"Ce dimanche 9 juillet sera propice à l’observation de la planète Vénus. Avec une magnitude de 4,8 – valeur sans unité permettant d’estimer la luminosité apparente d’un objet céleste –
Connue sous le nom d’Etoile du Berger, la planète Venus sera particulièrement lumineuse ce dimanche 9 juillet, en début de soirée.
Le phénomène se produira au moment du coucher du Soleil, aux alentours de 23h, et ce pendant près d’une heure et demie. Toutefois, il faudra être réactif pour l’apercevoir, car d’après L’Internaute, l’astre disparaîtra rapidement derrière l’horizon."
(Voir l'article de Laurence Epée :"Un phare dans la nuit" )
Toutefois si vous avez manqué ce phénomène, une merveille assurément non moindre vous attend lundi 10 juillet à 11h à l'Eglise Saint Vincent de Paul".
L'Adoration des bergers" oeuvre de William Bouguereau, toile marouflée conservée sur un mur de l'église Saint Vincent de Paul et reléguée dans l'oubli vient d'être restaurée grâce à la mobilisation de quatre étudiantes en histoire de l'art et révèlera sa magnificence.
D'après la Fondation La sauvegarde de l'art français : "L’Adoration des bergers" dépeint le moment où, les bergers, informés de la naissance du Christ par un ange, se rendent à Bethléem pour adorer l’Enfant Jésus avant de partir chanter ses louanges. Dans ce grand format au cadrage resserré, le peintre montre la Vierge Marie, Joseph ainsi que les bergers penchés au-dessus du berceau du nouveau-né. Une tendresse se dégage de cette scène qui prend place dans une étable baignée d’une lumière chaleureuse, et où de petits agneaux sont également représentés.
"William Bouguereau était un des artistes majeurs du paysage parisien dans la dernière moitié du XIXe," rapelle Rudy Degardin dans un article paru dans la rubrique culture de Franceinfo
Toutefois "la réception critique de ses œuvres n'a pas été au diapason des honneurs qui lui étaient rendus à cette époque", explique Louise Delbarre, conservatrice du patrimoine à la mairie de Paris en charge du chantier.
"Les personnages dessinés par Bouguereau ont été tournés en ridicule, comparés à du pain d’épice, de la porcelaine... Éclipsés par les Impressionnistes, tous ces peintres dit académiques furent condamnés à l’oubli, malgré leur omniprésence dans les églises parisiennes.
"Depuis, l’intérêt pour ces peintres resurgit. Quatre étudiantes en histoire de l’art (Mathilde Descamps Duval, Margot Lecocq, Sofia Barilari et Margaux Halet) - parrainées par Claire de Lesquen de la fondation de la Sauvegarde de l’art français - se sont mobilisées pour la restauration de l'Adoration des bergers, l'une des huit œuvres de la chapelle peinte en 1881 par Bouguereau. "
Église Saint-Vincent-de-Paul, 3, rue Bossuet, Paris, Xe
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