.

"Je suis allé au bureau d'immigration pour demander la raison. Ils ont dit qu'il n'y avait aucune raison et suggéré que je sollicite un pass emploi (PE) à la place. Mais j'ai su qu'il y avait une raison. La seule raison est que je suis un pratiquant de Falun Gong,"a indiqué Zhang Zhaopei.

Zhang Zhaopei a indiqué, que lorsque lui et d'autres pratiquants sont allés aux endroits publics pour clarifier la vérité et pour propager le Fa, la police a souvent vérifié leurs pièces d’ identité et parfois les a confisquées. Une fois, il fut emmené à un commissariat de police local et rencontra un officier de police qu’il connaissait. L'officier de police lui dit : "Tout le monde sait que c'est le Falun Gong qui est visé. Du moment que vous n'apparaissez pas pendant les visites des chefs chinois, vous n'aurez pas d’avertissements."

L'épouse de Zhang a dit : "Ces choses ont apporté une pression énorme à nos parents. Ma mère était inquiète pour nous et ne pouvait pas bien dormir, ce qui a affecté sa santé."

La compagnie pour laquelle Zhang travaillait, a soumis son application de PE. Après n’avoir obtenu aucune réponse après six semaines, le département des ressources humaines de la compagnie a envoyé une personne au Ministère de la Main d'oeuvre pour s'enquérir et il lui a été dit : "Il y a des raisons de ne pas publier le permis, mais nous n'allons pas vous les dire."

Le 1er juin, la compagnie a reçu la notification officielle que la demande de PE de Zhang Zhaopei était refusée.

Zhang Zhaopei a indiqué : "Puisque mon visa d'étudiant avait été retiré après que j'aie reçu mon diplôme, pendant cette période, j'ai dû souvent me rendre au bureau d'immigration pour obtenir un permis de visite. La premier était valable un mois; le second seulement pour deux semaines. Le 2 juin, quand j'ai sollicité pour la troisième fois, le fonctionnaire a déclaré : "Désolé, les deux demandes ont été refusées; demain est le dernier jour."

"Nous ne voulons pas retourner en Chine pour subir la persécution," dit Zhang Zhaopei. Lui et son épouse n'ont pas eu d’autre choix que de chercher asile.

Avec l'aide du gouvernement Canadien, Zhang Zhaopei et son épouse ont obtenu le statut de réfugiés Canadiens et sont arrivés sans incident à Toronto le 5 octobre 2005.

Le 14 octobre 2005.

Traduit de l’Anglais le 25 octobre 2005.
GLOSSAIRE

Version Anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/10/25/66208.html

Version Chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/10/14/112409.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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