Epoch Times : Profil d’artiste : entretien avec Zhengping Chen (Photo)

7 avril 2005

L’artiste Zheng Ping ( Epoch Times)

SR: Merci pour avoir accepté cet entretien. Votre peinture est si belle et si délicate. Je me demande quelle a été l’inspiration pour cette œuvre..

ZC: En tant que pratiquante de Falun Dafa, j’ai d’abord pensé à la façon de transmettre l’idée du merveilleux de la pratique et la transcendance que peut expérimenter celui qui pratique Falun Dafa. Falun Dafa cultive à la fois le corps et l’esprit, et pratiquer la méditation peut permettre à quelqu’un d’entrer dans un état de tranquillité profonde, un moment qui est solennel et sacré. Je voulais exprimer cette qualité, cette expérience transcendantale que Falun Gong peut offrir.

Je voulais montrer la pureté de cette expérience. Dans cette peinture, la ‘’Fleur de Lotus’’, une jeune fille est assise en méditation. Elle donne l’impression de pure sérénité, libre de tout élément ordinaire ou matériel. Ses cheveux sont attachés haut pour montrer la hauteur que son esprit a atteint. En arrière plan il y a des fleurs de lotus, ce qui donne aussi une impression de détachement de ce monde. Le lotus est symbole de pureté et aussi la fleur du paradis de Bouddha. Dans la culture traditionnelle chinoise le lotus montre la relation prédestinée avec le Bouddha, et est utilisée comme symbole de l’état de la réalisation de quelqu’un, et ainsi, combien l’esprit de quelqu’un s’est élevé.

La jeune fille pure est assise devant le lotus qui est la pureté totale, non touché par ce monde.

SR: Votre oeuvre semble un exemple d’une peinture chinoise très traditionnelle. Cependant, semble moderne à mes yeux Occidentaux. Est ce quelque chose d’intentionnel ?

ZC: A la base, j’ai combiné les techniques des peintures traditionnelles chinoise avec l’utilisation de l’aquarelle de la tradition occidentale. J’ai choisi de combiner ces deux traditions parce que je crois que les arts traditionnels sont des cadeaux du divin, leur règne d’expression est élevé, et ils peuvent aider à mener les gens vers l’illumination de l’ esprit. J’ai étudié la peinture chinoise pendant beaucoup, beaucoup d’années et ça a été un bonheur.

En même temps, j’aime bien la peinture à l’aquarelle. Avant de quitter la Chine, j’ai enseigné l’aquarelle à l’université en Chine. A cause des possibilités de l’aquarelle, la nuance de la lumière permise par la nuance de couleurs, l’effet d’ensemble donne au gens un très fort sens d’espace à trois dimensions.

De plus, bien que la couleur à l’aquarelle soit un art Occidental, il partage quelques caractéristiques avec la peinture traditionnelle chinoise. Par exemple—l’élément commun aux deux est l’utilisation d’eau en tant qu’élément de base. Les deux utilisent une brosse. Dans la peinture à l’aquarelle, le type de pigment utilisé est hautement soluble, et on peut manipuler facilement les couleurs et produire beaucoup de différences subtiles. Les couleurs utilisées dans les peintures traditionnelles chinoises et les peintures à l’aquarelle sont comme des sœurs très proche les unes des autres. Si quelqu’un peut maîtriser les techniques et les fondre ensemble, il peut trouver un style distinctif.

SR: Outre parler de l’inspiration des peintures et les techniques utilisées, y-a-t-il autre chose que vous voudriez partager avec nos lecteurs ?

ZC Après que j’ai commencé à pratiquer Falun Gong, quelques unes de mes anciennes idées sur la peinture ont changé. Avant j’aimais bien l’art moderne et impressionniste. Je me suis éloigné de l’art moderne, et suis revenu à l’art traditionnel. En fait, maintenant, je pense que l’art moderne est une sorte d’idée dégénérée, dégénérée dans le sens d’éloignée du but divin de l’art, qui est, de représenter le pur, le beau et le sacré. Je crois que les arts sont un cadeau du divin, spécialement la peinture, quelque chose donné aux êtres humains.

Mais l’art de dépeindre les Bouddhas et les dieux n’est pas vraiment apprécié aujourd’hui, et en fait quelquefois déprécié. J’ai participé à beaucoup d’expositions de peintures nationales et internationales et, d’après mon expérience, les peintures dépeignant ce qui est sacré n’ont aucune chance d’être sélectionnées pour être exposées. Et cette tendance est même plus grande en Chine.

Selon moi l’exclusion des dieux et des bouddhas, des peintures sacrées en général, reflète une notion dégénérée

Zhenping Chen, ayant enseigné l’art en Chine, ses œuvres ont été exposées largement aux Etats-Unis et en Extrême Orient . Elle est membre Signataire de la Société Nationale d’Aquarelle depuis 1991 et récipiendaire de la Récompense des Artistes de Virginie de l’Ouest.

Source: http://english.epochtimes.com/news/5-4-7/27659.html

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