Deng Jianping |
Le 22 juillet, alors qu’elle était dans un état critique, elle a été envoyée à l’hopital populaire dans la région de Qingyang. Pour des raisons de sécurité, elle avait utilisé des noms d’emprunts. Donc la police ne connaissait pas son vrai nom. Après avoir été en grève de la faim et avoir clarifié la vérité sur Dafa pendant une longue période, elle était épuisée mentalement et physiquement. Elle est tombée en transe et a dit à la police son vrai nom, le 27 juillet.
En utilisant son nom, la police a découvert sur internet que son frère aîné travaillait pour le groupe en Chimie de Qingbeijiang Sichuan. Ils ont demandé aux membres de sa famille de la persuader d’arrêter de jeûner et d’abandonner sa croyance. Donc le 10 août, ses parents et son frère aîné ont été emmenés à l’hopital pour lui rendre visite. Ce qu’ils ont vu leur a brisé le coeur ! Deng Jianping était réduite à un squelette. Elle ne pouvait pas bouger et était en transe. Ses pieds étaient encore dans des chaînes qui pesaient plusieurs douzaines de jins (1 jin = 500 grammes, un peu plus d’une livre). Ses pieds étaient devenus déformés à cause du poids des chaînes. A cette époque, c’était la période du solstice d’été et dans cette chaleur accablante elle portait toujours sont pull rouge, qu’elle portait quand elle avait été enlevée. Elle ne pouvait qu’être allongée sur le dos et ne pouvait pas se tourner. La plus grande partie de ses fesses suppurait et était couverte de sang. Elle ne pouvait qu’uriner et aller à la selle dans son lit. Elle était trop faible pour répondre aux membres de sa famille. Ils ont continué à lui parler. Petit à petit elle a commencé à parler, mais elle n’avait pas tous ses esprits.
Elle a regardé sa mère et a dit d’une voix faible : « Vous êtes la secrétaire du parti communiste. Vous m’avez torturée ». Sa famille a immédiatement questionné les policiers là-bas : « Est-ce cela que vous appelé la « traiter gentillement et prendre grand soin d’elle ? ». Sur la demande de sa famille, le médecin est venu pour soigner ses plaies. Elle est revenue à elle et pouvait reconnaître ses parents et son frère aîné. Elle a montré un jeune policier armé et a dit « Je vais les poursuivre en justice. Ils m’ont torturée ». Le policier a dit « elle dit n’importe quoi ». Ses parents l’ont réfuté. Voyant que la vie de Jianping tenait à un fil, sa famille a insité que la police la relâche. Le policier a dit : « Ce n’est pas possible. Cela prend une à deux semaines pour la révision du cas et pour approuver la sortie ». Sa famille a dit : « Si elle meurt ici, vous serez tenus responsables ! » Le lendemain (le 11 août), la police a téléphoné à son frère aîné, dans la matinée, pour l’informer qu’ils acceptaient une caution et que la famille pouvait la prendre. Ils se sont immédiatement dépéchés d’aller à la prefecture de police de la ville de Chengdu, section de Qingyuang pour prendre soin des procédures administratives. Ensuite ils ont été emmenés au centre de détention du canton de Bi. Après avoir attendu pendant plusieurs heures, on leur a dit que Jianping été décédée à midi et demi le même jour. A quatre heures le même après-midi, ils se sont rendus au salon funéraire pour voir sa dépouille.
Deng Jianping était une électricienne dans la deuxième usine chimique du groupe chimique de Qingbeijiang Sichuan. Elle a ensuite travaillé comme comptable dans une autre entreprise dans la ville de Chengdu, dans la province de Sichuan. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. En pratiquant les exercices du Falun Gong et suivant ses principes de « Authenticité, Compassion et Tolerance », toutes ses anciennes douleurs se sont dissipées. Elle a bénéficié grandement mentalement et physiquement.
Le 20 juillet 1999, Jiang et son régime ont lancé une campagne de persécution brutale contre les pratiquants du Falun Gong. Deng Jianping a continué sa pratique. En avril 2000, elle s’est rendue à Pékin pour faire appel auprès des hautes autorités pour le Falun Gong. Elle a été emmenée au commissariat de police de la place Tiananmen. Elle a raconté aux policiers à quel point elle avait bénéficié de sa pratique du Falun Gong et s’est mise en grève de la faim. Elle n’a jamais dit son nom à la police, ni son adresse et lieu de travail. Elle a été relâchée après trois jours. Plus tard la même année en juillet, elle s’est de nouveau rendue à Pékin pour faire appel. Cette fois ci, elle y est allée avec sa nièce dans une chaleur accablante de 38 degrés celcius (100 degrés farenheit) et sous un soleil de plomb elles ont pratiqué le deuxième exercice du Falun Gong « tenir la roue de la Loi ». Elles ont de nouveau été emmenées au commissariat de police de la place Tiananmen. Un policier l’a reconnue et a dit : « Vous venez de nouveau, et avec une enfant ! » Il l’a frappée au visage. Elle continué à lui clarifier la vérité et elle ne lui a pas donné son nom. Le policier féroce a adouci son attitude un petit peu.
Elle s’est mise en grève de la faim. Avec d’autres compagnes de pratique détenues, elle méditait et étudiait la Loi de Bouddha. La police l’a relâchée, ainsi que sa nièce et une dame de la province de Shangdong. La femme âgée n’avait pas d’argent sur elle. Alors Jianping s’est occupée de collecter assez d’argent pour ses coûts de transport. Elle est ensuite retournée dans la ville de Chengdu, dans la province de Sichuan avec sa nièce.
Après être revenue de Pékin, Jianping s’est consacrée à dénoncer la persécution contre les pratiquants de Falun gong et à clarifier la vérité à propos du Falun Gong à tout le monde.
Le 4 février 2002, elle a été enlevée à son domicile par la première division de la préfecture de police de la ville de Chengdu. Elle a été emprisonnée au centre de détention du canton de Bi. Elle a refusé de donner son nom à la police. Donc le centre de détention l’a appelée une « personne anonyme ». Elle s’est mise en grève de la faim pendant 20 jours et est devenue très faible. Le centre de détention pensait qu’elle était en train de mourir et l’a emmenée au commissariat. Grâce à l’aide de Maître, elle a réalisée qu’elle devait sortir du commissariat avec la sagesse d’une pratiquante. Elle a regardé les alentours. Elle a ensuite dit qu’elle ne pouvait pas marcher. Les policiers ont relâché leur attention. Elle a continué à envoyer des pensées droites : « Je ne dois pas rester ici pour être persécutée. Je dois sortir d’ici afin de pouvoir clarifier la vérité à propos de Dafa. Maître, s’il vous plaît aidez moi. » Ensuite l’opportunité s’est présentée. Alors qu’un policier est sorti pour faire un appel téléphonique, et un autre policier est allé aux toilettes, elle a grimpé et est sortie par la fenêtre de la cellule de détention en utilisant un seau qui était suspendu au conduit d’égout. Elle a grimpé jusque sur le toit d’une maison adjacente. Il y avait un poteau (éléctrique ou téléphonique) a un mètre de cette maison. Elle a sauté sur le poteau du toit et a glissé le long du poteau jusqu’au sol. Un taxi est passé par là. Elle est montée dedans, et a essayé de payer la course avec son manteau comme elle n’avait pas d’argent. Elle a expliqué au chaufeur de taxi a qu’elle point elle a grandement bénéficié de sa pratique du Falun Gong et comment elle était persécutée à cause de sa croyance. Le conducteur était très sympathique et n’a pas pris son manteau. Ensuite elle a pris un autre taxi pour se rendre chez un(e) autre pratiquant(e). Elle a emprunté de l’argent au pratiquant et a payé au taxi le double de la course.
Début mars 2004, les pratiquants Zeng Tao, Cheng Mo et Li Xiaobo de la ville de Chengdu, dans la province de Sichuan ont été enlevés. Deng Jianping a été suivie par la police. Le 17 mars, elle a été enlevée d’une maison louée dans une communauté à côté de la gare nord de Chengdu. Alors qu’elle était emprisonnée au camp de détention du canton de Bi, elle a été en grève de la faim pendant longtemps et a subi toutes sortes de tortures. Elle a été persécutée à mort à midi et demi le 11 août 2004. Nous ne connaissons toujours pas les détails des tortures qu’elle a subies pendant sa détention au centre de détention du canton de Bi.
Traduit en Suède le 24 septembre 2004 de l’anglais
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/9/21/52669p.html
Version chinoise disponible à:
http://minghui.org/mh/articles/2004/9/6/83538.html
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