La date du jugement avait été fixée au 5 mars, mais les autorités étaient préoccupées par la foule des autres pratiquants et des gens vertueux arrivant pour soutenir les pratiquants lors du jugement. Ils alignèrent des officiers de police pour éloigner les gens. Dès 5 heures du matin le 5 mars 2002, la porte dentrée du tribunal était étroitement gardée. Plusieurs policiers criaient sévèrement aux passants : Partez. Ne vous arrêtez pas ici. Il y avait 7 ou 8 véhicules de police garés tout près. Deux dentre eux étaient les véhicules rouges de lutte contre le feu.
A huit heures, le nombre de véhicules de police garés devant le tribunal atteignait la vingtaine Il y avait aussi de nombreux véhicules de patrouille, rouges ou noirs, conduits par des policiers en uniforme ou en civil dans les rues environnantes et les allées proches du tribunal. De plus, il y avait dans la foule plus dune centaine de policiers en civil. Les véhicules de police bloquaient les deux entrées de la rue face au tribunal, de façon à ce que dautres véhicules ne puissent accéder et les gens ne pouvaient pas rester à lentrée du tribunal.
Les partisans de Jiang deviennent frénétiques à mesure que le temps se raccourcit. A leurs yeux, il ny a ni constitution ni loi. Ils ont décidé darrêter n'importe qui, à partir du moment où ils peuvent se convaincre eux-mêmes que cette personne est pratiquante. Donc, le 5 mars 2002, de temps à autre, quelquun était enlevé parmi la foule dans la rue. Les policiers en civil posaient des questions à quiconque passait dans le quartier ou fouillaient même les sacs ou porte-monnaies de ces personnes. Avant neuf heures, ils avaient arrêtés une quarantaine de pratiquants innocents. Les pratiquants refusant de monter dans le véhicule de police étaient frappés sévèrement.
Pendant ce temps, au troisième étage du tribunal de Nanguan, le procès illégal avait lieu.
Il ny avait dans la salle de tribunal quune vingtaine de places pour des observateurs ; et ce nétait manifestement que pour la forme. Le personnel du tribunal avait déjà passé au crible la liste des noms des observateurs. Seul un membre de famille de chacun des 13 pratiquants était autorisé à assister au procès. Ils avaient contrôlé par linscription individuelle, linvestigation porte à porte, et la double vérification didentité tout en utilisant des tickets dadmission. Au tribunal, les policiers étaient largement plus nombreux que les observateurs.
Vers 8h30, le procès a commencé. Lors de la déclaration de la défense, chacun des 13 pratiquants a clarifié la vérité et la fermement présentée aux juges : « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est une pratique juste ! Nous sommes innocents ! » Les membres des familles étaient au bord des larmes. Pendant ce temps, les juges sénervaient, ils interrompirent alors les déclarations de la défense et limitèrent les déclarations à une ou deux minutes seulement. Alors quils parlaient au nom de la justice, les pratiquants M. Lu Yan, M. Wang Juncheng et M. Yang Guang ont été traités avec brutalité dans le tribunal. Certains policiers les ont attrapé par le cou, dautres par les cheveux, et dautres les ont aussi forcés à se pencher pour quils ne puissent plus parler. La femme de Lu Yan sest levée et avec courage a condamné la brutalité de la police. A la suite de cela, deux policiers lemmenèrent. A la fin de la journée, Mme Lu était toujours absente, et personne ne savait où on lavait emmenée. Après la défense de M. Lu, le tribunal a annoncé une suspension daudience. Un officier accompagna les treize pratiquants à lextérieur et revinrent après quatre ou cinq minutes. M. Lu avait été tellement roué de coups quil pouvait à peine marcher et deux policiers le soutenaient. La police a même osé battre les pratiquants dans la cour daudience et en présence de leur famille.
Ce procès illégal a duré jusquà 16 heures. Les membres observateurs des familles nont pas été autorisés à quitter le tribunal et ont reçu en guise de déjeuner un morceau de pain. Un garde les escortait aux toilettes comme sils étaient des criminels.
Falun Dafa appartient au monde entier. Maintenant, plus de 50 nations qui soutiennent la justice et la paix savent la vérité quant à la persécution du Falun Gong quexercent Jiang et ses complices. Elles sélèvent contre une telle persécution. Les chinois découvrent la vérité et commencent à reconnaître la nature inhumaine de ses auteurs. Animés par une nouvelle vigueur, les pratiquants de Dafa ont envoyé un signal de détresse aux gens du monde entier et font appel à leur conscience.
Nous croyons fermement que la brutalité va cesser et quune époque plus pacifique va sensuivre! Le futur appartient aux gens qui ont le sens de la justice et une bonne conscience !
Source:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/3/17/19951.html
Chinese version available at:
http://minghui.ca/mh/articles/2002/3/8/26210.html
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