Persécution : Décès de 24 pratiquants de Falun Gong rapportés en juillet et août 2021

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Les décès de 24 pratiquants de Falun Gong ont été confirmés en juillet et août 2021, portant le nombre total de décès confirmés en 2021 à 91.


Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, d’innombrables personnes ont été attirées par ses principes profonds et ses bienfaits pour la santé. Craignant sa popularité croissante, le régime communiste chinois a lancé une campagne d’envergure nationale en juillet 1999, pour tenter d’éradiquer cette pratique.


Un des 24 cas de décès nouvellement signalés a eu lieu en 2018. En 2020, il y a eu 3 cas de décès, 11 au cours du premier semestre 2021, 6 en juillet 2021 et 3 en août 2021. Le retard dans la déclaration des cas a été causé principalement par la censure stricte en Chine, qui rend difficiles la collecte et l’envoi d’informations par les correspondants de Minghui.


Les 24 pratiquants, dont 17 femmes provenaient de 12 provinces et municipalités. Les 4 provinces ayant enregistré le plus grand nombre de décès récemment signalés sont le Liaoning (4), le Heilongjiang (4), le Jilin (3) et le Shandong (3). Le Gansu et le Sichuan ont chacun enregistré 2 cas. Le Hunan, le Henan, le Hebei, le Xinjiang, Shanghai et Chongqing ont chacun enregistré 1 cas.


Pratiquants de Falun Gong persécutés à mort en juillet et août 2021 Rangée supérieure, de gauche à droite : Zhou Xianwen, Fu Guihua, Sun Xiujun Rangée inférieure, de gauche à droite : Chu Liwen, Ma Ying, Guo Qi

Parmi les 5 pratiquants décédés en détention, 2 d’entre eux, dont une femme septuagénaire, sont morts deux semaines après le début de leur détention et un troisième pratiquant est mort deux mois après le début de sa détention.


La plupart des autres pratiquants sont décédés après avoir subi des dizaines d’années de déplacements, de harcèlements et de tortures.


Les 24 pratiquants venaient de tous les horizons, notamment un fonctionnaire du gouvernement cantonal, un pharmacien, un ingénieur, un sous-directeur de banque et un enseignant. À l’exception de 3 pratiquants dont l’âge est inconnu, les 21 autres pratiquants avaient entre 50 et 85 ans, l’âge moyen étant de 65 ans.


Cliquez ici pour la liste complète des pratiquants décédés.


Cinq sont décédés en détention

Un homme du Jilin se voit refuser une libération conditionnelle pour raisons médicales et meurt en prison
Un habitant de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, qui purgeait une peine de six ans de prison pour sa pratique du Falun Gong est décédé le 13 décembre 2020, les autorités ayant refusé de le libérer pour raisons médicales parce qu’il refusait d’abandonner sa croyance.


Le 13 avril 2017, la police est venue chez M. Zhang et a saccagé son domicile. Ils lui ont confisqué de nombreux documents relatifs au Falun Gong et l’ont ensuite emmené de force à l’hôpital pour un examen médical. Bien que l’on ait constaté qu’il souffrait d’hypertension, la police l’a tout de même emmené au centre de détention no 3 de Shuangyang, où il a été contraint de subir une nouvelle série d’examens médicaux. Ces derniers confirmant son hypertension, le centre de détention a refusé de l’accepter.


M. Zhang a été ramené au poste de police de Fuzhidalu et y a passé la nuit. Le lendemain, son fils a été convoqué au poste de police pour signer sa libération sous caution. Craignant que son fils ne soit impliqué, M. Zhang n’a pas voulu que son fils signe le formulaire.


Le 1er novembre 2017, comme le tribunal de la zone de développement industriel de haute technologie a condamné M. Zhang à six ans de prison, la police a tenté de le placer en détention au centre de détention de la ville de Shuangyang. Mais le centre de détention a refusé de l’admettre à nouveau en raison de son état physique. M. Zhang a fait une grève de la faim au poste de police pendant deux jours, puis il a été libéré.


Le 22 novembre 2017, la police a directement emmené M. Zhang à la prison de Gongzhuling. Là, il a eu un accident vasculaire cérébral et l’on a découvert qu’il souffrait de diabète. Il ne pouvait pas prendre soin de lui-même ni même marcher tout seul. Sa famille a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales pour lui, mais la prison a rejeté la demande à plusieurs reprises, admettant ouvertement que c’était simplement parce que M. Zhang n’avait pas abandonné la pratique du Falun Gong.


Après avoir été emprisonné pendant trois ans et dix jours, M. Zhang est décédé en prison le 13 décembre 2020. Il avait 68 ans.


Avant sa dernière condamnation, M. Zhang avait purgé deux ans dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou en 2000, lorsqu’il s’était rendu à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong.

Une femme âgée de Chongqing meurt en purgeant sa peine pour sa croyance
Une habitante de Chongqing est morte en prison alors qu’elle purgeait sa peine pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle était âgée de 73 ans.


La famille de Mme Jiang Yourong a reçu un appel de la prison pour femmes de Chongqing en décembre 2020 et a été informée qu’elle souffrait d’une insuffisance respiratoire et était en cours de réanimation. Son mari s’est précipité à la prison, mais n’a pas été autorisé à la voir. Peu de temps après, il a été informé qu’elle était morte. La prison ne l’a autorisé à voir que son corps recouvert d’un grand tissu et il ne pouvait pas dire si elle avait des blessures sur le corps.


Mme Jiang a été arrêtée le 14 août 2018, et condamnée à la prison par le tribunal du district de Jiulongpo (durée inconnue). Elle a été conduite à la prison pour femmes de Chongqing en juin 2019. Pendant l’année et demie où Mme Jiang a été détenue dans cette prison, sa famille n’a jamais été autorisée à lui rendre visite, sous prétexte qu’elle n’avait pas abandonné la pratique du Falun Gong.


Avant cette incarcération, on l’avait arrêtée deux fois, respectivement en 2009 et 2015.


Un habitant du Henan meurt après deux semaines de garde à vue
Le 26 juin 2001, des agents du Département de police de Yicheng ont arrêté M Li Jianshe, un habitant de la ville de Zhumadian, dans la province du Henan, et l’ont conduit au centre de détention de la ville.
La famille de M. Li a été informée le 2 juillet qu’il avait été emmené aux soins intensifs d’un hôpital. Ils ont vu qu’il avait le dos, les bras et la nuque enflés. M. Li est décédé quatre jours plus tard, le 7 juillet 2021.


Une femme du Jilin meurt subitement après deux mois de prison
Mme Fu Guihua, de la ville de Changchun, dans la province du Jilin, a été condamnée à une peine de sept ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle a été admise dans la prison pour femmes de la province du Jilin le 27 mai 2021 et elle est morte là-bas le 25 juillet 2021. Sa famille et les avocats ont enquêté auprès des départements concernés pour investiguer sur les raisons de son décès, mais les autorités de la prison ont pressé la famille d’incinérer le corps le plus vite possible.


Mme Fu a été arrêtée le 15 août 2019 avec son mari, sa fille aînée, ses deux gendres et leurs parents respectifs pour leur croyance commune dans le Falun Gong. La fille cadette a été épargnée ayant un bébé de trois mois.

Le mari de Mme Fu et la belle-mère de sa fille cadette ont été libérés après quinze jours de détention. Les autres ont été condamnés à la prison en février 2021. Mme Fu et le mari de sa fille cadette, M. Meng Xiangqi, 37 ans, ont tous deux été condamnés à sept ans et demi de prison. Les cinq autres membres de la famille ont été condamnés à 7 ans chacun, à savoir la fille aînée de Mme Fu, Mme Yu Jianli, 30 ans ; le mari de Mme Yu Jianli, M. Wang Dongji, 40 ans ; les parents de M Wang (M. Wang Kemin, 69 ans, et Mme Wang Fengzhi, 69 ans) ; et le père de M. Meng, M. Meng Fanjun, 59 ans.


Mme Fu et sa fille aînée, Mme Yu Jianli, ont été emmenées à la prison pour femmes de la province du Jilin le 27 mai 2021.


Vers 20 heures le 25 juillet, la famille de Mme Fu a reçu un appel téléphonique de la prison indiquant qu’elle était dans une situation critique et qu’elle était réanimée dans un hôpital. Mais quand ses proches sont arrivés à l’hôpital, les gardes de la prison ne les ont pas autorisés à la voir sous prétexte qu’on était en train de la « sauver ».


Environ une heure plus tard, sa famille a reçu un appel de l’hôpital disant que Mme Fu était morte à 21 h 48. Mais pendant leur conversation, Mme Yu a remarqué que l’heure sur son téléphone indiquait seulement 21 h 18. Quand Mme Yu l’a questionné, l’appelant a immédiatement changé l’heure de la mort à 20 h 18. On leur a dit qu’elle était morte d’une cirrhose du foie.


Sa famille a demandé à voir son corps immédiatement, mais on leur a répondu qu’ils devaient essuyer le sang et faire un peu de nettoyage. Après des demandes répétées, sa famille a finalement vu sa dépouille plusieurs jours plus tard, mais ils n’ont pas été autorisés à apporter leurs téléphones portables ou à prendre des photos. Elle avait 55 ans.


Sa famille et ses avocats cherchent toujours à connaître la véritable cause de sa mort.


Une septuagénaire meurt en garde à vue, deux semaines après son arrestation
Mme Wei Mingxia, une habitante de la ville de Huludao, province du Liaoning, a été arrêtée le 19 juillet 2021 alors qu’elle se trouvait au domicile d’un autre pratiquant. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Huludao et elle est morte le 2 août 2021.


Sa famille a dit qu’elle était en très bonne santé et qu’avant d’être arrêtée, elle pouvait encore travailler dans les champs. Au moment d’écrire cet article, son corps est conservé dans un funérarium local et sa famille tente d’en savoir plus sur sa mort. Cependant, la police a menacé, harcelé et intimidé sa famille.


Mme Wei est la deuxième pratiquante de Falun Gong qui est décédée dans le centre de détention de la ville de Huludao cette année. M. Cheng Weixing, un homme de 54 ans arrêté le 12 mai 2020, y est également décédé au début de l’année 2021. Les détails de sa mort restent flous.


Décès après un harcèlement et une torture prolongée
Une habitante du Xinjiang persécutée à mort il y a trois ans; Mme Yu Fengling, une habitante de la ville de Fukang, dans la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, a été condamnée à une peine de trois ans de travaux forcés sur une durée totale de six ans.


Mme Yu a été de nouveau arrêtée en février 2017 et détenue au centre de détention de Fukang. Alors qu’elle était à l’article de la mort en avril 2018, on a demandé à sa famille de la ramener chez elle. Elle est décédée un mois plus tard. Elle avait 67 ans.


Incarcérée à plusieurs reprises, une femme ingénieure meurt sept mois après avoir été libérée de sa dernière peine de prison
Mme Li Xiuhua, une ingénieure de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a été arrêtée le 13 mai 2019, alors qu’elle était dehors en train de suspendre une banderole du Falun Gong. Elle a été condamnée à un an de prison et a été torturée pendant sa détention au premier centre de détention de Tangshan jusqu’à sa libération le 12 mai 2020. Elle est décédée sept mois plus tard, la veille de Noël. Elle avait 57 ans.


Ensemble, Mme Li Xiuhua et M. Meng Fanquan, de la ville de Tangshan, ont été incarcérés pendant quinze ans au total, et leur domicile a été saccagé à cinq reprises. Tous deux ont également perdu leur emploi.


Juste avant le Nouvel An 2001, Mme Li a été condamnée à trois ans à purger au camp de travaux forcés de Kaiping, et à peu près au même moment, M. Meng a été emmené pour un an au camp de travaux forcés de Hehuakeng.


Elle a entamé une grève de la faim dans le camp de travaux forcés pour protester contre la persécution. Lorsqu’elle est tombée dans un état critique, les autorités ont demandé à son beau-frère de venir la chercher à l’hôpital. Après son rétablissement, craignant la persécution, son beau-frère a coopéré avec le camp de travaux forcés et l’a ramenée. Mme Li a été libérée au cours de l’été 2003.


M. Meng a été à nouveau arrêté le 17 avril 2006, et condamné en octobre à une peine de sept ans de prison. Pendant le Nouvel An 2011, un gardien lui a brûlé et défiguré le visage avec une matraque électrique à haute tension.


Une femme du Jilin décède après des années de persécution
Après le début de la persécution, Mme Yuan Yu’e, une habitante de la ville de Shulan, dans la province du Jilin, a été arrêtée deux fois et détenue une fois pour sa croyance dans le Falun Gong. Son domicile a été saccagé à trois reprises. Lorsqu’elle était au centre de détention local en 2008, sa santé s’est détériorée et elle avait des difficultés à marcher.


Durant ces dernières années, la police locale et le personnel du comité résidentiel l’ont souvent harcelée.
Son fils, qui vit dans la province du Shandong, s’est inquiété de sa situation et l’a emmenée avec son mari pour vivre avec lui.


Les persécutions qu’elle a subies ont eu des répercussions sur sa santé. Mme Yuan est décédée le 23 janvier 2021, dans la province du Shandong.


< a href= http://fr.minghui.org/html/articles/2021/7/21/90530.html>Un homme du Liaoning meurt cinq ans après sa libération de prison
M. Chen et sa femme, Mme Liu Dan, étaient professeurs au secondaire dans la ville de Yingkou, dans la province du Liaoning. Ils ont tous deux adopté le Falun Gong en avril 1997. Avec le début de la persécution deux ans plus tard, ils ont été soumis à de multiples arrestations et détentions.


Après l’arrestation du couple le 8 juillet 2000, M. Chen a été condamné à un an de camp de travaux forcés. Mme Liu a été libérée après quarante jours de détention, après avoir été contrainte de payer 10 000 yuans d’amende.


M. Chen a été de nouveau arrêté le 24 avril 2002, et détenu un mois et demi. Après sa libération, le couple a été interdit d’enseignement et muté à d’autres postes.


La dernière arrestation de M. Chen a eu lieu le 13 novembre 2013. Malgré son hypertension extrêmement élevée, le centre de détention a refusé de le libérer. Il a ensuite été condamné à trois ans de prison et transféré à la prison de la ville de Dalian en août 2014.


La prison a refusé de libérer M. Chen pour raisons médicales. Les gardiens ont plutôt mis secrètement des substances dans sa nourriture et l’ont forcé à les prendre. Après cela, il a commencé à souffrir de graves problèmes cardiaques.


Trois mois avant la libération de M. Chen, un détenu lui a donné une tasse de thé. Cette nuit-là, il a commencé à souffrir d’insomnie et a fait un arrêt cardiaque. Les symptômes ont duré des mois et n’ont commencé à s’atténuer qu’après sa libération. Mais il ne pouvait toujours pas s’endormir le soir et ne pouvait dormir que très peu de temps, tôt le matin, chaque jour.


M. Chen a commencé à souffrir d’une insuffisance cardiaque en novembre 2020. Il avait des difficultés à respirer, présentait des œdèmes généralisés et était incapable de dormir. Après avoir lutté contre cette maladie pendant trois mois, il est décédé le 23 janvier 2021. Il avait 52 ans.


Une femme du Liaoning décède après des années de persécution
Mme Guan Fengxia, une habitante de la ville de Daqing, dans la province du Liaoning, a été arrêtée et détenue dans un centre de lavage de cerveau de septembre 1999 à janvier 2000. Elle a été assignée à résidence pendant cinq mois sur son lieu de travail, la gare de Daqing. À cette époque, son mari a également été détenu pour sa pratique du Falun Gong, laissant leur enfant de 12 ans seul à la maison. Après sa libération, elle a été rétrogradée du poste de chef de gare à celui de concierge.


Mme Guan a été arrêtée le 21 juin 2000, lorsqu’elle se rendait à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong, et a été détenue quarante-cinq jours dans le Département de la police ferroviaire de Qiqihar.


Après sa libération, on l’a assignée à résidence sur son lieu de travail d’août à décembre 2000. Sa famille a été contrainte de payer 2000 yuans en échange de sa libération.


Le 29 décembre 2000, Mme Guan a essayé d’aller à nouveau à Pékin, mais elle a été interceptée. Elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés à purger dans le camp de travaux forcés pour femmes de Shuanghe, à Qiqihar où on lui a fait subir de violentes tortures. On l’a privée de sommeil, battue, humiliée et enfermée dans une petite cellule, on lui a administré des médicaments inconnus contre son gré, et forcée à faire tous les jours de durs travaux.


Lorsqu’elle a été libérée du camp de travail, son mari n’était pas à la maison pour l’accueillir, car il purgeait une peine de sept ans de prison dans la prison de Daqing. Elle a dû se battre pour élever seule leur fils.


Les années de persécution ont pesé lourd sur la santé de Mme Guan, qui s’est détériorée au cours des deux dernières années. Elle est décédée le 5 mars 2021. Elle avait 60 ans.


Une femme du Liaoning décède après avoir subi une longue période de persécution
Mme Sun Yumei, une habitante de la ville de Daqing, dans la province du Liaoning, est décédée en mars 2021 après avoir subi une longue période de persécution.


Mme Sun a été arrêtée pour la première fois pour sa croyance le 26 janvier 2013, et son domicile a été pillé. On l’a emmenée au centre de détention de la ville de Daqing, mais elle n’a pas été admise en raison de son état de santé. Elle a ensuite été libérée sous caution.


Le tribunal du district de Datong l’a jugée le 31 mai 2013, et l’a condamnée à trois ans et demi de prison le 26 juin 2013. Des membres du personnel du tribunal l’ont emmenée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang le 28 août 2013.


Le 17 mai 2017, on a de nouveau arrêté Mme Sun à la suite de sa plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste chinois, pour avoir lancé la persécution du Falun Gong. Elle a de nouveau été libérée pour des raisons de santé.


La police l’a arrêtée le 1er avril 2020 au cours de la campagne « Plan zéro », un effort concerté visant chaque pratiquant de Falun Gong figurant sur la liste du gouvernement. Elle a été libérée sous caution dans la nuit et son domicile a été saccagé le lendemain.


Après des années de persécution, la santé de Mme Sun s’est détériorée. Elle est décédée en mars 2021. Elle avait 71 ans.


Une femme du Shandong meurt après deux décennies à souffrir d’une persécution indescriptible
Mme Teng Yingfen a été arrêtée six fois depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, et sa maison a été saccagée sept fois. Elle a été déplacée pendant sept ans. Alors qu’elle vivait loin de chez elle pour éviter une arrestation illégale, son mari purgeait une peine de huit ans pour leur croyance commune, laissant leur adolescente vivre seule. Après sa dernière arrestation du 29 août 2010, on l’a condamnée à quatre ans de prison.


Mme Teng a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Shandong le 20 avril 2011. Elle a subi des pressions, des lavages de cerveau et des tortures physiques inimaginables. Alors qu’elle avait retrouvé la santé en pratiquant le Falun Gong, elle a eu de l’hypertension, des problèmes au cœur et à la nuque à la suite des mauvais traitements en prison. Malgré des souffrances extrêmes, elle a survécu à une longue peine de prison.


Sa fille avait déjà été admise à l’école supérieure de l’université prestigieuse qu’elle fréquentait. Mais le Bureau 610 a finalement obligé l’école à la renvoyer.


En 2015, Mme Teng et M. Sun ont été harcelés après avoir déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois qui a ordonné la persécution.


Le Bureau local de la sécurité sociale a suspendu la pension de Mme Teng à partir de 2020 et lui a demandé de rembourser plus de 90 000 yuans qu’elle avait reçus pendant ses quatre années d’emprisonnement. Les autorités ont affirmé que les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance n’ont pas droit à des prestations de retraite, bien que le droit du travail chinois ne comporte aucune condition de ce type.


La très longue période de persécution a pesé sur la santé de Mme Teng. Elle est décédée le 4 avril 2021, deux mois avant son 60e anniversaire.


Après plus de dix-sept ans de torture en prison, une femme du Sichuan décède
Mme Zhong Junfang, une habitante de la ville de Leshan, province du Sichuan, a été arrêtée le 8 août 2011 et condamnée plus tard à huit ans et demi de prison. Elle a été torturée en prison et a beaucoup maigri, ne pesant plus que 27 kg.


Cependant, le jour de sa libération, en février 2020, les agents du Bureau 610 local l’ont emmenée directement de la prison à une maison de retraite abandonnée depuis longtemps, à l’écart de la ville, où on l’a assignée à résidence, sans en informer sa famille.


Ce n’est qu’après que sa famille se soit rendue à plusieurs reprises au poste de police pour demander où elle se trouvait et demander sa libération, que la police leur a dit la vérité et l’a libérée.


Mme Zhong a vécu avec son frère après sa libération. Mais le Bureau 610 a menacé son frère. Elle n’a pas eu d’autre choix que de déménager et de louer un appartement. Le Bureau 610 et la police lui ont interdit de quitter le canton.


Sa pension mensuelle de 3000 yuans ayant été réduite à 600 yuans, Mme Zhong est allée réclamer sa pension complète auprès des services publics concernés. La police est intervenue à plusieurs reprises. Ils sont venus et l’ont menottée pendant des heures, la plus longue durée étant de trente-trois heures. Ils ont également fouillé son domicile à plusieurs reprises.


La torture en prison et l’intimidation répétée ont mis à mal sa santé. Mme Zhong est décédée le 13 avril 2021. Elle avait 68 ans.


En 2000, avant sa dernière incarcération, Mme Zhong a écopé de deux ans de travaux forcés et a été condamnée deux fois à trois ans et demi de prison, la première fois en 2003, puis en 2006, trois mois après avoir purgé sa première peine de prison. Pendant sa détention, elle a été soumise à diverses formes de tortures inhumaines et a perdu plusieurs fois connaissance.


Un ancien fonctionnaire gouvernemental du Shandong à qui l’on a injecté des substances toxiques en prison meurt sept ans après sa libération
M. Jiang avait été membre de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Weifang, province du Shandong. À la fin du mois de novembre 2000, M. Jiang a été condamné à trois ans de détention dans le camp de travaux forcés de Changle. Le 17 décembre de cette même année, un gardien nommé Zhu Weile a ordonné au médecin du camp de travail de lui injecter une substance toxique.


Après avoir reçu des injections pendant deux jours, les yeux de M. Jiang ont commencé à enfler. Ses reins lui faisaient mal et il était confus. Il éprouvait une fatigue extrême, mais ne pouvait pas s’endormir.


Malgré sa libération pour raisons médicales, il a été ramené au camp de travail par les gardiens en mars 2001. Pendant six autres mois, il a été torturé jusqu’au seuil de la mort. Les gardiens ont extorqué 5000 yuans à sa famille avant de les laisser le ramener chez lui pour raisons médicales. Avant qu’il soit complètement rétabli, la police s’est introduite chez lui et a tenté de l’arrêter à nouveau. M. Jiang s’est échappé, mais, pour éviter de nouvelles persécutions, il est resté loin de chez lui pendant cinq ans.


M. Jiang a été de nouveau arrêté le 3 octobre 2005. Le 2 novembre 2005, on l’a emmené pour la deuxième fois dans un camp de travaux forcés, cette fois-ci pour y purger une peine de trois ans. En mars 2006, M. Jiang a été libéré pour raisons médicales. Son employeur l’a licencié et il a dû faire des petits boulots pour gagner sa vie.


Trois ans plus tard seulement, le 27 février 2009, M. Jiang était arrêté de nouveau, il a fait une grève de la faim et les gardiens l’ont attaché dans la position de l’aigle déployé sur un lit de mort et ils l’ont gavé.


Le tribunal du district de Kuiwen l’a jugé secrètement en décembre 2009, et l’a condamné à cinq ans de prison. Il a été emmené à la prison de Jinan, dans la province du Shandong, vers le 15 janvier 2010. Il a poursuivi sa grève de la faim et il a été gavé tous les jours.


En 2013, pendant trois mois, il s’est senti extrêmement mal. Pendant deux semaines, il s’est senti faible et nauséeux et il avait du sang dans les selles. Il a dit que ces symptômes étaient comme ceux qu’il avait eus après avoir reçu des injections de substances toxiques lorsqu’il était dans le camp de travaux forcés.


En 2014, lorsque M. Jiang est rentré chez lui, il a souffert de complications à long terme dues à l’administration non consentie de substances inconnues en prison. Il se sentait souvent malade et vomissait. Son ventre était gonflé. Il y avait du sang dans ses selles. Il était très faible, avait des vertiges et s’évanouissait parfois.


Au cours des sept dernières années, la persécution à long terme a eu raison de sa santé, et il est décédé le 29 avril 2021, à l’âge de 58 ans.


Un homme du Liaoning meurt après que lui et sa famille ont enduré deux décennies de persécution
L’épouse de M. Guo Qi était enceinte de neuf mois lorsqu’il a été arrêté en 2001 pour sa pratique du Falun Gong. Après des mois d’incarcération, cet habitant de la ville de Dalian dans la province du Liaoning a été torturé jusqu’au seuil de la mort. Bien qu’il ait été libéré, la police a continué à le harceler, le forçant lui et sa femme à vivre loin de chez eux, laissant leur fille nouveau-née avec leurs parents âgés.

Au cours des deux décennies suivantes, M. Guo et sa femme, Mme Sun Caiyan, ont continué à faire l’objet de harcèlement et d’arrestations. Lorsque Mme Sun a été arrêtée à nouveau en 2014, puis condamnée à la prison, ce qui a porté un coup dur à son beau-père qui est décédé en 2016.


Les années de persécution ont également eu raison de la santé de M. Guo, qui est décédé le 15 juin 2021, à l’âge de 51 ans. Il laisse derrière lui sa femme, un fils et une fille, ainsi que sa mère et sa belle-mère âgées.


Une femme du Heilongjiang meurt après un an et demi d’assignation à résidence et de harcèlement
La santé de Mme Chang Xiuhua s’est détériorée après qu’elle a été arrêtée et assignée à résidence pour sa croyance dans le Falun Gong. Cette femme de 53 ans, originaire du district de Huanan, dans la province du Heilongjiang, est décédée le 16 juin 2021.


Le 20 février 2020 au matin, lorsque Mme Chang est sortie pour aller chercher quelque chose à manger, deux hommes se sont approchés d’elle par derrière et lui ont saisi les bras. L’un d’eux, qui s’est présenté comme policier, a commencé à fouiller son sac à dos.


Ils l’ont emmenée au sous-sol du Département de police du district de Huanan où on l’a forcée à s’asseoir sur une chaise de fer avec les mains menottées. Plusieurs agents se sont relayés pour l’interroger.


Plus tard, sept agents de police l’ont escortée à son domicile et ils l’ont saccagé. Ils ont confisqué bon nombre de ses effets personnels.


Le lendemain, ils l’ont emmenée au centre de détention de Jiamusi, qui a refusé de l’accueillir en raison de la pandémie de coronavirus. La police a dû la ramener chez elle et l’assigner à résidence pendant six mois. Elle n’a pas été autorisée à quitter son lotissement. Ils ont également laissé un dispositif de surveillance à son domicile.


Le 20 août, à la fin des six mois d’assignation à résidence, Mme Chang a été placée en liberté sous caution pour une durée d’un an. Elle a été obligée de payer une caution de 5000 yuans et elle n’a pas été autorisée à quitter le district de Huanan.


Le 7 décembre 2020, lorsque des agents de police sont allés harceler Mme Chang à son domicile, elle n’était pas chez elle. Ils sont revenus à 7 heures le lendemain matin et l’ont arrêtée sous prétexte qu’elle avait violé une condition de la liberté sous caution et l’ont placée en détention pénale. Le centre de détention de Jiamusi a refusé de l’accepter en raison de sa mauvaise santé, et elle a été libérée. Mais le 10 décembre, la police lui a remis un autre avis de « libération sous caution ».


Le 21 janvier 2021, la police a emmené Mme Chang au parquet. Le procureur chargé de son affaire lui a dit de rentrer chez elle, car elle était trop faible.


Plus tard, son état de santé s’est aggravé et elle est allée à l’hôpital. Après sa sortie de l’hôpital, elle est restée chez sa sœur aînée qui s’est occupée d’elle. La police appelait souvent sa mère pour lui demander où elle était.


Pour faciliter la vie de sa sœur, Mme Chang est retournée à son domicile. Mais la police a continué à la surveiller et l’a souvent harcelée jusqu’à ce qu’elle décède, le 16 juin 2021.


Une ancienne directrice adjointe de banque décède pendant son déplacement
Mme Ding Lihua, une ancienne directrice adjointe de la succursale de la Banque industrielle et commerciale de Chine à Daqing, dans la province du Heilongjiang, a été arrêtée le 9 novembre 2018, et détenue au centre de détention de la ville de Daqing. Bien qu’elle ait ensuite été libérée sous caution en raison d’une pression artérielle élevée, le 22 décembre 2018, la police l’a saisie et ramenée au centre de détention. Après que le centre de détention a refusé de l’admettre, elle a été à nouveau libérée.


Le 22 août 2019, le tribunal de district de Ranghulu a jugé Mme Ding et l’a condamnée fin septembre à trois ans et demi de prison et à une amende de 20 000 yuans. Son appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Daqing a été rejeté en octobre 2019.


Afin d’éviter qu’on la remette en détention, elle a vécu loin de chez elle pour se cacher de la police. Vivant dans la peur et la détresse, la santé de Mme Ding s’est détériorée. En mai 2021, elle souffrait de fortes douleurs à l’estomac et ne pouvait rien avaler.


Mme Dinge est tombée dans le coma le 15 juin 2021 et on l’a transportée à l’hôpital. Elle a reçu un diagnostic de cancer du foie avancé. Elle est décédée le 18 juin 2021. Elle était âgée de 73 ans.


Une ancienne pharmacienne meurt après avoir enduré deux décennies d’arrestations, de harcèlement et d’incarcération
Pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong, une ancienne pharmacienne en médecine chinoise a été arrêtée et harcelée à maintes reprises. Mme Xu Xiaoying a passé un an dans un camp de travail et a purgé deux peines de prison totalisant quatre ans. Sa santé a été irrévocablement endommagée par les tortures subies en détention. Elle est décédée le 20 juin 2021, à l’âge de 54 ans.


Après son mariage, Mme Xu, originaire de la province du Sichuan, a déménagé dans la ville de Baiyin, dans la province du Gansu. Elle a d’abord été arrêtée en août 2000 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Pendant son interrogatoire, le policier l’a frappée à la tête, et l’a libérée après quinze jours de détention.


Pendant qu’elle prenait une douche chez elle le soir du 22 février 2002, la police a brisé la fenêtre et est entrée dans la salle de bains pour l’arrêter. Elle a rapidement enfilé une veste et on l’a immédiatement traînée vers la voiture de police.


Son mari a ensuite été contraint de vivre loin de chez lui lorsqu’il a découvert que la police avait également tenté de l’arrêter. Leur fils de 12 ans a été profondément bouleversé lorsqu’il a été laissé seul à la maison, devant se débrouiller seul.


Mme Xu a été condamnée à un an de détention dans le camp de travaux forcés no 1 de la ville de Lanzhou, où on l’a brutalement torturée. Une fois, les gardiens ont ordonné à deux détenues de la suspendre au cadre de la porte, les bras tirés dans le dos. Elle a également été contrainte de faire un travail intensif, et non rémunéré.


Les violences physiques ont provoqué une attaque cérébrale. Elle est devenue insensible et avait des difficultés à bouger le côté gauche du corps. Les gardiens ne l’ont autorisée à recevoir des perfusions que pendant trois jours, avant de la forcer à retravailler.


Un mois seulement après sa libération, son lieu de travail a collaboré avec la police pour tenter de l’emmener à nouveau au centre de lavage de cerveau. Quand elle a tenté de s’échapper par la fenêtre du deuxième étage, elle est tombée et s’est cogné la tête contre une brique. Son visage était couvert de sang. Ses yeux étaient gonflés. Ses jambes étaient également blessées.


Bien que sa famille l’ait conduite à l’hôpital, la police est rapidement arrivée et l’a emmenée de force au centre de lavage de cerveau. À ce moment-là, son visage était devenu tellement enflé qu’elle ne pouvait plus ouvrir les yeux. Le directeur du centre de lavage de cerveau a rejeté sa demande de traitement médical, ce qui a entraîné une diminution permanente de sa vue à cause de la blessure.


Mme Xu a été retenue au centre de lavage de cerveau pendant deux mois.


Le 22 avril 2008, la police l’a arrêtée devant son fils deux mois seulement avant qu’il ne passe l’examen d’entrée à l’université. Le tribunal l’a ensuite condamnée à trois ans de prison et, dès le 15 juin 2009, elle a purgé sa peine à la prison pour femmes de la province du Gansu.


Mme Xu a été convoquée par la police le 13 octobre 2015 pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste qui a ordonné la persécution. La police avait prévu de la placer en détention, mais elle a cédé devant la vive protestation de son mari.


Pour éviter de nouvelles persécutions, elle a vécu loin de chez elle de janvier à août 2016. Elle a décidé de vivre à nouveau loin de chez elle lorsque, le 27 février 2017, on l’a informée qu’elle devait comparaître devant le tribunal. La police l’a inscrite sur la liste des personnes recherchées en avril 2017.
Le 19 avril 2018, Mme Xu a été arrêtée et condamnée à un an de prison.


Deux mois plus tard, le 10 juillet 2019, son employeur a été contraint de la licencier.


La persécution prolongée a détérioré sa santé et elle est décédée le 20 juin 2021.


Un homme du Shandong meurt plusieurs mois après avoir été libéré pour raisons médicales et harcelé avant sa mort
Un habitant de la ville de Weifang, province du Shandong, est décédé le 1er juillet 2021, moins de cinq mois après sa libération conditionnelle pour raisons médicales, peu après avoir été condamné à huit ans pour sa pratique du Falun Gong.


Le 22 septembre 2019, M. Chu et son fils, M. Chu Qinghua, ont été arrêtés. Bien que son affaire ait été rejetée par le tribunal à deux reprises en raison de l’insuffisance de preuves, la police a refusé de le libérer et a encore tenté de faire pression sur le juge pour qu’il le condamne.


Le 9 février, M. Chu a été condamné à huit ans de prison. Il a été libéré pour raisons médicales moins de cinq mois après, car il était extrêmement malade.


En avril 2021, la police a harcelé M. Chu et son fils, les forçant à vivre loin de chez eux.


M. Chu est décédé le 1er juillet 2021. Il avait 65 ans.


Avant sa dernière condamnation, M. Chu a passé neuf ans derrière les barreaux et a été torturé. Il a fait trois séjours en camp de travaux forcés, dont un de trois ans et deux d’un an (il a été libéré sur parole pour raisons médicales après vingt jours d’incarcération après son premier séjour d’un an en camp de travail), ainsi qu’une peine de cinq ans de prison. Son fils a purgé une peine de deux ans et demi dans un camp de travail et de trois ans en prison.


Une femme du Sichuan meurt après avoir souffert de la persécution à long terme
Mme Chen Xianfang, habitante de la ville de Ziyang, province du Sichuan, est décédée le 15 juillet 2021, après des années de persécution et de harcèlement pour sa pratique du Falun Gong.


En juillet 1999, après le début de la persécution du Falun Gong, la police a continuellement surveillé et harcelé Mme Chen, car elle avait parlé aux gens du Falun Gong et de la persécution. Elle a déménagé dans une autre ville pour se cacher de la police.


Un jour de 2013, après que son propriétaire l’a signalée à la police, des agents sont venus et cette nuit-là, l’ont enfermée de l’extérieur. Pour éviter de nouvelles persécutions, elle s’est échappée et a vécu en déplacement.


Mme Chen a déménagé pour aller vivre avec l’un de ses enfants dans le district d’Anyue, dans la province du Sichuan, en 2014.On l’a arrêtée là-bas en 2016, puis libérée sous caution pendant un an.


Elle a souvent été harcelée après sa libération. Le tribunal du district d’Anyue l’a condamnée à trois ans de probation en 2017, à condition qu’elle se présente chaque mois au bureau judiciaire du bourg de Yueyang et qu’elle ne quitte pas le district. Sa carte d’identité a été marquée spécifiquement.


Elle est retournée vivre dans sa propre maison en 2019. Les autorités ont continué à la harceler jusqu’à son décès le 15 juillet 2021. Elle avait 82 ans.


Un homme du Liaoning meurt un mois et demi après sa libération
Le 2 juin 2021, la police a arrêté M. Sun Xiujun, un habitant de la ville de Dalian, province du Liaoning. Elle a saccagé son domicile et confisqué son ordinateur et une imprimante. Comme il a échoué plusieurs fois aux examens médicaux, la police l’a libéré trois jours après, mais l’a gardé sous surveillance.

Plus tard, les policiers lui ont ordonné de quitter la ville de Dalian, de sortir de leur zone. Le frère aîné de M. Sun est venu et l’a pris chez lui dans la province du Heilongjiang. Il est décédé le 19 juillet à l’âge de 50 ans.


Lors des arrestations et des détentions passées, M. Sun a subi de brutales tortures (dont deux ans dans un camp de travaux forcés), on l’a battu sévèrement, on l’a exposé au froid extrême et on lui a délivré des décharges électriques.


Une enseignante à la retraite décède quelques mois après l’arrestation de son aide
Mme Ren Canru, une enseignante d’école primaire à la retraite de la ville de Lanzhou, dans la province du Gansu, est décédée le 3 août 2021, à l’âge de 85 ans, après avoir souffert pendant de longues années de douleurs physiques et psychologiques dues à la persécution du Falun Gong.


Le fils de Mme Ren, M. Yuan Jiang, diplômé de l’université de Tsinghua, était un responsable du Bureau des télécommunications de Lanzhou. Comme il était assistant-bénévole pour les pratiquants de la province du Gansu, il a été visé dès le début de la persécution. Il est décédé le 9 novembre 2001, des suites de graves blessures, quinze jours après s’être échappé du centre de détention.


Le mari de Mme Ren, M. Yuan Zhuguo, professeur et ancien doyen du département de physique de l’Université normale du Nord-Ouest, a été persécuté et harcelé en permanence, en plus de la dépression causée par la mort tragique de son fils. Il est décédé le 26 janvier 2011.


En juin 2019, après avoir été victime à long terme de harcèlement, d’intimidation, de dépression et de solitude, Mme Ren a eu tout à coup une hémiplégie. Elle avait des difficultés à s’occuper d’elle-même et depuis lors, elle avait une aide pour s’occuper d’elle.


Le 22 décembre 2020, des dizaines de policiers de la ville de Lanzhou et du district de Huining ont utilisé une tronçonneuse pour briser la porte de sécurité de son domicile et ils ont arrêté la personne qui l’aidait. Ils lui ont confisqué un ordinateur, une imprimante et d’autres affaires personnelles. Mme Ren, alitée à ce moment-là, était terrifiée.


Sa santé s’est considérablement détériorée après cela, et elle était totalement incapable de prendre soin d’elle-même. Le 27 juillet 2021, elle s’est évanouie et on l’a emmenée à l’unité de soins intensifs. Elle est décédée une semaine plus tard.


Une femme âgée décède d’une crise cardiaque après l’annulation de l’admission à l’université de son petit-fils et le saccage de son domicile
Mme Li Junzhi habitait la ville de Yueyang, dans la province du Hunan. Son petit-fils a été admis dans une académie militaire en juillet 2021. Toute la famille de son fils était pleine d’espoir et de joie.


Cependant, son petit-fils a été avisé plus tard qu’il avait échoué lors de la vérification des antécédents, parce que Mme Li est une pratiquante de Falun Gong. La police a également fait une descente au domicile de son fils et a confisqué deux livres de Falun Gong qu’elle y avait laissés. La famille de son fils était accablée et désemparée.

Mme Li était anxieuse et déprimée au sujet de la situation de son petit-fils, ce qui a provoqué sa soudaine crise cardiaque. Elle est décédée le 27 juillet 2021, après avoir été conduite à l’hôpital. Elle avait 70 ans.


Une femme de Shanghai à qui l’on a administré des substances toxiques quelques heures avant sa libération sous caution meurt deux ans plus tard
Mme Zhou, une habitante de Shanghai a été arrêtée le 24 juin 2019 après avoir été signalée pour avoir utilisé quatre billets de cinq yuans portant une information sur le Falun Gong, pour acheter de la nourriture au supermarché. En raison de la stricte censure de l’information en Chine, de nombreux pratiquants de Falun Gong utilisent des moyens créatifs pour diffuser de l’information sur la persécution, dont l’impression d’informations sur les billets de banque.


La police l’a détenue au centre de détention de Zhangjiang et interrogée à six reprises. Après deux mois de détention, elle a eu des problèmes cardiaques et était facilement essoufflée. Elle ne pouvait pas rester allongée à plat la nuit et était incapable de s’endormir. Les gardes ont refusé de lui fournir le moindre traitement. Ce n’est que lorsque Mme Zhou a perdu connaissance trois semaines plus tard que la police a accepté de la libérer sous caution.


Avant de libérer Mme Zhou sous caution le 23 septembre 2019, la police lui a injecté par perfusion intraveineuse des médicaments inconnus pendant des heures. Peu après être rentrée chez elle, elle a eu de la difficulté à respirer, un œdème généralisé et des cloques sur les pieds et les mollets.
Après avoir enduré d’intenses douleurs pendant près de deux ans, Mme Zhou est décédée le 8 août 2021, à l’âge de 73 ans.


Voir aussi :
Signalement du décès de 67 pratiquants de Falun Gong au cours du premier semestre 2021


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Traduit de l’anglais

Version anglaise :
https://en.minghui.org/html/articles/2021/9/28/195936.html

Version chinoise :
https://www.minghui.org/mh/articles/2021/9/10/430641.html


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