(partagé à la conférence de Los Angeles 2002)
J’ai commencé à pratiquer Dafa il y a seulement quelques mois. J’en ai maintenant une compréhension plus profonde grâce ces quelques derniers mois de cultivation. Je suis si contente d’avoir eu une deuxième précieuse opportunité d’apprendre Falun Dafa et d’avoir décidé de le pratiquer dans cette période de rectification par la loi. Le changement qui s’est opéré en moi, de mauvaises pensées envers Dafa à mon entrée dans la vraie « cultivation » ont surpris beaucoup de gens autour de moi. J’espère que ces gens qui ne connaissent pas Dafa ne se laisseront pas voler cette opportunité et ne seront pas fourvoyés par la propagande mensongère, j’espère qu’ils pourront considérer le Falun Gong objectivement.
C’est en Chine que pour la première fois j’ai entendu parler de Falun Dafa en 1999. A cette époque mon mari était aux Etats-Unis. Il m’a dit d’apprendre le Falun Gong parce que ma condition physique d’alors n’était pas bonne. J’ai senti le Falun tourner dans mon abdomen en lisant Zhuan Falun, mais je n’ai pas cru ce qui était mentionné dans le livre à cause de mon éducation athée pendant tant d’années en Chine.
Après le 20 juillet 1999, j’ai été empoisonnée par la propagande trompeuse du gouvernement chinois contre le Falun Gong. J’ai téléphoné à mon mari et l’ai persuadé de ne plus cultiver. Avant de venir aux US, j’ai réuni des coupures de presse de journaux contre le Falun Gong. Je voulais ainsi empêcher mon mari de continuer à cultiver. Et j’y ai réussi quelque temps après être arrivée ici. Je ne l’écoutais pas lorsqu’il expliquait quels bienfaits il avait obtenu de la pratique du Falun Gong. En une ou deux semaines, mon mari a continué à pratiquer au-dehors sans que je le sache en trouvant toutes sorte d’excuses telles des heures supplémentaires à son travail.
Un jour en faisant le ménage, j’ai découvert certaines histoires écrites par mon mari sur ses expériences de pratique. J’ai appris qu’il avait souffert de nombreuses épreuves alors qu’il était seul aux Etats-Unis, et que la pratique du Falun Gong lui avait apporté soutien et réconfort. J’ai réalisé qu’il avait fait beaucoup de sacrifices pour notre famille et j’ai donc accepté qu’il continue à pratiquer. Cependant, je ne lui ai pas permis d’assister aux activités autres que la pratique des exercices. Mon mari semblait n’avoir aucune objection, mais en fait il a continué les exercices matinaux quotidiens et participait souvent aux activités pour faire connaître Fa (la Loi, les principes du Falun Gong) J’ai pris l’offensive et lui ai demandé : « Pourquoi fais-tu cela ? N’aimes-tu donc plus ta terre maternelle ? » Je l’ai mis en garde de ne pas se laisser utiliser par les autres. Parce que nous avions des points de vue totalement différents envers Dafa – ajouté à notre séparation géographique pendant trois ou quatre ans – nous avons commencé à nous disputer à peine deux mois après que je sois venue le rejoindre. Jamais auparavant en des années de mariage nous ne nous étions mis ainsi en colère l’un contre l’autre.
Pourtant, nous commençâmes des disputes continuelles, et certaines étaient très violentes. Je suis devenue une personne différente qui pouvait insulter mon mari dans un langage grossier et je refusais de rencontrer ses amis qui pratiquaient. Je ne lui permettais pas non plus de les voir. Je croyais qu’il avait complètement changé et que ce changement était du à la pratique de Dafa, aussi ai-je commencé à attaquer Dafa, proférant des gros mots sur l’Enseignant en me disputant avec mon mari. Mais il insista pour continuer sa pratique. J’ai souffert dans mon esprit et dans mon corps au cours de ces disputes interminables. J’ai perdu l’audition d’une oreille pendant quelques temps. J’ai demandé deux fois le divorce, mais je devais préserver ce mariage, ne voulant pas que notre enfant de cinq ans en pâtisse.
Un jour l’an dernier, alors que je livrais de la nourriture à une conférence de partage d’expérience du Falun Dafa, j’ai vu les pratiquants de Dafa souriant paisiblement alignés sous la pluie. J’ai vu les centaines de boîtes vides des repas bien en ordre à côté des poubelles. J’ai commencé à me demander comment ces aimables personnes pouvaient bien avoir des préoccupations politiques et comment elles pouvaient être contre leur propre pays. Depuis lors, je n’ai plus rien dit à mon mari à propos de ses activités pour faire connaître Fa. […]. Mon mari m’a encouragée à lire Zhuan Falun. J’étais touchée par ses mots mais ne voulais pas le montrer. Après qu’il soit parti travailler, j’ai commencé à lire le livre, mais je ne faisais que rechercher les chapitres qui m’intéressaient. De manière surprenante , j’ai senti après avoir lu quelques pages qu’un violent mal de tête avait disparu. Mon mari découvrit que je lisais le livre et me dit « j’aimerais te donner ce livre et espère que tu pourras le lire du début jusqu’à la fin. Sache qu’il n’est pas bon d’en regarder quelques pages comme tu le fais. » C’est ainsi que j’ai commencé à lire Zhuan Falun.
[…]
J’ai réalisé après avoir lu que j’aurais du avoir honte de moi, en regardant en arrière pour ce que j’avais fait à Dafa. Lire ces livres me fit réaliser la vérité de l’univers. Alors j’ai commencé ma cultivation. J’ai commencé à pratiquer et partager les expériences avec d’autres pratiquants. Les rencontres avec eux m’ont aidé à corriger certaines de mes mauvaises pensées sur le Falun Gong. J’ai remarqué que la femme qui était assistante sur le point de pratique amenait toujours le magnétophone pour la musique et les nattes pour s’asseoir. Elle était toujours prête à payer pour les documents clarifiant la vérité avec ses petits revenus, et elle était toujours très patiente en montrant les exercices aux nouveaux venus. Après avoir remarqué ça mes doutes ont disparu.
Une de mes camarades de cours me posa une question après qu’elle ait fini de lire Zhuan Falun , que je lui avais prêté. Ce livre enseigne à être une bonne personne, alors pourquoi le gouvernement Chinois a-t-il lancé cette persécution inhumaine contre les pratiquants de Falun Gong ? » A ce moment je n’ai pas pu répondre. Je me suis examinée et ai conclu qu’après avoir commencé la « cultivation », j’essayais toujours d’assimiler les trois principes d’Authenticité de Compassion et de Patience. Si tout le monde pouvait faire cela, la société n’en bénéficierait-elle pas ? Pourquoi le régime de Jiang persécute il ces pratiquants innocents et aimables ? j’ai réalisé que la persécution était vraiment mauvaise.
De nombreuses personnes autour de moi ont été surprises de voir que j’avais finalement commencé à pratiquer, et beaucoup m’ont suggéré d’écrire mon expérience, pour que plus de gens puissent apprendre Dafa. J’étais sur mes gardes et ai demandé. « Quel est votre but ? je ne veux pas être utilisée pour la propagande. » Mes mots les ont étonnés. A ce moment, bien que j’ai commencé ma cultivation pratique, je ne m’impliquais pas dans des activités pour aider à propager Fa (Loi, principes). L’année dernière à la conférence de partage d’expérience à Washington DC , j’ai dit à l’avance à mon mari que je ne faisais que participer à la conférence, mais pas aux autres activités.
Le jour de la parade, je n’avais pas d’autre choix que de participer lorsque j’ai vu les yeux pleins d’expectative de mon mari, mais je portais des sandales, à dessein, souhaitant qu’on ne me demande pas de rester. Pendant toute la marche, je n’osais pas lever les yeux, et je me suis déplacée de l’avant de la parade vers l’arrière pour éviter d’être filmée. A ce moment là, je ne pouvais me convaincre moi-même que ces activités n’avaient rien à voir avec la politique. Je questionnais toujours mon mari : « Le Falun Gong enseigne la Patience – alors pourquoi protestez-vous au lieu de pratiquer ? Mon mari m’a demandé ; « Que ferais-tu si j’étais à tort accusée de meurtre ? la patience n’est pas un compromis avec le mal. »
J’ai rencontré une pratiquante qui allait au consulat Chinois local chaque jour, qu’il pleuve ou fasse beau, distribuant des tracts, racontant la persécution. J’ai aussi connu une femme d’un certain âge qui conduisait seule un bus jusqu’au Grand Canyon pour faire connaître Dafa. Elle avait toujours avec elle un sac plein d’informations clarifiant la vérité. Voyant que ces pratiquants participaient volontairement à ces activités, je continuai le dialogue avec moi-même : « Crois-tu que le Falun Dafa soit bon ? ». « Oui ». « Alors, pourquoi as-tu peur de dire la vérité aux gens qui ont été empoisonnés par les mensonges ? » « J’avais peur qu’on dise que j’étais contre mon propre pays. » « J’aime ma terre maternelle, tout comme j’aime ma mère ou ma propre vie ; » « que feras-tu si ta mère fait quelque chose d’incorrect , » « Je lui dirais, certainement. Je ne la laisserais pas faire une deuxième erreur. » J’en suis venu à réaliser les raisons pour lesquelles ces pratiquants dépensaient volontairement leur propre argent pour faire imprimer leur propre matériel de clarification de la vérité, et faire des panneaux d’exposition et des banderoles. J’ai appris leur compassion sous la si sévère pression de la persécution.
Les barrières dans mon esprit sont tombées et je me suis concentré sur mon chemin de cultivation. J’ai pensé à mettre les livres de Dafa et les documents clarifiant la vérité dans les bibliothèques et a y donner des ateliers d’introduction. Un autre pratiquant et moi-même avons commencé nos contacts avec les bibliothèques dans neuf villes des environs. Nous avons tenu huit ateliers en l’espace de trois mois. A ces ateliers, nous présentions ce qu’était Falun Dafa et nous racontions le succès de sa propagation au monde, nous disions la vérité de la mise en scène de l’immolation sur la Place Tiananmen et la brutale persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine, et nous répondions aux questions selon Fa. A travers mon implication dans ces ateliers, j’ai moi-même beaucoup appris des anciens pratiquants sur comment propager Dafa – comment clarifier la vérité. Durant ces engagements, j’ai beaucoup progressé dans l’élévation de mon Xinxing.(nature de l’esprit ou du cœur) Dans les bibliothèques, j’ai souvent rencontré mes camarades de classe et des amis qui m’ont demandé : « je ne peux pas croire que tu sois devenue pratiquante de Falun Gong. Pourquoi ? » Je leur ai dit : « Comme des milliers d’autres pratiquants, j’ai bénéficié de la « cultivation » de Falun Dafa. Nous n’avons pas d’agenda politique, nous ne faisons que dire aux gens que Falun Dafa est bon. »
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