Le 15 mars 2022, alors que le gouvernement de la ville de Nuremberg organisait la cérémonie biennale du Prix international des droits de l’homme de Nuremberg, les pratiquants de Falun Gong ont installé un stand dans la ville, afin de promouvoir la version allemande du livre Rapport Minghui : Les 20 ans de persécution du Falun Gong en Chine (désigné ci apprès le Rapport Minghui)
Ils ont également recueilli des signatures pour sensibiliser le public à la persécution du Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) par le Parti communiste chinois (PCC) et à l’atrocité des prélèvements d’organes.
Le " Rapport Minghui les 20 ans de persécution du Falun Gong en Chine "contient une multitude de faits et de preuves solides sur la persécution brutale et systématique des pratiquants de Falun Gong par le PCC au cours des vingt dernières années. Il évoque également la popularité du Falun Gong et les efforts des pratiquants en dehors de Chine pour dénoncer la persécution.
Les gens ont reconnu l'importance historique d'un un tel document. Ils ont également appris des pratiquants que le Parlement européen avait le 5 mai 2022 adopté une résolution se déclarant " vivement préoccupé" par le prélèvement continu, systématique et inhumain d’organes avec l'aval de l'état, sur des dissidents chinois, en particulier des pratiquants de Falun Gong.
Un dîner traditionnel en plein air pour la paix (Friedenstafel) suivait la cérémonie de remise du prix, auquel, selon les informations officielles, près de 4000 personnes assistaient ce jour là. La plupart des participants étaient issus de différentes organisations de défense des droits de l’homme, d’églises ou d’organisations caritatives internationales. Préoccupés par la situation des droits de l’homme dans le monde entier, leur attention portait notamment sur la persécution de sa propre population par le régime chinois.
Le prix international des droits de l’homme de Nuremberg a été décerné cette annnée à Sayragul Sauytbay, une femme kazakhe ayant une expérience de la persécution par le PCC et auteure d’ un livre sur les camps de concentration du Xinjiang, en Chine.
De nombreuses personnes sont passées par le stand des pratiquants et ont dit qu’elles étaient au courant de la situation des droits de l’homme en Chine. Une femme a notamment mentionné le prélèvement forcé d’organes Elles ont apprécié l’opportunité de signer la pétition contre la persécution à l’intention du gouvernement fédéral allemand. Beaucoup d’entre elles ont remercié les pratiquants pour leurs efforts et fait part de leur intérêt pour le Rapport Minghui et pris toutes l’information disponible concernant Falun Dafa.
D’autres n’avaient jamais entendu parler du crime de prélèvement forcé d’organes validé par l’état en Chine. En lisant les informations et apprenant que de plus en plus de personnes jeunes mouraient en prison, un homme a lié ces faits à la pratique de prélèvement d’organes.
Certaines avaient participé à la cérémonie de remise des prix le matin même. Un homme a dit s’être senti particulièrement responsabilisé par le discours prononcé lors de la cérémonie. "Les gens comprennent maintenant que le PCC n’est pas un parti politique normal. Il est impossible de mettre en œuvre une politique de bonne volonté avec le PCC. Le régime n’a aucune tolérance pour les dissidents en Chine, qu’il s’agisse d’autres croyants indépendants ou de dissidents. " a-t-il déclaré.
La journaliste allemande Alexandra Cavelius, qui a publié un livre avec la lauréate Sayragul Sauytbay pour dénoncer les camps de concentration du Xinjiang, est venue au stand des pratiquants et a posé pour une photo avec eux.
Vers la fin de l’évènement, la famille de Mme Sauytbay s’est rendue au stand des pratiquants pour discuter avec eux. Son mari a signé la pétition, et la famille a posé pour une photo avec eux.
Version chinoise :
html https://www.minghui.org/mh/articles/2022/5/23/443977.html
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