Le 10 août 2002, plusieurs policiers dont Wang Yizhang, Shen Zhongguo et Xiao Hongjun du commissariat de police de Peiying dans la ville de Yushu, province de Jilin, sont venus chez moi. Comme il n’y avait personne à la maison à cette époque, ils ont appris de mes voisins où habitait ma soeur. Deux policiers du bureau national de la sécurité se sont rendus chez ma soeur, à qui je rendais visite, ont ouvert la porte de force et lui ont dit: « Une revolver a été volé. Nous sommes ici pour vérifier votre carte d’identité.” Ils sont entrés de force dans la maison et m’ont emmené de force au siège de la brigade de sécurité sans me donner aucune raison.
À la brigade de sécurité, la police m’a fait asseoir sur une ”chaise en fer” et m’a menotté les mains derrière le dos. Pendant qu’ils m’interrogeaient, ils continuaient de me frapper afin de savoir ce que j’avais fait et où se trouvait mon téléphone portable (alors que Shi Hailin prenait des notes). Quand je ne disais rien ils marchaient sur une chaîne pour resérrer les menottes, qui coupaient mes poignets. Ceci a rendu ma main gauche engourdie pendant plus de deux mois. Ils ont utilisé le manche d’une pioche pour me frapper sur les tibias pendant plus de 30 minutes. Ils l’ont également utilisé pour briser mes orteils. L’ongle du quatrième orteil de mon pied droit est tombé un mois plus tard. Après qu’ils aient cessé de me frapper, ils ont enlevé les menottes et ont essayé une méthode de torture différente. Ils ont forcé mon bras gauche à passer au dessus de mon épaule et mon bras droit derrière le dos et ont attaché mes mains ensemble. Ils ont ensuite inséré 6 à 7 bouteilles de coca cola entre mes bras et mon corps, donnant la sensation à mes bras qu’ils étaient écartelés. Tout mon corps souffrait d’une douleur insoutenable. N’étant pas satisfaits de ce qu’ils avaient fait, ils ont ensuite ouvert les menottes, ont utilisé une serviette humide pour serrer mes mains davantage et ils ont inséré de nouveau 6 à 7 bouteilles de coca cola ainsi que le manche de la pioche entre mes bras et mon corps. Deux policiers m’ont ensuite levé en levant le manche de la pioche. Comme j’étais attaché à la chaise de fer, la chaise a également été soulevée. Les mots ne peuvent pas décrire la douleur que j’ai ressentie.
J’ai été torturé de trois heures de l’après midi à onze heures ce soir là, plus de 8 heures. Bien que j’ai presque perdu connaissance, la police n’a pas cessé de me torturer. Un interne à la brigade, qui m’avait le plus torturé, a dit: ” Attend que je sois affecté au camp de travaux forcés de Zhaoyang à Chungchun; je vais t’arranger là bas.” Je ne sais pas quels autres genres de tortures ils ont utilisé sur moi. Mes bras étaient blessés partout. Plusieurs des plaies ont mis plus de deux ans à cicatriser. Pendant plus de trois ans je n’étais plus capable de lever les bras au dessus de mes épaules.
A la fin janvier 2003, le tribunal de Yushu a rendu un jugement contre moi déclarant que je serais condamné au mois d’août. Après que j’ai écrit une déclaration pour faire appel, Wang Tienmin, le directeur du centre de détention m’a arraché la déclaration des mains et m’a dit méchamment: « Utilise ta bouche pour faire appel.” Avant le début de la cession au tribunal, Shao Xiaoming, un juge du tribunal de Yushu, est venu au centre de détention et m’a menacé: ” Vous ne serez pas autorisé à dire quoi que ce soit à propos des injustices contre votre Maître et Dafa. Vous ne serez autorisé qu’à répondre aux question.”
A environ 4 heures du matin le jour où le tribunal allait sièger, un grand groupe de policiers militaires locaux et des huissiers sont arrivés. Ils ont attaché nos mains derrière nos bras et nous ont interdit de nous asseoir, de parler ou de lever nos têtes sur le chemin vers le tribunal. Les huissiers regardaient des cassettes vidéos enregistrées pendant les procès de pratiquants de Falun Gong à la cour de Nanguan à Chungchun.
Pendant l’audition au tribunal, des pratiquants ont parlé des injustices et ont été frappés avec des bâtons électriques directement dans la salle du tribunal. Ils ont lu rapidement les accusations et nous ont ramenés au centre de détention.
Pendant le procès, la police de la brigade nationale de sécurité et le commissariat de Peiying sont allés fouiller ma maison. Le troisième jour, 6 ou 7 policiers de la bridgade sont venus chez nous et ont menacé ma mère. Ils ont menti à ma mère en disant que je leur avait donné mon téléphone portable. Ils ont dit à ma mère de donner le téléphone portable sinon qu’elle serait arrêtée. Notre bébé de 14 mois était malade et pleurait sans s’arrêter, mais ils ne voulaient pas céder. Mon père et ma soeur leur ont demandé: ” Ne vous restent-ils aucune conscience?”. Ensuite, ils sont partis.
A environ 5 heures du matin le 20 novembre 2003, la police a utilisé la même méthode pour m’emmener au tribunal. Ils ont lu la sentence sans aucune procédure légale. Ils m’ont interdit de dire quoi que ce soit et m’ont rapidement ramené au centre de détention. Plus tard, j’ai été envoyé à la prison de Yushu.
Ce qui suit sont les sentences et les noms des pratiquants de Dafa: Li Lin pour 4 années (de détention), Yang Zhanjiu pour 7 ans, Zhao Jisheng pour 4 ans, Feng Lijun pour 3 ans, Lu Shulin pour 6 ans, Zhao Ximin pour 3 ans, Huang Zhengguo pour 6 ans, Wang Shiqin pour 8 ans, Hu Xiqin pour 4 ans, Yang Daguang pour 10 ans, Yuan Junfeng pour 15 ans, et Xu Hongbo pour 12 ans. Ils ont tous été condamné à différents moments.
Pendant la persécution, sans aucune pitié, j’ai était personnellement témoin du personnel du système légal qui utilise des moyens outrageux pour traiter les pratiquants de Falun Gong.
Traduit le 25 août 2005, en Suède, de l’anglais
Version anglaise :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/8/15/63944.html
Version chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2005/8/3/107637.html
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