Parmi les preuves accumulées par « le Comité de Minghui pour Recueillir les Preuves de la Persécution » se trouvent deux avis datant du 22 juillet 1999. Ces deux avis ont été émis par le bureau du comité du parti communiste chinois (PCC) de la ville de Hengshui situé dans la province de Hebei. Un a été déclaré « secret » et nommé « Avis émis par le bureau du comité du PCC de la ville de Hengshui concernant ce qui a été émis par le comité en place lors du protocole de la séance du 21 juillet 1999 » (ou en abrégé « Avis de la ville »). Le titre du 2e est « Avis urgent sur plusieurs exigences spécifiques concernant le travail actuel de traiter et de résoudre le problème du Falun Gong » (en abrégé « Avis urgent »). Ces deux déclarations sont des preuves directes de la persécution du Falun Gong par le PCC et elles révèlent la nature systématique et illégale de la persécution.
1. La persécution du Falun Gong est un mouvement politique coercitif déclanché par un autocrate dédaignant l’opinion publique
Il y a des déclarations dans l’avis intitulé « Avis du comité du PCC de la ville » qui stipulent que « le comité du PCC et le gouvernement de la ville ont agi et résolu les problèmes qui touchent à la thématique du Falun Gong selon la plan stratégique du comité central du PCC et les comités provinciaux en se basant sur les exigence du document numéro 13. » Le document numéro 13 du comité central auquel ils faisaient référence est le document que Jiang a émis le 20 juillet 1999, au nom du « comité central. » Dans l’ « Avis urgent » il est stipulé : « Transmettez de manière approfondie et appliquez les instructions importantes du secrétaire général Jiang et l’état d’esprit de son discours ... qui était les prémices importantes pour triompher complètement dans ce combat. » Le document numéro 13 ordonne que le Falun Gong soit banni complètement et prétend que « c’est une lutte politique austère. » Le système autocratique du parti communiste chinois a engendré l’obéissance inconditionnelle de tous les niveaux du gouvernement dans le pays au comité central du PCC de Jiang Zemin et d’attaquer l’attaque de personnes innocentes et de persécuter de bonnes personnes.
Ce type de documents secrets indique que de la même manière que Mao Zedong a initié la révolution culturelle, Jiang Zemin a utilisé son pouvoir politique à la place de la loi et a utilisé le parti communiste chinois pour initier une persécution inhumaine. Il a totalement dédaigné le fait que le Falun Gong prend ses racines dans la culture traditionnelle chinoise, bénéficiait d’une grande popularité et exerçait une influence favorable sur le pays à tout point de vue en ne lésant personne. La persécution n’est pas basée sur quelque opinion publique que ce soit, mais a profité de la discipline organisationnelle du PCC « Le parti entier doit s’accorder en correspondance avec le comité central du PCC (qui était Jiang) » pour contraindre tous les autres membres du parti et les gens ordinaires à appliquer les ordres de Jiang.
2. Une persécution préméditée et systématique du Falun Gong
Avant que la persécution ne soit formellement initiée, le soi disant avis du « comité du PCC de la ville » mentionnait que « selon les arrangements du comité central du PCC et les comités du parti provinciaux » le comité du PCC de la ville et le gouvernement avaient « fait beaucoup de travail et posé une base solide pour traiter de manière radicale et résoudre la thématique liée au Falun Gong. »
Nous avons obtenu beaucoup de documents indiquant, qu’avant que la persécution ne commence officiellement, Jiang Zemin et le PCC avaient déjà préparé des plans secrets pour initier la persécution. Par exemple, le 27 avril 1999, le 14e document secret (de 1999) a fait surface. Le 7 juin 1999, Jiang a tenu un discours sur la thématique du Falun Gong lors de la conférence du bureau politique du comité central du PCC. Le 13 juin 1999, le bureau du comité central a publié le discours de Jiang en tant que document émis par le comité central du PCC. En fonction du plan personnel de Jiang Zemin et de ses arrangements « le bureau de direction traitant de la problématique du Falun Gong » a été créé le 10 juin 1999. Il s’appelle aujourd’hui le « bureau 610 » ou « 610 » en bref.
Des témoins et des preuves matérielles montrent que Jiang a personnellement dirigé le PCC à commettre diverses activités préméditées pour préparer qui préparaient la persécution.
Les deux avis mentionnent explicitement l’équipe de direction du « 610 » et le « bureau 610 ». Nous pourrions conclure de l’ « avis du comité du PCC de la ville » que le « 610 » dépand directement du comité du PCC. Le « 610 » est une organisation au niveau national, créée spécifiquement dans le but de persécuter le Falun Gong. Elle a piétiné la loi et a commis un nombre incalculable de crimes de persécution contre le Falun Gong. A travers le grand nombre d’avis publiés il est évident que le « 610 » était largement connu à l’intérieur du parti avant que la persécution n’ait commencé en 1999. Toutefois le public n’était pas au courant de cette affaire.
3. Le « bureau 610 » est une organisation illégale
Le comité du parti de la ville de Hengshui a émis des avis et des documents sans aucune considération envers la loi. Jiang Zemin a ordonné au nom de l’ « autorité de la loi » de persécuter des gens qui pratiquent « Authenticité Bienveillance Tolérance. »
4. Le rôle critique que le PCC a tenu dans la persécution du Falun Gong
Ces deux avis démontrent que le comité du PCC de la ville de Hengshui est aussi bien un partisan local, qu’un directeur dans les coulisses et conspirateur de la persécution du Falun Gong. Il a employé divers plans détaillés de persécution et a agi de sorte à être le « dirigeant centralisé de la direction du PCC. » L’ « avis du comité du PCC de la ville » stipule clairement que « chaque niveau du PCC et le secrétaire du comité organisationnel du PCC est le principal responsable
La province de Hebei est une de celle où la persécution contre le Falun Gong se révèle la plus violente. A ce jour du 5 janvier 2005, au moins 140 pratiquants ont été torturés à morts. Huit venaient de la ville de Hengshui. Leurs noms sont Yin Genwang (69), Mme Wang Dongmei (dans la trentaine 30s), Mme Liu Fuse (67), M. Zhang Jianxun (64), M. Liu Qiusheng (in his 40s), Mme Xiao Xin'gai (39), M. Liu Lianyi (54) et Mme An Xiukun (49). Quant aux pratiquants qui sont blessés, invalides, détenus illégalement, envoyés dans des camps de travaux forcés ou obligés par la persécution de délaisser leur domicile, leur nombre demeure inconnu. De plus, en dehors de la participation dans la persécution des employés du bureau 610, de la police et d’autres employés sans scrupule, le comité du PCC de la ville de Hengshui porte une responsabilité indéniable.
Pendant le processus de cette persécution sanglante et brutale sur une grande échelle du Falun Gong, le PCC en tant que machine mature, violente et habile dans les tueries et les mensonges a joué un rôle clé. En tant que secrétaire général du PCC, que ce soit sur le devant de la scène ou en coulisse, Jiang Zemin a contrôlé le PCC afin de mobiliser cette machine étatique entière y compris les militaires, les médias, la sécurité publique, la police, la sécurité d’état, le système judiciaire, le congrès populaire, les diplomates, les faux groupes religieux et d’autres pour prendre part dans la persécution.
5. L’avis du parti de la ville de Hengshui est rempli de mensonges
La persécution initiée par Jiang est basée sur des mensonges. A travers la structure organisationnelle du PCC, Jiang a pénétré tous les niveaux des comités du parti avec ses mensonges, puis les comités du PCC ont a leur tour agit de la même manière avec ces mensonges envers les membres du parti. Les deux avis répètent les mensonges et la diffamation créée par Jiang. L’ « avis du comité du parti de la ville » exige « d’agir convenablement dans la propagande et le contrôle de l’opinion publique » dans le but de diffamer et de calomnier le Falun Gong.
Nous pouvons aussi voir de la notice que l’Agence de Nouvelles Xinhua, la télévision CCTV, la station de radio populaire centrale et d’autres médias contrôlés par le PCC ont inventé à répétition des mensonges pour diffamer le Falun Gong et son fondateur, M. Li Hongzhi. L’« Avis urgent » exigeait que tous les lieux de travail concernés étudient, regardent et écoutent les programmes de propagandes diffamatoires émanant des départements médiatiques centraux du PCC et qu’ils les suivent à travers des discussion et des critiques publiques et une série d’effrayante répétition de choses qui se sont passées lors de la révolution culturelle.
6. Utiliser une politique d’implication coercitive pour stopper les appels légaux du Falun Gong
Selon « la direction stratégique donnée par le comité central du PCC et les comités provinciaux du PCC » les membres du comité de la ville de Hengshui ont inséré des mesures détaillées dans l’avis. Par exemple « établir un système strict de responsabilité à tous les niveaux » du comité du PCC de la ville à la campagne, de l’intérieur du PCC vers l’extérieur. Ils ont étroitement lié la carrière future des fonctionnaires à tous les niveaux à leur attitude envers le Falun Gong. Il a été clairement stipulé de « convertir les esprits » des pratiquant par des lavages de cerveaux et les forcer à abandonner leur croyance dans « Authenticité Bienveillance Tolérance. » De cet avis, il est évident que les autorités étaient effrayées à l’idée d’être confrontées aux droits d’appel pour la justice.
A cause de cette politique d’implication coercitive, beaucoup de fonctionnaires et de policiers ont illégalement arrêté des personnes qui se rendaient à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Afin d’assurer la sécurité de leur emploi et/ou pour obtenir un avancement dans leur statuts politique ils ont activement participé à la persécution. Les pratiquants qui se rendaient vers les bureaux gouvernementaux (y compris Pékin) dans le but d’y faire appel étaient illégalement arrêtés et maltraités y compris le fait d’être détenu, d’avoir leur domicile pillé, d’être mis à l’amende, d’être envoyé dans des camps de travaux forcés, d’être condamnés à des peines de prison, d’être torturés et parfois même être assassinés.
Les deux avis confirment que les pratiquants de Falun Gong ont été privés des droits de l’homme fondamentaux.
La première et la dernière page de l’ « avis émis par le du bureau du comité du PCC de la ville de Hengshui concernant ce qui a été émis par le comité en place lors du protocole de la séance du 21 juillet 1999 » (Hengbanwen [1999] document numéro
La première page et la dernière de l’ « Avis urgent sur plusieurs exigences spécifiques concernant le travail actuel de traiter et de résoudre le problème du Falun Gong »
Ces deux avis ne sont qu’une petite partie de toutes sortes d’ordres secrets de documents et d’avis émis par chaque niveau des initiateurs de la persécution. Nous espérons que plus de gens feront un pas en avant en prenant connaissance de ces preuves de la persécution. Ensemble nous pouvons exposer et arrêter les crimes de génocide perpétré par le régime de Jiang
Le 5 janvier 2005
Date de la traduction française ; 09/02/2005
Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2005/1/6/92954.html
Version anglaise disponible à : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/1/31/57063p.html
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