Rédigé par Li Hua
The Epoch Times
10 Juin 2005
Veuillez lire la première partie I : Dans ses propres mots : Hao Fengjun Explique pourquoi il s’est échappé de Chine - http://fr.clearharmony.net/articles/200506/20537.html
 M. Hao Fengjun – ex agent du bureau 610 du PCC qui a déserté en Australie ( Photo ) The Epoch Times |
En octobre 2000, pour renforcer la stabilité politique, le Comité Central du PCC a décidé de renforcer le pouvoir administratif du Département Politique et Sécurité dans chaque bureau de la sécurité publique dans le pays (par exemple, le département No.1 du Bureau de la Sécurité publique de Tianjin) au niveau du sous bureau, et l’a combiné avec le bureau 610 local pour former l’actuel Bureau de Sécurité d’état.
Ce qui est ironique est que bien que le bureau nouvellement formé ait un pouvoir administratif d’un bureau municipal, très peu ont voulu le rejoindre. A ce moment, une tragédie se produisit. Le bureau demanda à chaque branche du bureau de sécurité publique d’utiliser un programme d’ordinateur pour choisir au hasard des noms sur la liste de service. Quiconque était sélectionné par l’ordinateur devait se présenter dans le bureau nouvellement formé. Sans quoi, il était considéré comme ayant quitté son travail. Malheureusement, je fus choisi par la machine et je dus rejoindre ce bureau dans lequel personne ne voulait travailler.
Dans le but de soutenir ma famille, j’ai commencé à travailler pour le bureau nouvellement formé de la sécurité d’état de Tianjin jusqu’en février 2005, lorsque j’ai réussi à m’échapper de Chine. Je m’occupais de la question du Falun Gong, ainsi que d’autres groupes de qigong catalogués comme sectes par le gouvernement Chinois.
Plus tard, le 3 octobre 2001, l’équipe de surveillance du réseau du bureau de la sécurité publique de Tianjin a découvert que des pratiquants de Falun Gong surfaient sur le site étranger Ming Hui/Clearwisdom en passant à travers l’obstruction du pare feu. Ils ont passé cette information à la police dans le bureau 610 du bureau de la sécurité d’état. L’équipe d’enquête sur le Falun Gong du Bureau 610 s’occupait de ce cas. Ils ont demandé à la division No.1 (département d’investigations) du Bureau de la sécurité publique de Tianjin de leur fournir une aide pour surveiller, traquer, chercher, et arrêter secrètement les pratiquants de Falun Gong. A la fin de l’année, ce cas ‘’ 103’’ a été annoté comme étant un cas spécial par le ministère de la sécurité publique chinois.
5. J’ai été démoralisé en étant témoin de la misérable expérience d’une mère innocente et de sa fille.
Début 2002, les autorités ont commencé à arrêté les personnes impliquées dans le cas ‘’ 103’’. En un jour, 79 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et deux autres se sont échappés. Une des pratiquantes échappée était une jeune fille de 13 ans nommée Xu Ziao. La mère de la fille, Sun Ti, a été arrêtée et la petite fille Xu est devenue sans domicile à l’age de 13 ans. Une nuit, en février 2002, j’ai reçu un appel me demandant de revenir au travail et d’accompagner un pratiquant de Falun Gong pour aller voir un médecin. Je me suis précipité au travail et me suis rendu en voiture avec un officier de police femme à la prison de la branche de Nankai du Bureau de sécurité publique de Tianjin. Lorsque nous sommes arrivés dans la prison située route Erwei, district de Nankai, j’ai vu Sun Ti assise sur une table dans une salle d’interrogatoire. Les yeux de Sun étaient si enflés à cause des coups. L’agent qui a interrogé Sun était M. Mu Ruili, capitaine de la seconde division du bureau 610 du bureau de sécurité d’état. Mu tenait une baguette de tabouret ( 0.6 pouces de diamètre) avec un filetage de vis taché de sang. Il y avait une matraque électrique de haut voltage posée sur la table. Dés que nous sommes entrés dans la pièce, nous avons demandé à Mu de partir. Sun fondit en larmes et nous montra les blessures. Je suis sorti de moi même de la pièce puisqu’elle était une femme. Sun m’arrêta et me montra son dos. Je fus terriblement choqué. Presque tout son dos était devenu noir et il y avait deux coupures de prés de 16 centimètres de long d’où du sang sortait.
Après un moment, Zhao Yuezeng, le directeur assistant du bureau de sécurité d’état et le directeur du bureau 610, sont venus. A ma surprise, Zhao m’a ordonné de ne mentionner ceci à personne et m’a demandé ainsi qu’à l’officier femme de ramener Sun de l’infirmerie à la prison. Pendant les 30 jours suivants, nous devions fournir des soins à Sun. Presque chaque jour, j’entendais Sun demander où se trouvait sa fille et elle nous disait combien les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes. Mon cœur se brisait. Je savais que les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes et je m’inquiétais encore plus pour sa fille. Une jeune fille de 13 ans qui perd ses parents et ne pouvait même pas se rendre dans sa famille ( tous les membres de sa famille étaient surveillés), comment pouvait t-elle trouver de la nourriture et un endroit pour dormir ? Je regrettais de ne pouvoir empêcher que cela se produise. Mon cœur est devenu anxieux et lourd, et j’ai pleuré pleurer.
J’ai souvent rêvé à ce qui arrivait à Sun et à Xu ainsi qu’à la scène misérable à laquelle j’avais assisté, et j’en ai perdu le sommeil. J’étais dans un désespoir total quant au futur de la Chine, et propre mon futur en tant que policier.
Plus tard, j’ai entendu que Sun Ti avait été condamnée à une peine de 7 à 10 ans, et je ne suis pas sûr qu’elle soit encore en vie.
Source :
http://english.epochtimes.com/news/5-6-10/29446.html
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