Vingt-quatre exemples de piété filiale (17) : Lao Laizi fait l'idiot pour amuser ses parents

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Des histoires de conduite filiale exemplaire abondent dans l’histoire de la Chine. Les Vingt-Quatre Exemples de Piété Filiale ont été choisis et compilés par Guo Jujing de la Province de Fujian pendant la dynastie Yuan ( 1280-1368 ) alors qu'il pleurait la mort de son père. Il a raconté les prouesses d’enfants filiaux envers leurs parents depuis le temps du principal Empereur Shun jusqu’à sa propre époque. Même aujourd'hui, ces histoires forment une partie importante de la vertu chinoise traditionnelle.

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Pendant la période du Printemps et de l'Automne vécut un fils filial du nom de Vieux Maître Lai ( Lao Laizi ). Depuis sa jeunesse il avait toujours été très respectueux et obéissant envers ses parents. Il obéissait à leurs souhaits, et prêtait même une attention spéciale à leurs pensées profondes , tant son cœur se souciait de les servir en fils dévoué. À l'âge de soixante-dix ans, il faisait encore des offrandes sincères au vieux couple, dont sa dévotion filiale avait tant prolongé la vie. Il les gardait au chaud en hiver, au frais en été, et les nourrissait d’aliments mous qui étaient faciles à digérer dans leurs bouches édentées.

Vieux Maître Lai, voulant maintenir la force de leur esprit, ne mentionnait jamais le mot "vieux" devant eux. Un jour il surprit ses parents se lamenter : « Regarde notre fils, il est déjà très vieux ! Nos propres jours vont sûrement bientôt prendre fin ! » Quand il entendit cela, son cœur ne put pas supporter le sentiment d'impuissance que cela éveilla. « Je dois trouver une façon d’alléger leurs cœurs ! » promit-il. Déterminé à empêcher ses parents de se lamenter pendant leurs dernières années, il trouva un plan.

Vieux Maître Lai porta le costume d'un jeune enfant de cirque pour imiter la démarche et les manières d'un garnement. Il se fit un maquillage d'opéra comique et porta un tambour à fleurs, galopant sur un cheval et faisant des bouffonneries comiques devant les yeux de ses parents enchantés.

Pour les amuser davantage il prenait un jouet dans la main et imitait le bavardage insensé d'un enfant, chantant et dansant, et tombant par terre. Parfois il apportait une perche dans le salon où deux seaux pleins d'eau étaient suspendus en équilibre. Chantant un air idiot il faisait exprès de se faire des croches-pied , envoyant de l'eau sur le sol et trempant sa perruque ridicule et sa poudre faciale. Son spectacle ridicule ne manquait jamais de faire tordre de rire les deux vieux. Faire l'imbécile dissipait toujours les périodes de mélancolie de ses parents et les rendaient heureux pendant des jours. Bien qu’il ne fut pas jeune, il fut en mesure de prendre un soin dévoué de la santé physique et du bien-être mental de ses parents. C'était sa première priorité dans la vie.

La dévotion filiale de Lao Laizi impressionna tous ceux qui en entendirent parler, et il reçut un éloge sans réserve en tant qu'exemple peu commun de parfait respect et d’affection décente.

    Un vers en son honneur dit :

    Avec des gambades comiques, il jouait le joyeux idiot,
    La brise du Printemps soulevait la jupette de son tambour à fleurs.
    Les vieux riaient avec une jubilation édentée ;
    Le son de leur plaisir emplissait l’atmosphère de joie.

Version anglaise disponible à:
http://www.pureinsight.org/pi/articles/2005/5/9/2961.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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