M. Liu Qingwei était étudiant à l’Ecole Normale de Musique de Harbin depuis 1998. En juillet 2001 il a été injustement condamné à 12 ans d’emprisonnement parce qu’il persistait dans sa cultivation de Falun Dafa. Il est détenu dans la prison n°3 de la ville de Harbin où il subit des tortures mentales et physiques.
En 2004 afin de cacher leurs crimes dans la persécution des pratiquants, les autorités du Bureau Judiciaire de la province de Heilongjiang ont décidé de faire de la prison n°3 de la ville de Harbin, une « prison modèle», c'est-à-dire une prison qui sert à tromper les visiteurs du pays et de l’extérieur du pays. Le 1er juillet 2004 les persécuteurs ont secrètement transféré 78 pratiquants vers d’autres endroits. Liu Qingwei a été transféré à la prison de Tailai.
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| Liu Qingwei |
Liu Qingwei qui est âgé de 27 ans et mesure 1,80 mètres habitait la Résidence Universitaire de Jiamusi. Depuis sa prime jeunesse Liu était intelligent et bienveillant. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 et grâce à la pratique lui qui était de constitution faible, est devenu un jeune homme en bonne santé. Il a été toujours été très strict envers lui-même et a suivi les principes de Vérité, Compassion et Tolérance. Au lycée il travaillait dur, il aimait aider les autres et il était fréquemment félicité par ses professeurs et ses camarades. Quand il a eu 20 ans, Liu est entré au département des Arts de l’Ecole normale de Harbin, où il a continué de pratiquer Dafa. Ici aussi ses professeurs et ses amis de classes le complimentaient. Quand la persécution a démarré le 20 juillet 1999, Liu avait 22 ans. Depuis le début de la persécution Liu a été arrêté plusieurs fois et brutalement torturé. Comme il est toujours détenu, nous ne pouvons décrire la persécution qu’il subit qu'à travers les souvenirs de ses compagnons de pratique – souvenir d’un excellent étudiant qui est brutalement persécuté à la fois mentalement et physiquement.
1. Etre allé à Beijing trois fois pour faire appel en faveur du Falun Gong et la Conférence de partage d’expériences de la ville de Guangzhou.
C’est pendant ses vacances d’été que Liu Qingwei a appris que le régime de Jiang Zemin allait persécuter les pratiquants de Falun Gong. Il a immédiatement pris le train pour Beijing afin d’y faire appel. Peu de temps après que le train ait quitté la gare, les policiers qui cherchaient des pratiquant dans le train ont vu qu’il lisait Zhuan Falun [le texte principal de Falun Dafa]. Les policiers lui ont demandé d’aller dans le wagon restaurant où ils l’ont interrogé et ils l’ont détenu. Dans la ville de Nancha les persécuteurs l’ont forcé à descendre du train et l’ont amené au sous département de police de Nancha. Plus tard les gardes de la Section de Securité de l’Université de Jiamusi et le police du district de Xiangyang l’ont amené au département de police du district de Xiangyang. La police a ordonné à Liu de renoncer à sa pratique et de ne plus aller à Beijing pour faire appel et il l’ont relâché.
En novembre 1999, comme le lui permettait la loi, Liu Qingwei est de nouveau allé à Beijing pour faire appel. Il a été au Bureau National des Appels et fait appel en faveur du Falun Gong. Il a dit que le Falun Gong est une bonne méthode de cultivation qui bénéficie au pays et à la population de différentes manières et qu’il n’était pas juste de le persécuter. Liu a été arrêté à Beijing. Comme on été au milieu d’un trimestre, son école a envoyé un assistant le chercher à Beijing. L’assistant l’a trouvé et l’a ramené à l’Ecole. Après ça Liu a perdu sa liberté dans l’école. Dans cette terrible atmosphère de persécution, les responsables de l’école à tous les niveaux, les professeurs de Liu, ses amis de classes et les membres de sa famille ont tous fait pression sur lui essayant de lui faire un lavage de cerveau et de le forcer à renoncer à sa cultivation. Pourtant Liu a continé à promouvoir Dafa, faisant son maximum pour clarifier la vérité et il a persisté dans sa cultivation. Ses professeurs et ses amis de classe l’aimaient beaucoup. Quand ils ont vu que Liu persistait dans sa pratique ils ont tous eu peur qu’il ne soit persécuté de nouveau, alors ils lui ont demandé d’accepter un compromis à savoir aussi longtemps qu’il acceptait de ne plus aller à Beijing il pourrait pratiquer à l’école. En conséquence les autorités de l’école ont accepté de laisser Liu poursuivre ses études.
Quand Liu a été à Beijing il a rencontré beaucoup de pratiquants d’autres régions. Leurs actions et pensées justes l’ont ému et inspiré. Il a compris que pendant la période de persécution beaucoup de choses doivent être faites. Aussi à Beijing il a promis à ses compagnons de pratique qu’il irait à la conférence de partage d’expériences qui se tiendrait dans la ville de Guangzhou Finalement Liu a décidé de retourner à Beijing.
A Bejing, Liu Qingwei a participé à l’étude et aux exercices de groupe ainsi qu’aux partages d’expériences. Plus tard les pratiquants ont décidé de tenir une conférence de partage d’expérience dans la ville de Guangzhou. Avec d’autres pratiquants Liu est allé à Guangzhou où les pratiquants ont édités des livres de Falun Dafa et fabriqué des banderoles. A cette époque Liu travaillait avec Ding Yan un pratiquant qui a été depuis torturé à mort. Juste avant que la conférence d’échange d’expériences soit tenue, les persécuteurs ont trouvé l’endroit où se trouvait les pratiquants. Is ont arrêté tous les pratiquants qui préparaient la conférence et les ont détenus dans un centre de détention de la ville de Guangzhou.
En décembre 1999, les persécuteurs de la station de police du district de Xiangyang (dans la ville de Jiamusi) ont extorqué 6 000 yuans aux membres de la famille de Liu. Ils leur ont dit que s’ils ne payaient pas ils ne ramèneraient pas Liu de Guangzhou. Un gardien a aussi pris 1 000 yuans à Liu (l’argent lui avait été donné par un compagnon de pratique) et il a mis l’argent dans sa poche. Après que les tortionnaires aient ramené Liu de la ville de Guangzhou ils l’ont gardé en détention dans le centre de détention de Jiamusi plus d’un mois. Avant de libérer Liu, ils ont extorqué encore 3 000 yuans à ses parents et l’ont forcé à écrire une "lettre de garantie". Quand Liu est rentrée chez lui il a appris que l’Université l’avait renvoyé. Liu est retourné à l’école et a demandé aux autorités de le laisser reprendre ses études, mais ils lui ont dit qu’il devait écrire une
2. Persécuté et illégalement condamné à douze ans de prison parce qu’il a fabriqué du matériel de clarification
Afin de pouvoir davantage clarifier la vérité aux gens, Liu a participé à la production de matériels dans la ville de Harbin. Ils imprimaient des dépliants de clarification de la vérité. Plus tard un compagnon de pratique a été arrêté. Sous une brutale torture, le pratiquant a été forcé de révéler le nom de Liu. En conséquence le site de production de matériels a été découvert et Liu a été forcé de quitté la ville de Harbin et de retourner chez lui dans la ville de Jiamusi.
En décembre 2000, la Section de Sécurité de l’Université de Jiamusi a rusé pour faire venir Liu à l’Université où les autorités l’ont envoyé au Département de police du district de Xiangyang. Sans avertir Liu ou sa famille, les tortionnaires ont transféré Liu à la Division n°1 du département de Police de la ville de Harbin. Les tortionnaires ont bandé les yeux de Liu et l’ont menotté dans la position "penché en arrière forcé" nommé aussi "porter une épée sur le dos" (c’est une torture extrêmement douloureuse où une main est tiré en arrière par-dessus l’épaule et l’autre main le rejoint par le bas. Les deux mains sont menottées ensembles pour renforcer la douleur. Ils ont essayé de forcer Liu à leur donner des informations sur le site de production de matériels où il travaillait. Liu n’a rien dit. Cependant plus tard il a dit qu’il était responsable de tout, afin de protéger les autres.
Après beaucoup de recherches la famille de Liu a appris qu’il se trouvait dans le centre de détention de la ville de Harbin, où on lui donnait comme repas deux petits pains à moitié cuits, moisis et grumeleux avec des légumes malodorants. Parfois ils lui donnaient un genre de "soupe" avec des insectes flottant au dessus et quelques feuilles de légumes au milieu, et au fond du bol de la terre et du sable. Chaque détenu avait droit à une bouteille d’eau tirée directement de la fosse. (Note : dans la plupart des endroits en Chine l’eau tirée de la fosse n’est pas potable) et un petit morceau de journal comme papier toilette. Les conditions au centre de détention étaient extrêmement mauvaises. Il y avait des poux partout et la plupart des détenus avaient la gale. Liu Qingwei aussi a attrapé la gale. Ca démangeait beaucoup et ça saignait. Liu avaient même les fesses pleines de gales aussi pendant des mois il n’a pu s’allonger que sur le côté. Si un détenu mentionne le mot " Falun Gong" les gardiens battent immédiatement ce détenu. Pratiquer les exercices n’était pas permis du tout.
Chaque mois, les gardiens du centre de détention envoient une ‘notice’ aux familles des détenus pour réclamer de l’argent. Ils prétendaient que l’argent (entre 300 et 400 yuans servaient à acheter le nécessaire pour les détenus). En 8 mois, la famille de Liu Qingwei a envoyé 3000 yuans au centre de détention, malgré ça il semble que Liu n’ait rien obtenu. Le centre de détention de Daowai n’autorise pas aux familles d’envoyer aux détenus de la nourriture ou les nécessités journalières – comme ça les détenus sont obligés de les acheter dans le magasin du centre de détention. Une fois la famille de Liu a réussi à envoyer certaines choses, pourtant le chef des prisonniers les a confisquées. Comme la famille de Liu n’avait pas le droit de lui rendre visite elle ne connaissait pas sa véritable situation. Pour se débarrasser des poux et désinfecter les prisonniers, les habits ont été brûlés laissant Liu sans rien à se mettre. En conséquence Liu a été forcé de se couvrir avec un drap jusqu’à ce qu’un gardien bienveillant lui ait donné quelques vêtements.
En juillet 2001, sans avertir les familles, le Tribunal de Nangang a fait un procès à Liu Qingwei et à six autres pratiquants. La plupart d’entre eux étaient les enseignants et les amis de classe de Liu quand il était à l’Ecole normale de Harbin.
Liu a fait la déclaration suivante au tribunal: ”Je suis étudiant. Je n’ai rien fait de mal. Pratiquer le Falun Gong a amélioré ma santé. Je suis les principes de ‘Vérité, Compassion et Tolérance’ et j’essaie d’être une bonne personne. En faisant cela je n’ai rien fait de mal ni commis de crimes." Le juge a essayé de l’empêcher de dire ces mots en public lui demandant de dire seulement sa relation avec le Falun Gong. Liu a dit d’une voix forte "Falun Dafa est bon, Falun Dafa est une méthode de cultivation juste !" Puis le juge a demandé à chaque pratiquant leur position vis-à-vis du Falun Gong. A ce moment beaucoup de personnes observaient le déroulement des événements. Avant que le procès se soit terminé la plupart des spectateurs ont dit d’une même voix "Falun Dafa est bon ? Falun Dafa est une méthode de cultivation juste!” Les voix de la justice ont couvert la perversité. Voyant que le procès illégal ne pouvait pas se poursuivre, le juge Yuan Quansheng a déclaré que le procès était interrompu. Plus tard les persécuteurs ont fixé une autre date pour le procès qu’ils ont tenu en secret. Ils ont donc illégalement condamné Liu Qingwei, ses professeurs et ses amis de classe à de longs termes d’emprisonnements allant de 12 à 15 ans. Les pratiquants condamnés ont alors été envoyés à la prison n°3 de la ville de Harbin.
3. Etre torturé mentalement et physiquement à la prison de la ville de Harbin
Dans la prison n° 3 de la ville de Harbin, un gardien était assigné à chaque pratiquant qui avait pour mission de lui ffaire subir un lavage de cerveau. Chaque gardien ou gardienne recevait une récompense en fonction de son ou sa capacité à "transformer" le pratiquant. L’incapacité de "transformer" le pratiquant se traduisait par une réduction de salaire, une suppression de prime, ou la perte de grade. Si après un certain temps le pratiquant était toujours vivant, le chef du bureau 610 Chen Shuhai, incitait les codétenus à battre brutalement les pratiquants avec la promesse de réduction de peines. Suite à cela on pouvait entendre des cris de douleur partout dans les bâtiments où les pratiquants étaient détenus. La prison était pleine de terreur. En avril 2004, il a été vérifié que trois pratiquants y ont été battus à mort .
Pendant les réunions “d’entraînement” des nouveaux détenus, Liu a dit d’une voix forte “Falun Dafa est bon”. Les persécuteurs l’ont mis dans une petite cellule où les gardes l’ont torturé brutalement afin de le forcer à écrire des articles calomniant Dafa ainsi que des "déclarations de garantie" (stipulant qu’il arrêtait la pratique et qu’il ne dirait plus à voix haute "Falun Dafa est bon "). Après 10 jours de torture Liu ne pouvait plus supporter et il s’est compromis avec les persécuteurs contre sa volonté. Il l’ont donc sorti de la petite cellule.
Les persécuteurs de la prison n°3 de la ville de Harbin forçaient les pratiquants à lire les articles de journaux et de magazines ainsi qu’à regarder des programmes vidéo calomniant Falun Dafa. Ils ont aussi forcé les pratiquants à écrire des rapports sur la façon dont ils comprenaient la " transformation " et faisaient passer des examens aux pratiquants où les seules réponses correctes sont celles qui calomnient le Falun Gong. Chaque pratiquant est surveillé 24 heures par jour par deux détenus qui lui sont assignés. En plus des tortures mentales les pratiquants devaient faire du travail d’esclave et faisait du travail manuel en fabriquant des baguettes, des faux cils, polissant des perles (à l’aide d’une machine) et faisant des colliers. Liu Qingwei a été forcé à écrire une "déclaration de transformation " contre sa volonté. La liberté d’un jeune homme aussi extraordinaire et ses droits à l’étude ont été enlevés, et son esprit a été soumis aux plus brutales des tortures psychiques.
En l’an 2004 pour cacher leurs crimes dans la persécution des pratiquants, le Bureau Judiciaire de la province de Heilongjiang décidé de faire de la prison n°3 de la ville de Harbin une prison model pour tromper les visiteurs de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Le 1er juillet 2004 les persécuteurs ont secrètement transféré 78 pratiquants de la prison vers d’autres endroits. A près beaucoup de recherches les familles des pratiquants détenus ont finalement appris que les pratiquants ont été transférés dans les prisons de Mudanjiang, de Daqing et de Tailai.
Liu Qinqwei a été transféré à la prison de Tailai, où on ne lui a donné que de l’eau froide à boire. L’air dans les salles de travail est saturé de poussière et les conditions de travail sont très mauvaises. Les détenus sont obligés de travailler de 5h00 du matin à 19h00 chaque jour. Afin de prolonger les heures de travail, les persécuteurs envoient les repas dans les salles de travail et tous les travailleurs sont obligés de manger dans la poussière. Une fois qu’ils ont fini de travailler ils reprennent immédiatement le travail, car s’ils ne finissent pas le quota
Les gardes de la prison de Tailai traitent les pratiquants fermes dans leur foi d’une façon terrible. Selon un gardien de prison ils utilisent une méthode de torture très cruelle. Pendant l’été, ils mettent dans le soleil brûlant un grand plateau d’acier puis ils attachent le pratiquant contre ce plateau. Le soleil et le plateau extrêmement chauds brûlent le pratiquant. En conséquence la peau et la chaire du pratiquant sont extrêmement brûlées. Puis ils jettent le pratiquant dans une piscine d’eau froide
Une autre méthode de torture destinée aux pratiquants déterminés : Ils attachent un pratiquant à un support par la poitrine, le corps faisant face au sol. Les quatre membres et la tête du pratiquant tombent sans toucher le sol, donc tout le poids du corps est supporté par la poitrine. Ils torturent le pratiquant par cette méthode pendant une longue période de temps. Le pratiquant souffre et a les membres engourdis et en général il s’évanouie. Les gardes se mettent à côté et crient "Allons voir si tu vas toujours continuer à pratiquer."
Actuellement Liu Qingwei est toujours détenu à la prison de Tailai.
Simplement parce ce qu’il pratique le Falun Gong et qu’il s’efforce de devenir une bonne personne en suivant les principes de “Vérité, Compassion et Tolérance” ce jeune étudiant a été renvoyé de l’école et illégalement condamné à 12 ans de prison. Dans un enfer vivant il a été forcé à faire un travail d'esclave et son cœur pur et ses croyances justes subissent aussi une torture brutale. Ce genre de persécution continue toujours en Chine. Des pratiquants innombrables subissent ce genre de persécution inhumaine.
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.ca/mh/articles/2004/12/21/91874.html
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