La police fracture le bras, les côtes et le cou de Zhao Guifeng, femme médecin à Changchun

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25 janvier 2002

Zhao Guifeng, femme, la quarantaine environ, médecin dans la ville de Changchun, province de Jilin, a été détenue sans raison dans le centre de détention de Shuangyang et brutalement torturée. La police de la Station n°1, de la Sécurité Publique de Changchun, sous prétexte de l’interroger, l’a emmenée trois fois les yeux bandés. La première fois elle est revenue après trois jours et trois nuits, durant lesquels elle a été cruellement battue et torturée sur le « Banc du tigre » (une torture où la personne est forcée de s’asseoir sur une petit banc de fer sans bouger pendant une longue période de temps). La deuxième fois, elle a été emmenée pendant cinq jours et cinq nuits, et son bras droit et ses côtes ont été fracturés par les coups. La troisième fois elle a été emmenée pendant sept jours et sept nuits et son cou a été brisé. Elle n’a reçu aucun traitement pour ses blessures après la seconde fois. Lors du troisième interrogatoire elle s’est évanouie plusieurs fois. Mais la police pervertie l’a arrosée d’eau froide pour lui faire reprendre conscience, et a recommencé à la battre jusqu’à ce que son cou soit brisé.

Lorsqu’elle était à demie consciente, Zhao Guifeng a entendu un policier dire qu’ils ne devaient pas faire ce qu’ils ont fait à Gao Ya et la battre à mort, aussi la police l’a renvoyée dans sa cellule.
Plus tard, on a su que pour éviter la publicité, la Station n°1 de la Sécurité Publique de Changchun avait emmené Zhao Guifeng en voiture dans une chambre d’hôtel louée près du lac de Jingyue pour la torturer secrètement. Afin de cacher leurs crimes, la police n’a pas envoyé Zhao à l’hôpital pour traitement, même lorsque son bras, ses côtes et son cou ont été fracturés. Au lieu de cela, ils l’ont détenue au Centre de Détention de Shuangyang. Les détenues au courant de l’incident ont toutes été enfermées dans des camps de travail éloignés pour empêcher l’information de filtrer. A ce jour le sort de Zhao, qu’elle soit morte ou vivante, est encore inconnu. De plus, il y a encore beaucoup plus de pratiquants comme Gao Ya qui ont été battus à mort, mais le monde extérieur n’en sait rien.

Cette information a pu sortir d’un camp de travail juste avant le Nouvel An. Le témoin a insisté encore et encore pour que cette vérité se sache et que le mal soit exposé.


Date d’édition: 2/3/2002
Original article date: 2/3/2002
Categorie: témoignage oculaire
traduit le 3/3/2002

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/2/3/18363.html
Version chinoise http://minghui.ca/mh/articles/2002/1/25/23765.html

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