Après l’apparition de Cheng Yonglin, un diplomate chinois haut placé au consulat de Chine à Sydney, à un ralliement public à Sydney marquant l’anniversaire du massacre du 4 juin 1989, Hao Fengjun, et une autre personne à l’intérieur du PCC ont aussi fait un pas en avant pour dire la vérité au public. Hao Fengjun était un ancien agent du Bureau 610, au bureau de la Sécurité publique de Tianjin. Afin d’exprimer publiquement son appui au sujet du comportement droit de Chen Yonglin, il a donné des renseignements de l’intérieur et des informations détaillées sur la façon dont le PCC persécute cruellement les pratiquants de Falun Gong et fabrique des cas contre le Falun Gong.
Selon les nouvelles rapportées par Xiao Qin, un reporter de The Epoch Times, qui a interviewé Hao Fengjun le 8 juin, Hao Fengjun a révélé beaucoup d’informations sur la structure organisationnelle du Bureau 610 mis sur pied par le PCC, l’incident au College of Education de Tianjin, le cas « 103 » au sujet des pratiquants de Falun Gong de Tianjin, et comment la China Central Television (CCTV) a fabriqué un cas contre le Falun Gong. À ce jour, Hao Fengjun est le premier fonctionnaire du PCC à avoir fait un pas en avant pour témoigner publiquement sur la manière dont le PCC persécute atrocement le Falun Gong et monte des coups contre le Falun Gong.
Quel est le mandat du Bureau 610 ?
Hao Fengjun a mentionné que le Bureau 610, créé par le PCC, a pour mandat de collecter des informations au sujet des pratiquants de Falun Gong, de les surveiller et les persécuter. Hao a aussi ajouté que même si en ce moment le PCC ne semble pas enclin à monter des coups et diffamer le Falun Gong à la télévision et dans les journaux, il n’a pas du tout réduit la persécution du Falun Gong. Au contraire, il est en train de tout faire secrètement.
Le Bureau 610 recevait peu d’appui de la part des gens au tout début. Au début, le poste de police de Tianjin affichait publiquement des avis sur des panneaux des postes de police de chaque quartier en vue d’embaucher des policiers à un échelon inférieur pour travailler au Bureau 610. Cependant, il y avait très peu de candidats. Comme le Bureau 610 est une grosse organisation sanctionnée par le PCC, ils ont dû utiliser un logiciel informatique pour choisir des noms au hasard à partir d’une liste. Le nom de Hao Fengjun a été malheureusement choisi dans la liste.
« Les mensonges ciblés » du China Central Television (CCTV) – Les médias agissent de connivence avec les départements judiciaires
Le 5 novembre 2003, le programme de nouvelles « News Focus » de la China Central Television (CCTV) a fabriqué un programme spécial intitulé « Behind the ‘patent’ » (« Derrière le ‘brevet d’invention’ »), dans lequel un ancien pratiquant de Falun Gong, Jing Zhanyi, ingénieur de la Compagnie sidérurgique de Handan a nié tous les phénomènes surnaturels qui avaient apparu lors de sa pratique du Falun Gong. Ce programme spécial a été relayé par tous les médias en Chine, et on a admis que cela donnait davantage de « preuves concrètes » au PCC, qui a pu ainsi l’utiliser afin de persécuter le Falun Gong.
Hao Fengjun a dit qu’il était sur place à l’époque et a été témoin que ce programme spécial avait été fabriqué. C’était tout juste après le nouvel an 2004. Il travaillait au Bureau de Sécurité d’état de Tianjin et ce bureau a reçu une mission spéciale. Quatre ou cinq policiers, menés par le chef de la 1ère brigade du Bureau 610, sont allés dans la ville de Shijiazhuang, province de Hebei, pour s’occuper d’un cas « spécial ». Après leur retour, Hao Fengjun a vu un homme âgé aux cheveux blancs suspendu par des menottes dans la salle d’interrogatoire. Il a appris plus tard que ce vieil homme s’appelait Jing Zhanyi, et qu’il était un haut fonctionnaire de la province de Hebei. Après l’interrogatoire, un reporter de la China Central Television est venu interviewer Jing Zhanyi. Le but était de montrer au monde entier combien ce fonctionnaire regrettait son implication dans le Falun Gong.
Hao Fengjun était à l’extérieur de la porte ce jour-là, pendant que l’entrevue était soigneusement orchestrée par le Bureau de la Sécurité d’état de Tianjin. Il a entendu le directeur adjoint du Bureau de la Sécurité d’état, Zhao Yuezeng, dire à Jing Zhanyi qu’ils réduiraient sa sentence si Jing était prêt à réciter quelques lignes qu’ils avaient préparées pour lui ; sinon il serait accusé de trahison et serait soit condamné à perpétuité, soit exécuté par le peloton d’exécution. Le pauvre homme a accédé à leurs requêtes et s’est présenté à la télévision pour critiquer le Falun Gong en répétant leurs paroles, niant ainsi tous ces phénomènes surnaturels qui avaient fait leur apparition lors de sa pratique du Falun Gong. Plus tard, il a été condamné à huit années de prison.
Hao Fengjun a vu tout ce qui s’est passé depuis l’extérieur de la porte, il n’a pu s’empêcher de dire : « N’est-ce pas des mensonges ? » Il ne s’était pas rendu compte qu’à côté de lui se trouvait un reporter du CCTV. Après plusieurs jours, il a été sommé d’avoir une conversation avec son supérieur, le directeur adjoint Zhao Yuezeng. Hao Fengjun savait qu’il s’était attiré de gros ennuis, mais sans mâcher ses mots, il a demandé à son patron : « Pourquoi avez vous menacé Jing Zhanyi ? » Son patron a donné un coup de poing sur la table immédiatement et il a déclaré que Hao Fengjun se rebellait. Par conséquent, Hao a été mis en isolement cellulaire dans une cellule du Bureau de la Sécurité publique de Tianjin. À l’intérieur de la cellule, alors que Tianjin est au nord de la Chine, il n’y avait aucun chauffage tandis qu’à l’extérieur, pendant plus de 20 jours, la température était de plusieurs degrés au-dessous de zéro.
Témoin de la torture d’un pratiquant de Falun Gong
Hao Fengjun a dit que le 3 octobre 2001, l’équipe de surveillance du réseau du Bureau de la Sécurité publique de Tianjin a découvert que certains pratiquants de Falun Gong avaient surfé sur le site Internet de Minghui à l’étranger en brisant le blocus de l’Internet imposé par le PCC. L’équipe a transmis cette information à la police du Bureau 610 du Bureau de la Sécurité d’état. L’équipe d’investigation du Falun Gong du Bureau 610 était responsable de ce cas, qui avait le nombre « 103 » pour nom de code. À la fin de l’année, le cas « 103 » a été catalogué comme cas spécial par le Ministère de la Sécurité publique de la Chine.
Début 2002, les autorités ont commencé à arrêter les gens impliqués dans le cas « 103 ». En l’espace d’un jour, 79 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et deux autres se sont échappés. Une des pratiquantes qui avait pris la fuite était une adolescente de 14 ans nommée Xu Ziao. Sun Ti, la mère de cette jeune fille, a été arrêtée et Xu est devenue sans abri à l’âge de 14 ans. Une nuit en février 2002, Hao Fengjun et une femme agent de police ont reçu un appel téléphonique leur demandant de venir sur leur lieu de travail pour accompagner une pratiquante de Falun Gong qui devait voir le médecin. Quand ils sont arrivés au centre de détention, Hao Fengjun a vu Sun Ti, une pratiquante de Falun Gong dans la cinquantaine. Elle avait l’air d’une femme au foyer. Elle était assise sur un tabouret dans la salle d’interrogatoire, et sur ce tabouret on avait attaché un morceau de contre-plaqué à ses jambes. Les yeux de Sun étaient très enflés à la suite des coups qui lui avaient été infligés. Le policier qui interrogeait Sun tenait une baguette en acier (de 24 mm de diamètre) avec un filet de vis tâché de sang. Il y avait une matraque électrique à haute tension sur la table. Le policier a déclaré : « Je l’ai battue. Ne t’inquiète pas. » Quand Hao Fengjun et la femme agent de police sont entrés dans la salle, ils ont demandé au policier de sortir. Sun a éclaté en sanglots et leur a montré ses blessures. Hao a été terriblement bouleversé. Presque tout le dos de Mme Sun Ti avait noirci en raison des coups reçus et il y avait deux coupures d’environ 20 cm de long qui saignaient.
Après un certain temps, Zhao Yuezeng, le directeur adjoint du Bureau de la Sécurité d’état et le directeur du Bureau 610 sont arrivés. À la surprise de Hao Fengjun, Zhao lui a sommé de ne pas en faire mention à quiconque et lui a dit qu’ils allaient la poursuivre et l’interroger à nouveau quand ses blessures seraient guéries.
Durant un mois, Hao Fengjun et la femme agent de police ont administré des médicaments à Sun Ti. Lors de ses contacts avec Sun Ti, Hao Fengjun entendait Sun demander presque tous les jours où se trouvait sa fille et elle leur disait que les pratiquants de Falun Gong étaient de bonnes personnes, et son cœur a été ému. Il se faisait beaucoup plus de soucis au sujet de la fille de Sun. Une fille de 14 ans qui a perdu ses parents et qui ne pouvait même pas aller voir ses proches (tous ses proches étaient aussi sous surveillance) – comment pouvait-elle trouver de quoi manger et un endroit pour dormir ? Durant cette période, Hao Fengjun a donné des signes d’impatience dans son bureau. Sa conscience intuitive lui a fait regretter de ne pas avoir empêché ce qui était arrivé. Son cœur était anxieux et lourd et il a pleuré.
Hao Fengjun a aussi rêvé à ce qui était arrivé à Sun et à Xu et à l’horrible scène qu’il avait vue de ses propres yeux. Il ne pouvait pas dormir. Il était complètement désespéré à propos de l’avenir de la Chine et de son avenir comme policier. Hao Fengjun a dit que cet incident a eu un grand impact dans son esprit et lui a laissé prévoir sa fuite éventuelle de Chine en direction de l’Australie.
Témoin oculaire de l’appel qui a été fait le jour précédent le 25 avril
Hao Fengjun a dit : « J’ai eu mon premier contact avec le Falun Gong lors de l’appel du 25 avril 1999. Le jour précédent, les pratiquants étaient allés au College of Education de Tianjin pour faire appel et, comme le Collège était situé dans le quartier de Heping, il était sous la juridiction du sous commissariat de police où je travaillais. Le 22 avril quand les pratiquants de Falun Gong sont allés au College of Education de Tianjin, je suis allé aussi là-bas car la police du sous commissariat de Heping a ordonné à toutes les forces de police de s’y rendre. Après notre arrivée, nous n’avons pas vu les pratiquants de Falun Gong agiter leurs poings comme des travailleurs ordinaires ; ils étaient assis là-bas tranquillement. Ensuite les fonctionnaires de la ville sont arrivés et les ont emmenés à l’intérieur. Ils ont dit aux pratiquants que la ville de Tianjin ne pouvait pas résoudre le problème du Falun Gong et donc, que les pratiquants devaient aller à Pékin. Avant cet incident, je ne connaissais pas les pratiquants de Falun Gong ; cependant, à ce moment-là, j’ai pensé que si les pratiquants de Falun Gong allaient à Pékin, alors le gouvernement municipal de Tianjin devrait aussi prendre une part de la responsabilité. Si les fonctionnaires municipaux de Tianjin ne leur avaient pas dit d’aller à Pékin, les pratiquants de Falun Gong ne se seraient probablement pas rendus dans la capitale. Ils ont installé plusieurs caméras vidéo sur le toit du College of Education de Tianjin et de celui d’un édifice de trois étages en face de la rue. Le Bureau de Sécurité de l’état de Tianjin a secrètement filmé sur vidéo tous les 4 000 à 5 000 pratiquants de Falun Gong sur place, et ils ont ensuite distribué les cassettes vidéo à tous les sous commissariats de police à des fins d’investigation et d’archivage. C’est ce qu’on appelait « le travail basique ».
Le PCC perd ses défenseurs
Depuis la parution des Neuf commentaires sur le Parti communiste à la fin de l’an dernier, le nombre total de personnes qui ont quitté le PCC est chiffré à plus de 2,25 millions, et le nombre qui s’accroît chaque jour fait boule de neige. Dans ces circonstances, beaucoup de fonctionnaires du PCC se sont réveillés les uns après les autres et ont quitté le PCC pour retourner à l’humanité, la justice et la conscience. Chen Yonglin a été le premier, puis Hao Fengjun a fait un pas en avant avec un courage extraordinaire et il a donné un coup direct et fort au parti démoniaque. Quelle coïncidence que Chen Yonglin ait été auparavant un diplomate qui était responsable de la surveillance et du harcèlement du Falun Gong à l’étranger, tandis que Hao Fengjun ait été un ancien policier du Bureau 610 qui persécutait les pratiquants de Falun Gong en Chine. Aujourd’hui, après six années de persécution par le PCC, le Falun Gong n’a pu être éradiqué et il s’attire de plus en plus de respect et de soutien. À contrario, les gens ont vu clairement la nature démoniaque du PCC, et ce parti est en train de perdre rapidement des défenseurs. On peut prédire que bientôt, il y aura plus de gens comme Chen Yonglin et Hao Fengjun qui vont publiquement exposer le PCC et choisir un avenir plus lumineux.
Le 12 juin 2005
Traduit le 23 juin 2005 au Canada de la version anglaise :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/6/19/61995.html
Version chinoise disponible sur :
http://www.minghui.org/mh/articles/2005/6/12/103923.html
Glossaire :
http://www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm
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