En novembre 2004, nous avons voyagé en Bolivie pour intenter une action en justice contre Jiang Zemin et Luo Gan, principaux responsables de la persécution du Falun Gong, dans les tribunaux de Sucre. Au cours du processus, de nombreuses opportunités de présenter le Falun Dafa et d’exposer la persécution se sont présentées d’elles-mêmes. Nous avons rencontré par hasard le Président de la Bolivie, Carlos Mesa. Il a écouté notre explication des faits et exprimé son soutien pour nos efforts. Beaucoup de boliviens au bon cœur ont aussi exprimé soutenir nos efforts pour faire cesser la persécution brutale du Falun Gong.
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| Carlos Mesa, Président de la Bolivie écoute un pratiquant lui expliquer les faits à propos du Falun Gong | Le President Mesa de l’information sur le Falun Gong en main |
Notre premier arrêt a été la ville de La Paz. Très vite nous avons vu que tous ceux qui entendaient parler de Falun Dafa montraient un intérêt à apprendre la pratique. Beaucoup de résidents locaux ont immédiatement soutenu notre cause pour mettre fin à la brutale persécution des pratiquants de Falun Dafa. Ce qui était similaire au cas de l’avocat bolivien qui quelques mois plus tôt, lorsqu’il a entendu parler de la persécution, a offert d’ intenter un procès à Sucre. Le premier jour à La Paz, nous avons eu une interview avec un fonctionnaire public chargé des droits de l’homme, M. Waldo Sánchez. M. Sánchez nous a consacré plus d’une heure de son temps et a exprimé sa préoccupation à propos de la persécution en Chine. Il a dit que pour mettre fin au génocide, nous avions besoin d’une coalition internationale contre cette persécution.
Ce même jour, nous avons été reçus et interviewés par un journal local, El Diario, qui a publié deux jours plus tard un article à propos de la pratique de Falun Dafa et de la persécution. Le lendemain, nous sommes partis pour Sucre. Venant juste d’arriver, une conférence de presse nous attendait déjà, où des représentants de la télévision, de la radio, et des journaux ont enregistré l’annonce du procès, et couvert l’information concernant la pratique et l’histoire de Mme Dai Zhizhen. Mme Dai a décrit d’une manière personnelle et émouvante le terrible génocide qui a lieu en Chine ces cinq dernières années. A la fin de la conférence de presse, on nous a dit que la Président de la Bolivie était en visite à Sucre et se trouvait à quelques pâtés de maison.
Nous sommes sortis et nous précipités dans les rues pleines de gens regardant le Président. Nous avons pu l’approcher et parler avec lui, lui disant que nous étions venus pour intenter une action en justice contre Jiang. Nous lui avons parlé de la persécution et il a accepté le matériel d’information que nous lui avons offert. Il a aussi exprimé son soutien et dit que nous devrions rechercher l’aide des fonctionnaires du gouvernement bolivien sur cette question.
Une demi-heure plus tard, les nouvelles de l’action en justice étaient annoncées à la radio. Avant de remplir la plainte au tribunal, nous avons visité divers représentants du gouvernement bolivien, qui ont exprimé leur soutien. Nous avons pu émettre des pensées justes dans le tribunal et clarifié la vérité aux fonctionnaires et au personnel. Quelques minutes les avocats ont déposé la plainte.
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| Les pratiquants dans une station télévisée |
La même nuit une station de télévision locale qui transmet à l’échelle nationale et aussi aux pays d’Amérique du Sud via le câble, a interviewé les pratiquants dans une émission en direct, où Mme Dai et sa fille Fadu ont raconté leur histoire et parlé de la pratique de Falun Dafa, de la persécution en Chine, et de l’action en justice intentée ce jour là. L’animateur du programme a exprimé son soutien et condamné la terrible persécution ayant cours en Chine.
Le lendemain, nous sommes retournés à la Paz, où nous avons pu distribuer des centaines de flyers et enseigner les exercices à de nombreuses personnes. Beaucoup d’entre eux ont dit qu’ils avaient attendu quelque chose comme ça depuis très longtemps.
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